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EAN : 9782204116367
299 pages
Le Cerf (28/03/2019)
3.82/5   36 notes
Résumé :
Le philosophe québécois, pourfendeur du multiculturalisme, interroge ici le politiquement correct, la pensée unique et l'empire auto-consacré du Bien.
Et si nous lisions l'actualité du monde à l'envers ? Et si la bienpensance n'était pas l'antidote mais la cause de la crise que traversent les démocraties occidentales ? Et si, par-delà les colères sociales, les silences qu'une minorité impose à la majorité alimentaient la contestation populaire ?
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un livre sur la pression qu'exerce le politiquement correct dans notre société.

Il indique comment certains penseurs, et leurs acolytes, essaient d'imposer leurs vues sur différentes notions sans discussion possible. Quand c'est rendu que certains mots sont jugés plus sévèrement que des actes de violence physique, il y a un problème.

L'essai aborde plusieurs points intéressants, mais je l'ai trouvé assez faible sur le contenu avec la mise en avant d'un style littéraire plutôt ampoulé et rébarbatif.

Intéressant, sans plus.
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J'ai découvert Mathieu Bock-Côté sur Internet, et je l'ai trouvé immédiatement très intéressant : expression orale remarquable, idée juste, esprit ouvert, culture générale admirable, et évidemment une passion du Québec qui rajoute à ses convictions souverainistes une dimension passionnelle galvanisante. J'ai donc voulu le connaître plus en profondeur en abordant son dernier ouvrage, « L'empire du politiquement correct ».

Son livre est agréablement surprenant. le titre de l'ouvrage m'avait laissé penser que l'objet d'étude serait concentré sur les dérives actuelles de la bien-pensance et de la censure idéologique. Mais l'auteur va bien plus loin : il propose une définition philosophique de la droite et de la gauche, analyse le clivage opposant les deux, explore le rôle des médias dans la société actuelle, s'interroge sur l'état de la démocratie, livre une critique du multiculturalisme et dresse un éloge du nationalisme et du patriotisme. Tout cela n'étant pas pour me déplaire, j'ai apprécié la dimension exhaustive profonde de son ouvrage que je n'avais pas prévu, qui de plus est communiquée avec une écriture percutante.

Le texte est par ailleurs bien construit, les répétitions sont occasionnelles mais nécessaires, le propos est clair et la pensée de l'auteur est parfaitement déployée. MBC sait transmettre ses convictions politiques, et encourage la jeunesse conservatrice à s'imposer dans un monde qui ne leur est pas franchement favorable ; il a contribué à l'enrichissement de ma pensée politique, à l'affinement de la vision de la droite conservatrice, et à la réaffirmation de ma méfiance vis-à-vis de l'aseptisation de la société et de l'esprit de culpabilisation et de repentance ambiant.

On pourrait cependant critiquer l'omniprésence de citations, de références et de renvoi aux notes, qui perturbe parfois la lecture. L'auteur frise parfois la victimisation, mais arrive tout de même à se reprendre pour affirmer son esprit combatif.
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Tonton a lu des livres et il en parle trop fort pendant les dîners familiaux.

Il m'est plusieurs fois arrivé que l'un ou l'autre de mes amis me transmette un billet d'opinion signé Bock-Côté.
Bien évidemment, ses avis sont souvent à contresens d'une forme dénoncée de bien-pensance, en tout cas celle qui se déploie dans les médias dits généralistes.
Alors, que l'on soit d'accord ou pas avec Mathieu Bock-Côté, ça fait du bien à lire, c'est rafraîchissant, parce que cela éclaire autrement et il est toujours sain d'avoir plusieurs points de vue afin de se créer le sien.
Mais ce sont juste des billets d'opinion.

C'est donc avec curiosité et plaisir que j'ai ouvert ce livre, le premier que je lis de lui, avec l'espoir d'aller plus loin dans le développement de sa pensée, celle du chevalier pourfendeur de bobos Bisounours émotifs qui nous entraînent en chantant dans une chute sans fin de la civilisation, la belle et grande civilisation, la seule, l'unique, celle de Mathieu Bock-Côté.

Chute il y a.
Et c'est sur le développement même des idées que le bât blesse, voire meurt dans un affreux gargarisme émis par un adepte gravement blessé de la civilisation, la vraie, la seule et l'unique, celle de Mathieu Bock-Côté.

J'attendais des arguments.
J'attendais un développement des idées.
Je crois que j'attendais de la superbe et même un peu d'humour conservateur.
J'attendais une mise à mort de la gauche qui a trahie la civilisation (la vraie, la seule etc).

Eh ben non.
Non seulement l'auteur s'écoute écrire (ce n'est pas très grave) mais surtout, il commet l'erreur fondamentale de plusieurs fois opposer son ressenti à d'autres ressentis sans les contrer par une froide démonstration.
Devenant lui-même émotif, il se targue plusieurs fois d'avoir, lui et lui seul, une connaissance exacte de ce qu'est le réel.

(Les phrases démarrant par « on sait bien que… » pleuvent comme un mois de février dans le Finistère.
Mona Chollet fait pareil dans Sorcières et c'est réellement dommage.)

Et puisqu'il sait ce qu'est le réel, comment pouvons nous nous opposer à lui ?
Eh bien, vous l'aurez deviné, on ne le peut pas.
Puisqu'il sait, les autres ne savent pas.

Voilà, question argumentaire, c'est court et même pas mal malhonnête mais surtout, c'est l'emploi quasi stricto sensu des outils propagandistes qu'il dénonce (à juste titre) chez ses ennemis, les ennemis de la civilisation, la vraie, la seule, l'unique, celle de Mathieu Bock-Côté.

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Est-il encore possible de débattre ?
Dérapage, dérive, diabolisation : ces termes sont récurrents dans le lexique politique contemporain. Ils révèlent l'existence d'une orthodoxie idéologique au coeur de l'espace public, à laquelle il vaut mieux se plier si on veut s'y faire valoir et participer à la conversation civique.
Dans ce livre, l'auteur pense la radicalisation du régime diversitaire devant sa remise en question.
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a lire
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le but de la démocratie n’est pas de s’entendre mais de savoir se diviser.
ALFRED SAUVY
L’esprit du libéralisme bien compris apprend aux hommes à tolérer ceux qui ne pensent pas comme eux mais qui vivent avec eux, et rappelle à chacun que ses convictions, aussi ardentes soient-elles, ne réfèrent, du point de vue de l’économie générale de la cité, qu’à une doctrine parmi d’autres. Non pas que tout soit relatif. Mais il faut toujours contenir en soi la tentation du fanatisme. Si la politique et la morale ne sont pas étrangères l’une à l’autre, on ne saurait les fondre dans une seule catégorie sans les dénaturer mutuellement.
Cela ne veut pas dire que les camps politiques en présence ne chercheront pas à exercer une hégémonie sur l’espace public. La politique est conflictuelle et passionnelle et on ne saurait l’arracher complètement aux rapports de domination, mais on peut faire ce qu’on peut pour qu’elle ne s’y réduise pas. La vie politique est le domaine privilégié de l’impureté et les idées s’y mêlent toujours aux passions. C’est aussi le domaine de l’incarnation : les idées s’y affrontent à travers les hommes qui les portent et s’en réclament. La vie politique, autrement dit, ne saurait se réduire à une simple opposition entre doctrines concurrentes. La diversité des idéologies croise celle des tempéraments, sans s’y superposer. La bête humaine n’est pas une créature apaisée, et la diversité irréductible des caractères fait en sorte qu’on trouve en toute société des hommes faits pour le pouvoir et d’autres pour la contestation, des conservateurs et des aventuriers, des idéalistes et des nihilistes. Des forces la traversent, des passions la meuvent : certaines périodes historiques sont froides, d’autres sont brûlantes. Plusieurs sont tièdes. Si les hommes sont faits pour vivre ensemble, ils ne sont pas faits pour s’entendre.
Éloge du conflit civilisé p. 265-267
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Il est des auteurs réjouissants. Sans doute pas en raison du diagnostic lucide et limpide qu’ils portent sur notre société bobo-féministo-diversitaire et sur le grand masochisme occidental, mais par leur truculence, leur humour et la fraîcheur revigorante de leurs idées, qui surpasse aujourd’hui de très loin les vieilles rengaines moisies d’une gauche perdue entre social-libéralisme puritain et tiers-mondisme écolo-marxisant. Parmi eux, sans aucun doute, un jeune sociologue québécois rondouillard et rigolard, Mathieu Bock-Côté, excellent client de surcroît pour les chaînes de télévision françaises, qui l’ont régulièrement invité à commenter, ces derniers mois, les turpitudes de la vie politique hexagonale. Qu’on ne s’y trompe pas : M. Bock-Côté n’est pas un journaliste, il ne s’autorise pas la médiocrité du prêt-à-penser. S’il peut passer au premier abord pour un polémiste – assez retors d’ailleurs, toujours prêt à asséner à ses contradicteurs les arguments les plus imparables, avec l’accent sympathique et musical des rives du Saint-Laurent – il faut se plonger plus attentivement dans ses écrits pour y découvrir un penseur, un vrai.

On commencera avec Le multiculturalisme comme religion politique, véritable bréviaire pour tout conservateur qui souhaiterait comprendre pourquoi il doit raser les murs quand les « progressistes » (vous savez, ceux qui défendent pêle-mêle et de manière totalement inconditionnelle les droits des musulmans, des Noirs, des Roms, des lesbiennes, des gays, des trans, le droit à l’enfant et à l’euthanasie, la parité, l’identité de genre et j’en passe, ceux qui trouvent qu’il faut virer les mâles blancs du pouvoir, de l’entreprise, des médias, etc.) les plus imbéciles ont droit de cité partout et à longueur de temps. Une véritable généalogie du masochisme occidental, une histoire de l’omni-tolérance suicidaire et du triomphe des minorités comme résurgences d’un prolétariat dont l’embourgeoisement lui a fait oublier la révolution. Un travail abondamment référencé – marque d’une rigueur universitaire très anglo-saxonne –, indemne d’approximation, solide, éclairant, une vision distanciée d’un Occident européen avide de sa propre perte, désireux jusqu’à l’orgasme de disparaître dans la mélasse multiculturelle, dilué dans la masse de nouveaux gènes conquérants et hostiles à la blancheur, en rémission de ses péchés millénaires.

Et voici que l’auteur nous livre un nouvel opus tout aussi talentueux, intitulé L‘Empire du politiquement correct.
En effet, parmi les armes que les masochistes bien-pensants utilisent à longueur de L’Obs, de France Culture et de BFMTV, il y a le politiquement correct, l’art de disqualifier préventivement toute contradiction idéologique par le travestissement linguistique de la vérité ou encore, pour le dire plus simplement, l’art de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Qu’on en juge par deux exemples récents : si la multiplication des marques de haine antisémite est aujourd’hui avérée, nous disent les habituels médias et intellectuels subventionnés, c’est parce que la France a redécouvert l’antisémitisme. Ah bon ? Ne serait-ce pas plutôt, principalement, du fait de l’intolérance arabo-musulmane et de la chienlit qui règne dans les cités ? Pas du tout ! Attention aux amalgames qui conduisent à l’islamophobie et, comme toujours, à Hitler (le fameux point Godwin). La focalisation bien-pensante de l’attention sur la question générale de l’antisémitisme occulte ici une vérité dérangeante et même, si besoin, déplace sa frénésie moralisatrice vers la prévention du populisme, un comble !
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Il est des auteurs réjouissants. Sans doute pas en raison du diagnostic lucide et limpide qu’ils portent sur notre société bobo-féministo-diversitaire et sur le grand masochisme occidental, mais par leur truculence, leur humour et la fraîcheur revigorante de leurs idées, qui surpasse aujourd’hui de très loin les vieilles rengaines moisies d’une gauche perdue entre social-libéralisme puritain et tiers-mondisme écolo-marxisant. Parmi eux, sans aucun doute, un jeune sociologue québécois rondouillard et rigolard, Mathieu Bock-Côté, excellent client de surcroît pour les chaînes de télévision françaises, qui l’ont régulièrement invité à commenter, ces derniers mois, les turpitudes de la vie politique hexagonale. Qu’on ne s’y trompe pas : M. Bock-Côté n’est pas un journaliste, il ne s’autorise pas la médiocrité du prêt-à-penser. S’il peut passer au premier abord pour un polémiste – assez retors d’ailleurs, toujours prêt à asséner à ses contradicteurs les arguments les plus imparables, avec l’accent sympathique et musical des rives du Saint-Laurent – il faut se plonger plus attentivement dans ses écrits pour y découvrir un penseur, un vrai.

On commencera avec Le multiculturalisme comme religion politique, véritable bréviaire pour tout conservateur qui souhaiterait comprendre pourquoi il doit raser les murs quand les « progressistes » (vous savez, ceux qui défendent pêle-mêle et de manière totalement inconditionnelle les droits des musulmans, des Noirs, des Roms, des lesbiennes, des gays, des trans, le droit à l’enfant et à l’euthanasie, la parité, l’identité de genre et j’en passe, ceux qui trouvent qu’il faut virer les mâles blancs du pouvoir, de l’entreprise, des médias, etc.) les plus imbéciles ont droit de cité partout et à longueur de temps. Une véritable généalogie du masochisme occidental, une histoire de l’omni-tolérance suicidaire et du triomphe des minorités comme résurgences d’un prolétariat dont l’embourgeoisement lui a fait oublier la révolution. Un travail abondamment référencé – marque d’une rigueur universitaire très anglo-saxonne –, indemne d’approximation, solide, éclairant, une vision distanciée d’un Occident européen avide de sa propre perte, désireux jusqu’à l’orgasme de disparaître dans la mélasse multiculturelle, dilué dans la masse de nouveaux gènes conquérants et hostiles à la blancheur, en rémission de ses péchés millénaires.

Et voici que l’auteur nous livre un nouvel opus tout aussi talentueux, intitulé L‘Empire du politiquement correct.
En effet, parmi les armes que les masochistes bien-pensants utilisent à longueur de L’Obs, de France Culture et de BFMTV, il y a le politiquement correct, l’art de disqualifier préventivement toute contradiction idéologique par le travestissement linguistique de la vérité ou encore, pour le dire plus simplement, l’art de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Qu’on en juge par deux exemples récents : si la multiplication des marques de haine antisémite est aujourd’hui avérée, nous disent les habituels médias et intellectuels subventionnés, c’est parce que la France a redécouvert l’antisémitisme. Ah bon ? Ne serait-ce pas plutôt, principalement, du fait de l’intolérance arabo-musulmane et de la chienlit qui règne dans les cités ? Pas du tout ! Attention aux amalgames qui conduisent à l’islamophobie et, comme toujours, à Hitler (le fameux point Godwin). La focalisation bien-pensante de l’attention sur la question générale de l’antisémitisme occulte ici une vérité dérangeante et même, si besoin, déplace sa frénésie moralisatrice vers la prévention du populisme, un comble !

Deuxième exemple saillant : une transsexuelle se fait agresser, devant les caméras, par un type qui porte sur ses épaules un maillot algérien et, bien sûr, ce n’est pas du tout la marque d’un machisme communautaire. Ce sera plutôt la preuve que la société française est transphobe, il faudra d’ailleurs réfléchir à une marche blanche (encore un comble !) contre l’homo/transphobie, à laquelle se joindront SOS racisme et la Ligue des droits de l’homme, etc.

Les bobo-gaucho de 68 ont perdu la tête, quand leurs parents avaient perdu la guerre. Mais ils sont toujours là, plus aveugles et sourds que jamais, à lire le monde contemporain avec un kaléidoscope de Pif-Gadget (Les Éditions Vaillant, financées naguère par le parti communiste). Mathieu Bock-Côté les identifie, les décrypte et les ridiculise. C’est salutaire.

Pour qui n’en serait pas convaincu, il suffit par exemple de lire L’Obs du 14 avril.

Page 5, l’éditorial de Natacha Tatu, intitulé Plaie Vive, nous explique une fois de plus qu’il est temps que la France « reconnaisse sa responsabilité » dans le génocide des Tutsis au Rwanda (et donc, sans doute, s’excuse aux yeux du monde, organise des commémorations, produise des lois mémorielles et offre quelques millions de dollars d’indemnisation ; puis se retire de sa zone d’influence pour y laisser s’installer les Américains qui, eux, sont vierges de tout crime supposé, comme le génocide des Indiens, Hiroshima, la ségrégation des Noirs ou les guerres de Bush-Cheney). Responsabilité, oui, pour avoir été le seul pays à accepter d’intervenir sous mandat ONU quand tous les autres s’en foutaient et pour avoir grandement limité la casse. Du reste, comme toujours lorsque l’on juge avec 25 ans de recul une tragédie de cette ampleur, les interprétations diffèrent largement. Et la perfection n’est pas de ce monde, surtout pas quand on est un militaire blanc au milieu de hordes d’hommes devenus bêtes sauvages, avides du sang des autres. Encore un peu et l’on viendra nous expliquer que les Français ont commis le génocide eux-mêmes. Les intellectuels de salon jugent et condamnent, les fesses sur leur canapé : quel courage !

Une écœurante résonance de ce France-bashing est à voir actuellement, dans plusieurs langues, sur France 24, la vitrine de notre pays à l’étranger (signalons au passage que les présentateurs de cette chaîne sont à une écrasante et indécente majorité des femmes : choix idéologique ? Qui s’en offusque, puisqu’il est politiquement correct), sous la forme d’un documentaire dont il n’est même pas besoin de vous livrer ici les conclusions…

Dans de nombreux pays, l’à-plat-ventrisme de la France étonne et parfois même consterne. Nos « amis » américains ne nous appellent-ils pas affectueusement surrender monkeys (singes capitulards) ? Sortira-t-on un jour de cette spirale décliniste infernale ? Il est permis d’en douter. Le 25 mars dernier, une représentation des Suppliantes d’Eschyle, à la Sorbonne, a été empêchée par des activistes de la Ligue de Défense noire africaine, au motif de « racialisme ». En effet, l’utilisation de maquillage noir par le metteur en scène Philippe Brunet a été perçue comme une allusion à certaines pratiques festives, visant à ridiculiser les Noirs dans certains États du sud des États-Unis. Au nom de « l’appropriation culturelle » – encore une connerie triomphalement importée des États-Unis –, seuls les Noirs ont le droit de parler des Noirs, et de s’en moquer le cas échéant, les Juifs des Juifs, etc. On ne dira pas bien sûr qu’en revanche tout le monde peut cracher sur les Blancs.

Au nom du politiquement correct, il est donc permis de se demander si, demain, nous aurons encore le droit de cirer nos chaussures…

Frédéric G. Philip
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[...] on comprend que toute forme d'attachement marqué à ce qui passe pour le monde d'hier relève désormais du désordre psychiche.
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Cette fragmentation infinie de la subjectivité est visible dans l'acronyme LGBTQI+, qui semble appelé à s'étendre en mobilisant toutes les ressources de l'alphabet [...]
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Videos de Mathieu Bock-Côté (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mathieu Bock-Côté
Mathieu Bock-Côté plébiscite sur CNEWS la réédition du livre de Paul Yonnet paru en 1993 "Voyage au centre du malaise français", l'antiracisme et le roman national, préface de Marcel Gauchet, postface d'Eric Conan.
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