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3,21

sur 474 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
S'il est un roman dont j'attendais impatiemment la parution c'est bien celui-ci. Deux après En attendant Bojangles (500 000 ex. vendus, traduit dans plus de 30 langues), Olivier Bourdeaut revient sur le devant de la scène littéraire pour tenter de confirmer son talent. Sauf qu'il reste en coulisse à servir le café.

Dire que ce roman est de mon point de vue un authentique ratage est un mot presque doux en fait. Jamais tout au long de ces 250 pages je n'ai retrouvé la patte, le style, l'esprit de l'auteur que j'avais tant aimé jusqu'à le rencontrer, lui faire dédicacer plusieurs exemplaires (ce que je déteste faire), le recommander 500 fois, le faire acheter 358. Bref niveau fan absolu, j'étais bien placé.

Je suis malheureusement passé totalement à côté de ce dernier roman. Je ne suis jamais parvenu à m'accrocher à l'histoire. Dix fois j'ai eu envie de tout lâcher (ça a commencé page 20, ça ne s'est jamais vraiment arrêté), et puis non j'ai repris ma lecture, recommandé par une blogueuse. En attendant un démarrage qui ne vint jamais.

Cette histoire d'amitié entre deux hommes que tout oppose synthétise à merveille le pire de Gavalda, de Legardinier et de Delacourt réunis.

La volonté de l'auteur était de ne pas faire un copycat de Bojangles.

Soit. Mais est-ce vraiment une raison pour servir un brouet pareil ? Mais pourquoi ?

Pourquoi être subitement atteint d'adjectivopathie aigu et de métaphorite généralisée ? Pourquoi faut-il à tout prix enchaîner sans discontinuer les qualificatifs pour chaque élément (décor, personnage, situation) décrit ? Jusqu'à l'overdose ? Pourquoi toujours essayer de tout qualifier ? de trouver le bon mot ? Un peu d'air que diable ! Où est la légèreté ?

On se noie littéralement dans les marais salants guérandais dans une intrigue qui n'a quasiment aucun intérêt si ce n'est de dresser le portrait de personnages caricaturaux (l'agent immobilier en mal de simplicité, le paludier-paysan en mal de reconnaissance sociale, les jolies filles du bord de mer à traces de maillot). Dans ce Bourdeaut-ci, on sombre dans le zéro nuance de Grey. Et même les références musicales pataudes sont habitées par la grâce d'un chroniqueur de Direct 8.

C'est de l'écriture au marteau pilon, sans nuance, sans légèreté, en expliquant tout, racontant tout, sans laisser ni le choix, ni la place au lecteur,

A force de vouloir être là on ne l'attendait pas, l'auteur fini par n'être nulle part.

Ce roman balourd comme un panda du zoo de Beauval, ou lourd tout court comme un parpaing lusophone, m'a littéralement exténué.

De grâce, passez votre chemin

Pactum Salis d'Olivier Bourdeaut aux éditions Finitude, 2018



PS : J'ai lu quelque part que ce roman n'était en réalité pas le second de l'auteur (après Bojangles donc) mais son premier (écrit avant donc mais jamais publié). Sans plus de précision sur la véracité de ce ouï dire.
Lien : https://lepetitpoucetdesmots..
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Bourdeaut Olivier (1980-) – "Pactum salis " – Gallimard/Folio, 2019 (cop. éd Finitude, 2018) – (ISBN 978-2-07-278579-5)

De cet auteur, j'avais lu son premier roman publié en 2015, intitulé "En attendant Bojangles", qui m'avait enthousiasmé (cf recension du 19 septembre 2016).

Quelle déception avec ce deuxième roman !!!
L'écriture est plate, les deux personnages principaux sont des caricatures.

Et surtout : j'ai horreur de ces scènes de beuveries (qui composent ici plus des trois quarts du récit !), encore plus lorsqu'elles sont mises en scène comme des manifestations de "camaraderie virile" révélant des "horizons politico-philosophico-sociologico-insoupçonnés".

Par pur snobisme germano-pratin bobo, Gallimard s'était déjà fourvoyé dans l'édition des saletés commises par un Matzneff, force est de constater que cela ne lui a guère servi de leçon...

Car croiser un type soûl dans la rue, c'est constater l'extrême déchéance d'un être humain... Qu'un auteur se croit malin d'en faire l'éloge est pour le moins consternant, si ce n'est ignoble.

Poubelle.
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Olivier Bourdeaut que j'ai entrevu lors d'une dédicace dans un salon du livre en province présente un aspect fort sympathique. C'est la raison pour laquelle j'ai quelques retenues à descendre en flamme ses ouvrages mais il se consolera avec ses succès. Diantre ! 500.000 exemplaire pour son premier récit, que lui souhaiter de plus ? Sauf que j'ai bien des difficultés à aller jusqu'au bout du très artificiel « en attendant Bojangles » et encore plus à franchir les trois premières pages de « pactum salis ». Style inharmonieux, lourd d'adjectifs redondants et d'adverbes souvent inappropriés, des répétitions en veux-tu en voilà, des phrases bancales et des réflexions absconses qui engendrent auprès du lecteur la question : « mais que veut-il dire au fonds ? » le succès de son premier ouvrage et les commentaires élogieux du second ne manquent pas de susciter en moi maintes interrogations. le lecteur avisé français en général (souvent des enseignants), la critique littéraire et les éditeurs en particulier se montrent sévères devant des artifices d'écriture qui visent à duper quant à la qualité du style. On voit bien chez Bourdeaut qu'il fait « du genre ». Et cela passerait inaperçu ? Etrange !
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Le récit d'une amitié improbable entre deux hommes que tout sépare, aux vies et aux valeurs diamétralement opposées.
Une histoire caustique et cynique que j'ai trouvée plutôt poussive et pénible à lire.
On ne retrouve pas du tout l'ambiance et la poésie de "En attendant Bojangles". C'est très différent.
L'écriture se veut travaillée, précieuse, raffinée dans les descriptions. C'est très artificiel et manque de sobriété, de modestie.
Enfin bref, je n'ai pas aimé.
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C'est avec un pincement au coeur que je vous avoue n'avoir pas apprécié ce roman.

Je connaissais l'auteur pour avoir lu et plus qu'adoré En attendant Bojangles que j'ai trouvé absolument fabuleux, sensible tout en étant emprunt de folie. Bref, je me suis donc précipitée sur ce roman en l'apercevant dans une bouquinerie.

Je l'ai commencé quelques heures plus tard, prête à dévorer évidemment les centaines de pages reliées sur mes genoux.

Le livre commence avec la découverte d'un corps dans des marais salants. Vient ensuite un saut en arrière où l'on raconte la rencontre entre un homme simple qui y travaille au milieu de cette zone humide et un homme, aimant le luxe et qui vit de l'immobilier.

Dès le début je sens que quelque chose ne va pas. J'ai commencé par trouver la structure du texte assez fouillie. J'ai continué avec moins d'enthousiasme mais tout en laissant une chance à chaque phrase. Peine perdue. Je n'ai pas adhéré. Les images étaient balbutiantes, je n'ai pas cru aux personnages, pas crû aux duos du livre, pas aimé la manière dont les femmes sont représentées. J'ai cru entr'apercevoir un peu de folie douce dans les métaphores et comparaisons utilisées mais elles étaient toutefois bancales, selon moi.

Bref, je n'ai pas aimé. Et ça me désole ' chaque fois que ça arrive car je sais qu'il y a des mois de travail et d'investissement derrière chaque livre. Et vous, qu'en avez-vous pensé ?
Lien : https://despagesetdeslettres..
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Quelle déception !!!!!!!
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