AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 150 notes
5
9 avis
4
12 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Dans Envoyé un peu spécial, il faut retenir le un peu. À la réflexion, on peut même remplacer le "un peu" par un "très".

Julien Blanc-Gras est de fait un envoyé Très spécial. Il écrit entre autres pour A/R magazine. L'essentiel des chroniques rassemblées dans cet ouvrage en sont d'ailleurs issues. On ignore s'il les a remaniées ou pas : telles, drôles, décalées, légères et toujours prises sur le vif, elles nous vont très bien.

On n'est ni dans Le Routard, ni dans Géo, encore moins dans les carnets de voyages de Vuitton ou d'AO Barnabooth, non plus que chez Frachon ou Haski. On est chez ce type, qui se situe quelque part entre un Phileas Fogg revu par Hergé et un Passepartout revu par Sattouf, chez ce gars loufoque et talentueux, qui a l'art de nous dépayser, de nous faire rire et (aussi) réfléchir.

Partout dans le monde, Julien Blanc-Gras a l'art de relever en quelques traits ce qui ne va pas dans ce qui va, ce qui change dans ce qui ne change pas, ce qui ne fonctionne pas dans ce qui est censé fonctionner - ou le contraire. C'est cocasse, loufoque et tendre - et plutôt bon pour l'empreinte carbone...


Commenter  J’apprécie          40
Julien Blanc-Gras ne part plus en voyage. Comment voulez-vous qu'il écrire un livre puisqu'il est bloqué à Gap alors que le Covid-19 s'amuse à aller de pays en pays?
Puisqu'il a écrit pour différents magazines, autant combiner ses chroniques dans un même livre. Ça ne coute pas cher, et en plus, ça fait découvrir des anciens/nouveaux écrits. Merci les éditions Stock. Confiné chez soi, on part au fil des pages aux Etats-Unis, en Afrique, en Asie, en Europe. Toujours avec un art du verbe, entre satire & relevé d'un monde en perdition, Julien Blanc-gras enthousiasme autant qu'il incite à la réflexion. Les chroniques ne sont pas toutes pertinentes (île Maurice, Venise, Séoul… avis totalement subjectif), mais l'envoyé Blanc-Gras nous invite dans d'autres contrées, et grand merci à lui. Par chance, en Indonésie, au Kansas, à Davos, au Nigéria, il arrive à distiller un putain de récit entre charme et cocasseries (avis là-aussi totalement subjectif). le livre se termine, le sourire aux lèvres, et l'esprit rempli. Chapeau bas
Commenter  J’apprécie          40
/DÈS QUE LE VENT SOUFFLERA, JE REPARTIRA...🌏//

..pourrait fredonner Julien Blanc-Gras, qui, dans son dernier roman, nous entraine avec lui sur les cinq continents et dans plus de 30 pays avec humour, autodérision et lucidité.

🌏A lui la tourista, les bêtes dangereuses, le jet lag, les incompréhensions linguistiques (même si de tout cela, il ne se plaint pas), à nous par procuration, les rencontres, le grand froid du Cap Horn, les couleurs de Valparaiso, les réalités si contrastées alors qu'on les voudrait d'un même bloc de pays comme l'Iran.

🌏Entre les varans longs de 3 mètres prêts à vous mordre dès que vous fermez l'oeil , un rituel de purification dans les montagnes japonaises, la danse de 100 000 vierges devant le roi, une visite à la frontière de la Corée du Nord et de la Corée du Sud, le voyage réserve bien des surprises, et au delà du décor, des cultures, des situations économiques et politiques bien différentes que celle que nous connaissons. Et c'est sans doute cela, le plus grand intérêt de ce livre : nous pousser à être curieux, à ne pas nous replier sur nous même, à ne pas rejeter ce qui n'est pas comme nous.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          30
"Ce livre est donc une autobiographie ambulante, un tour du globe des années 2010, une balade à travers cinq continents, une trentaine de pays (j'ai dû opérer une sélection drastique) et mille situations."
Voilà.
Nous aurons, chaud, froid, très froid, un peu peur... Il y aura du dégoût, de l'envie, de l'étonnement, de la fatigue, des surprises (beaucoup) et bien d'autres émotions car Julien Blanc-Gras écrit à hauteur d'escales à 2h du matin, de bars au bout du monde, de hamacs, d'appartement partagé, de fêtes familiales, de rencontres, de malentendus...
Chaque chapitre est l'occasion de jeter un rapide coup d'oeil sur un pays et de sourire.
Un roman à emporter en voyage ou à voyager chez soi.
Embarquement immédiat.

Merci à NetGalleyFrance et les éditions Stock pour le tour du monde !
Commenter  J’apprécie          30
En lisant le préambule, je découvre qu'il s'agit des "fonds de tiroirs" de Julien Blanc-Gras, cloué chez lui, comme tout le monde, par le confinement. Et je crains de lire des textes sans consistance.
Ce n'est pas le cas. C'est même plus drôle, me semble-t-il, que les autres.
Ce tour du monde virtuel (pour nous) fait voyager de l'Inde à la Suisse, du Nigéria aux Etats-Unis. C'est à chaque fois une mini plongée dans une société. Comme les autres ouvrages, c'est un instantané en 3D, qui ne masque pas la part de subjectivité.
L'épisode à Davos lors du "Forum économique mondial" est intéressant : l'auteur a d'abord quelques paillettes dans les yeux (ces puissants-là ne sont pas si méchants) puis il se décille et comprend que le gouffre entre les riches puissants et les quidams que nous sommes est plus grand qu'entre un Amérindien et un Européen. On suit, à travers son écriture, cette évolution.
Une lecture agréable et qui m'a permis d'être une voyageuse en chambre.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai adoré le format "cartes postales" de ce livre. Chaque chapitre se déroule dans un lieu différent, et l'auteur multiplie les anecdotes, en sautant du coq à l'âne.

Même si j'ai un intérêt plus marqué pour les parties sur le Japon et la Corée, j'ai adoré découvrir tous ces endroits.

Ce livre m'a rappelé pourquoi j'aime tant voyager. Pas tant pour visiter des tas de lieux touristiques, mais pour découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles cultures, et surtout, me découvrir moi-même.
Commenter  J’apprécie          20
Julien Blanc-Gras est un voyageur professionnel, qui a écumé la planète et ses divers rades pour le compte de magazine et la publication de plusieurs récits de voyages.

Il a repris dans ce recueil plusieurs articles déjà publiés dans des revues ; nous présentant ainsi un résumé de sa vie de globe trotter. Franchement, ce n'est pas toujours très intéressant. Quelques anecdotes sympas, deux ou trois analyses instructives, des reportages au ton un peu officiel malgré les traits d'humour et de dérision..
Peut être que la recherche d'humour et de dérision l'empêche parfois de regarder et de nous faire partager, comme un masque sur la réalité qui ne permet de voir qu'une dimension.
Commenter  J’apprécie          20
Premier coup de coeur de 2022: 36 cartes postales des 4 coins de la planète par un joyeux voyageur mi-journaliste mi-touriste. Julien Blanc-Gras n'est pas un donneur de leçons ni un lanceur d'alerte. Il voyage, filme, raconte et apporte un point de vue chargé d'humour et d'alcool. Il fait ce qui nous manque à nous, profs d'histoire-géo, de la géographie sensible et immersive. J'ai appris un tas de choses passionnantes sur l'Afrique et fait une mise à jour de mes connaissances (et clichés) à travers sa peinture très pertinente du cinéma nigérian et de ses perspectives économiques et culturelles. J'ai beaucoup appris et beaucoup ri. J'ai désormais envie de visiter... Téhéran. J'vous jure !
Commenter  J’apprécie          20
Julien Blanc-Gras voyage, Julien Blanc-Gras écrit... on peut donc raisonnablement le classer dans la catégorie des écrivains-voyageurs.. Encore un...ce n'est pas pour me déplaire... Sauf qu'il est quand même très spécial ce JBG... N'attendez pas qu'il vous raconte de beaux paysages, n'escomptez pas de longues descriptions autocentrées et stéréotypées... bien au contraire, par ce récit, il réhabilite la carte postale en réintroduisant à juste titre, la raison d'être de ce mode épistolaire d'antan : la carte postale dit : "Je pense à vous", les réseaux sociaux véhiculent le "regardez-moi" !
Ah ça, il pense à nous et à notre santé car si on en juge par le temps passé à rire, à la fin de cette lecture, je dois en déduire que je suis en EXCELLENTE SANTE, j'ai même dû rattraper quelques années !
Le parti pris de Julien Blanc-Gras est de raconter le monde par des situations insolites, par des anecdotes, par des rencontres parfois bien arrosées, par l'usage du monde (référence à un autre célèbre écrivain voyageur...), bref, par le détail et surtout par l'ironie et le 2nd degré sans être jamais méchant !!
Ainsi, c'est une 30aine d'instantanés de voyages n'excédant pas 4, 5 pages (à quelques exceptions près) qu'il nous partage, de la Patagonie à la Corée du Nord (oui! il a réussi l'exploit d'aller en Corée du Nord !), du Chili au Texas ... Si c'était simplement drôle ce serait déjà une réussite en soi, mais c'est en plus très bien écrit, une écriture au service de son ironie certes mais qui par moments touche car l'air de rien, il dit beaucoup de choses sur certains pays que nous avons l'habitude de voir sous l'angle de reportages journalistiques bien léchés ou qui à l'inverse peuvent donner des représentations négatives : découvrir l'Iran, par exemple, par la générosité de ses habitant, à 4000m d'altitude sur des skis, ravitaillé en fioles de gniole en loucedé (l'alcool étant passible de la peine de mort) et entouré de couples qui peuvent se dévoiler (dans tous les sens du terme) sans risquer la prison, ne relève pas, il faut le dire, du commun !
A l'inverse, il ne ment pas sur la "marchandise", si un pays n'est pas à la hauteur de sa réputation, il le dit ou trouve un moyen de nous rendre le séjour agréable. Les passages à Valparaiso au Chili ou à Zanzibar sont excellents !
Je ne connaissais pas cet "envoyé UN PEU spécial", je me suis précipité sur ses précédents ouvrages !
Commenter  J’apprécie          20
Voici le retour du voyageur prodigue. Conscient d'être à la fois critique et acteur d'un tourisme débordant et d'une mondialisation galopante, il nous envoie ses cartes postales de la planète entière. Décalé, corrosif, mais toujours terriblement humain!
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (342) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
605 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}