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EAN : 9782764621103
Boréal (30/11/-1)
3.95/5   64 notes
Résumé :
Avec sa manière inimitable, sur le ton de la confidence, Serge Bouchard jette un regard sensible et nostalgique sur le chemin parcouru. Son enfance, son métier d’anthropologue, sa fascination pour les cultures autochtones, pour celle des truckers, son amour de l’écriture.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« C'est un homme fascinant. Certains de ses textes sont de véritables petits bijoux. »
Hugues Beaudoin - Radio-Canada/Bernier et cie

« Une grande réflexion et un talent de conteur! »
Louis-René Baudin - Radio CIBL

«C'était au temps des mammouths laineux dépeint avec beaucoup de sensibilité, et un peu de nostalgie, l'évolution d'un regard toujours plus fasciné par l'autre.»
Alain Lessard - Nuit blanche, Numéro 126, printemps 2012

«Chibougamienne», un récit de voyage dans le Nord, éclaire la quintessence de la manière Bouchard, cet anthropologue pop qui reprend le fil de son monologue intérieur dès qu'il met en marche le moteur de son camion. Un drôle de moineau qui se mire, et se reconnaît, dans le métal ondulé d'une bâtisse bancale, dans l'asphalte détérioré d'une route de campagne ou dans les cernes d'une serveuse de restaurant anonyme.
Dominic Tardif - Voir

« À travers les 25 textes qui nous racontent des histoires et son histoire, on aime retrouver sa pensée buissonnière, son art consommé de communicateur, sa curiosité insatiable et son humour toujours présent, même lorsqu'il relate les moments difficiles de sa vie. »
Betty Achard – le Bel Âge

« Dans la vingtaine d'essais rassemblés dans ce recueil, Serge Bouchard garde ses lunettes d'anthropologue pour décrire le réel, mais il adopte, davantage que dans ses ouvrages précédents, le ton de la confidence. Voilà un livre qui mérite qu'on le lise lentement, pour en apprécier chaque réflexion. Et surtout, pour ne pas gougouliser sa vie. » ****
Pierre Cayouette – L'actualité

« C'est très touchant, absolument magnifique. »
Christine Michaud - TVA / Salut, Bonjour Week-End

« Dès la moitié du premier texte, on est déjà sous le charme de Serge Bouchard, ce conteur infatigable du réel. Portées par son écriture à la fois sympathique, poétique et humoristique, ses réflexions passionnent et invitent à méditer. »
Lisanne Rheault-Leblanc – 7 jours

« Serge Bouchard est quelqu'un qui prend le temps d'expliquer le monde au-delà des apparences. »
Marie-France Bazzo - Télé-Québec / Bazzo.TV

« Bouchard, toutefois, une fois n'est pas coutume, parle surtout de lui, et cela donne les pages les plus belles et les plus émouvantes de son oeuvre. »
Louis Cornellier – le Devoir

« Lire ces chroniques, c'est prendre la décision de penser à soi, redécouvrir l'Amérique et ses peuples, celle d'avant la Conquête et l'hégémonie anglophone. C'est s'attarder auprès d'hommes et de femmes qui ont connu des destins fabuleux. Peut-être aussi, et c'est le plus important, apprendre à voir et à regarder pour trouver un sens à la vie. »
Yvon Paré – Progrès-Dimanche

« Sur le ton de la confidence, l'écrivain anthropologue Serge Bouchard, un communicateur de talent, pose un regard sensible et lucide sur la vie et la société dans C'était au temps des mammouths laineux, un recueil de 25 essais dont la lecture fait beaucoup de bien. »
Marie-France Bornais - Journal de Québec

« Vingt-cinq essais rassemblés comme des petits fossiles qui nous rappellent un monde vraiment pas si lointain, mais dépassé, beau, qui nous ramène à l'essentiel. »
Bis Petitpas - Radio-Canada / Petits pas et grandes pointures

« le livre de Serge Bouchard est fascinant »
Guy A. Lepage – Twitter

« Un livre très précieux. »
Catherine Lachaussée Radio-Canada / Ça me dit de prendre le temps

« Cet ami des bêtes n'en est pas moins un " enseignant ", savant volontairement égaré à l'école primaire de la vie, cette vie dont il observe avec rigueur la plus infime des manifestations. Dans ce Mammouths, il est question de la vie, champ premier des sciences dites humaines, mais aussi de la mort.»
Daniel Lemay – La Presse

« Il y a des livres qui sont comme des amis. le dernier livre de l'anthropologue Serge Bouchard, C'était au temps des mammouths laineux, est de ceux-là. Il est constitué de vingt-cinq chroniques d'humeur déjà parues à droite, à gauche entre 2004 et 2011. »
Didier Fessou – le Soleil

« Ce livre, c'est un petit moment hors du temps. »
Bruce Gervais Radio-Canada / Des matins en or

« Des interrogations toujours pertinentes. Des textes absolument fascinants. »
François Beauregard Temps libre / Radio Ville-Marie
www.radiovm.com

« C'est un récit nostalgique sans l'amertume, sans les regrets, que nous livre Serge Bouchard, qui a su bien vieillir, avec le courage de la lucidité et la douleur de la sensibilité. Avec l'indignation collée aux flancs aussi. Bouchard livre son récit de vie par petites tranches fines. »
Josée Blanchette – le Devoir

« Il y a dans ce livre des pistes de questions qui sont formidables. C'est beau, c'est touchant. »
Catherine Perrin - Radio-Canada / Médium large
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J'ai un apriori contre les chroniques rassemblées dans un recueil. Elles perdent, selon moi, l'impact qu'elles ont eu en tant que chroniques, reflets d'une actualité, billet d'humeur du moment; le recueil me semble de surcroît une façon de tirer tout le jus financier d'un écrit qui n'aurait dû être que celui de l'éphémère. C'est donc à reculons que je me suis engagée dans cette lecture proposée dans le cadre du club de lecture auquel j'appartiens. Force m'est pourtant de constater que j'ai eu un certain plaisir à lire plusieurs d'entre elles tant l'écriture est évocatrice sur des sujets qui me touchent: l'absurdité de la modernité, l'inéluctabilité de la mort pour n'en citer que deux. Lorsque Bouchard cependant s'enfonce dans ses sujets de prédilection que sont les cultures amérindiennes, j'avoue décrocher car le propos d'un spécialiste passionné par son sujet prend le pas sur celui du vulgarisateur que l'auteur sait aussi être.
Du fait que les chroniques n'ont pas été écrites pour faire un tout mais choisies a posteriori, il a quelques redites qui lassent; mais, dans l'ensemble, je n'ai pas eu l'impression de perdre mon temps même si mes choix de lectures se portent en général vers des oeuvres plus littéraires.
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Ce recueil de courts essais est très éclectique, s'attachant à la mort, au temps qui passe, à la sagesse des arbres, à l'occultation des Amérindiens. Bouchard est un sage à la plume poétique et profonde. Anthropologue de formation il a développé une connaissance et un amour quasi inconditionnel des autochtones et du pays. Sa vision très particulière du monde se dévoile peu à peu au fil de ces textes qui dénotent une réflexion profonde sur différents sujets. Son texte « La mort est un chat » relatant les dix années de lutte contre le cancer de sa première femme est sans aucun doute l'écrit qui m'a le plus touché du livre et de tout ce que j'ai pu lire à ce sujet. Sa connexion à la nature transparaît et l'inspire également tout au long des ses écrits. En épilogue il rend un hommage senti à Bernard Arcand , ami et collègue avec qui il a longtemps collaboré. Bref j'ai découvert ici un auteur inspirant, un philosophe moderne sans prétention qui en prime, possède une plume remarquable.
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Ce recueil de chroniques couvrant un peu plus de dix ans (de l'an 2000 au début des années 2010) est un authentique plaisir de lecture. Où Serge Bouchard, dans une veine certes nostalgique mais pas du tout passéiste, égrène ses souvenirs, son parcours, ses réflexions sur l'état du monde.
Intelligemment divisé en quatre parties (Textes autobiographiques sur son parcours - réflexions sur la mort de proches - L'histoire du point de vue des oubliés - Notre rapport à la Nature et au temps qui passe), l'auteur y fait preuve d'une grande culture et d'une curiosité insatiable pour les sujets les plus divers.
La plume est alerte, le propos humaniste, l'amour et le respect pour son prochain transpire à chaque page. Et l'on a qu'une envie : creuser les multiples pistes que cet anthropologue de métier et de passion évoque à chaque chronique, découvrir la riche culture des Premières Nations (dont il fut un amoureux et ardent défenseur), partir à la recherche de ces lieux et personnages oubliés par l'Histoire.
Un livre précieux, un compagnon de voyage et de vie, même – et peut-être paradoxalement surtout – lorsqu'il évoque la mort et le deuil.
Ma première lecture de Serge Bouchard en appelle certainement bien d'autres.
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Serge Bouchard, lui-même, se définit comme un mammouth laineux : né en 1947 dans une famille modeste de l'Est de la ville de Montréal, cet anthropologue atypique a mené sa carrière de façon non conventionnelle et livre, avec cette série d'essais, ses impressions sur la vie moderne et celle des temps révolus. Amoureux fou du Grand Nord canadien et québécois et des peuples autochtones qui y habitent et possédant tout l'art du conteur, l'auteur se montre convaincant dans ses argumentaires sur la place de la technologie dans nos vies et sur notre piètre relation avec la nature. On sent beaucoup de nostalgie et de mélancolie dans certains de ses écrits, d'où l'intérêt de lire cet ouvrage à petites doses.
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
« Je suis un grand-père du temps des mammouths laineux, je suis d’une race lourde et lente, éteinte depuis longtemps. Et c’est miracle que je puisse encore parler la même langue que vous, apercevoir vos beaux yeux écarquillés et vos minois surpris, votre étonnement devant pareilles révélations. Cela a existé, un temps passé où rien ne se passait. Nous avons cheminé quand même à travers nos propres miroirs. Dans notre monde où l’imagerie était faible, l’imaginaire était puissant. Je me revois jeune, je revois le grand ciel bleu au-delà des réservoirs d’essence de la Shell, je me souviens de mon amour des orages et du vent, de mon amour des chiens, de la vie et de l’hiver. Et nous pensions alors que nos mains étaient faites pour prendre, que nos jambes étaient faites pour courir, que nos bouches étaient faites pour parler. Nous ne pouvions pas savoir que nous faisions fausse route et que l’avenir allait tout redresser. Sur les genoux de mon père, quand il prenait deux secondes pour se rassurer et s’assurer de notre existence, je regardais les volutes de fumée de sa cigarette lui sortir de la bouche, par nuages compacts et ourlés. Cela sentait bon. Il nous contait un ou deux mensonges merveilleux, des mensonges dont je me rappelle encore les tenants et ficelles. Puis il reprenait la route, avec sa gueule d’acteur américain, en nous disant que nous étions forts, que nous étions neufs, et qu’il ne fallait croire qu’en nous-mêmes. »
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Nous n'avions pas d'ordinateur, pas de parents pour jouer, pas d'intervenants pour nous encadrer, pas de moniteurs. Il n'y avait pas de téléphone cellulaire, il n'y avait pas de téléphone sans fil. Nous ne téléphonions pas . Je ne souviens pas avoir eu une conversations avec un ami.
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Et mes enfants de demander: que faisiez-vous sans Wi-Fi, sans iPod , sans chaînes câblées spécialisées, sans video dans l'auto, sans jeux d'ordinateur, sans Internet , sans cinéma 3D ? Je leur réponds que ne me souviens plus très bien . Nous ne faisions rien de spécial; nous faisions beaucoup de vélo en été , cela je le sais, sans masque ni aucune surveillance.
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Je dis souvent à mes petits-enfants,et à ma fille aussi, encore jeune et toute petite , qu'il fut un temps où les ordinateurs n'existaient pas. Je leur explique que ce temps-là , j l'ai connu.Oui, mes enfants , mes beaux petits-enfants, j'ai vécu dans un monde sans touche ni écrans.
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Les jeunes ne font rien par eux-mêmes et jamais ils ne feront confiance à leur cerveau comme ils le font avec le clavier de leur ordinateur . Autrement-dit, ils pensent avec leur instrument, ils parlent comme avec leur instrument, ils ont intégré l'intelligence artificielle comme leur propre intelligence , et cela donne,
en effet, des réunions où les petits ordinateurs dictent le style des échanges.
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LE FACEBOOK DE MONTAIGNE

Marcher fait réfléchir, surtout lorsque personne n'est là pour nous distraire:
il faut que le promeneur soit solitaire. Il est bon de se taire puisque ne pas parler favorise le discours de l'âme qui déambule en même temps que le corps qu'elle habite. Rousseau parlait de rêveries, de promenades et de solitudes. Montaigne avait le sens de la lenteur : tout branle, y compris la montagne, dont le branlement si lent qu'il est imperceptible, disait-il.
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