Bon, j'avais adoré
En attendant Bojangles, qui m'avait embarquée et émue aux larmes. D'autant que je l'avais découvert par hasard, un peu avant le ramdam médiatique (qui aurait probablement biaisé mon regard), une vraie belle surprise, donc, qui n'arrive pas si souvent. En ouvrant
Pactum salis, je m'attendais à être déçue, puisqu'il y avait peu d'espoir que le résultat soit à la hauteur de l'attente.
Sans être aussi intense que le premier, ce second roman s'en sort plutôt bien, je trouve. Les personnages sont attachants, l'histoire, un peu capillotractée certes, met en lumière une relation complexe de deux solitaires que tout oppose : l'un, agent immobilier superficiel qui s'attache principalement au matériel et à la réussite sociale, l'autre, paludier dans les marais salants de Guérande, adepte des plaisirs simples. Cette "amitié" improbable, tiraillée entre conflits et réconciliation, permettra à tous 2 de sortir de leur zone de confort, et c'est là tout l'intérêt du livre, selon moi.
En filigrane, marqué par quelques chapitres, la découverte d'un corps, qui pose question tout au long du livre sur son lien avec l'intrigue principale.
Si quelques passages m'ont un peu ennuyée, notamment les descriptions bien faites du décor (mais je ne suis pas adepte du style), l'histoire m'a embarquée, et j'ai rapidement rejoint le dénouement, assez surprenant.
En bref, un bon moment de lecture qui, sans me marquer durablement, m'est resté quelques temps en tête.