Hélas ! Mille fois hélas ! Cet essai me confirme :
- Que je serai raciste quoi que je fasse et ce, jusqu'à la fin des temps...
- Que, peut-être, si je bats ma coulpe avec suffisamment d'ostentation et d'humiliation je pourrais bénéficier d'une bienveillance minimum.
- Que, si je mets plein de points dans les noms communs et les accords, pour bien faire remarquer que je me conforme à la lettre aux recommandations de l'écriture inclusive, j'aurais droit à un hochement de tête appréciateur de la part de mes correcteurs (quitte à devenir illisible et même si je l'utilise mal, mes fautes seront regardées avec indulgence. Hallelujah !).
- Que si je respecte totalement et sans discussion possible la fragilité mentale des racisés (Oups, que sous-entends-je ?) et leur évite la moindre micro-agression quelle qu'elle soit, je pourrais éviter d'être ostracisée, à condition, bien sûr que j'arrive à tenir sur la durée.
- Que si je me reconnais complice objective, en qualité (qualité, est-ce le bon mot ?) de femme blanche de plus de cinquante ans (descendante de paysan auvergnat et de femme de ménage périgourdine), de tous les marchands d'esclaves (blancs, of course) et des membres du KKK lyncheurs d'esclaves Noirs (ne pas oublier la majuscule), mes origines me seront éventuellement pardonnées.
Le journal
Le Figaro, fait état dans un article du 21 janvier de certains contenus des nouveaux oraux dans l'admission en 2è année des étudiants en médecine :
"Voici un exemple de sujet délirant de l'épreuve de «mise en situation» de l'université de Paris : «Dans un musée, on voit une enseigne d'une ancienne chocolaterie du XVIIIe siècle avec un domestique noir qui sert sa maîtresse blanche. le nom de la chocolaterie est “le nègre joyeux”. Qu'en pensez-vous?». Il s'agit pourtant bien d'un sujet censé évaluer si les étudiants «disposent des compétences nécessaires pour accéder aux formations de médecine», selon le décret.
Et pourtant, toute cette folie se répand dans l'université, certaines entreprises, la publicité, voire l'école.
En conclusion
"Les concepts racialistes sont des concepts révolutionnaires qui se font passer pour réformistes, mais engendrent en fait une société nouvelle, radicalement conflictuelle, et qui devient incapable d'envisager, même théoriquement, un authentique monde commun"
"Rien n'importe plus que de constituer sur son propre territoire une majorité nationale sûre d'elle-même et disposant d'une prépondérance démographique telle que son statut ne soit jamais fondamentalement remis en question".
Ce qui me semble du simple bon sens pourra paraître une horreur pour d'autres et pourtant !!!
Mathieu Bock-Côté est brillant, sans conteste et même s'il écrit comme il parle, à toute allure, sans respiration et parfois se répète, son diagnostic est terrifiant et ce n'est pas une hyperbole.