La notion de « bonne mère » a évolué au fil du temps. Au XIXe siècle, elle est au foyer et se dévoue pour sa famille, base de la société, voire pour son pays. Au XXIe siècle, elle donne toute son affection à l'enfant, le stimule intellectuellement, assure au niveau professionnel comme familal tout en étant épanouie (merci la pression). La notion de good-enough mother (mère suffisamment bonne) est introduite en 1953 par le pédiatre et psychanalyste britannique Donald Winnicott. Pour le plein épanouissement de l'enfant, il faut une mère qui « n'est ni bonne, ni mauvaise, ni le produit d'une illusion, mais constitue une entité distincte et indépendante ».
En 1980, Élisabeth Badinter publie L'Amour en plus. Histoire de l'amour maternel, XVIIe -XXe siècle, souhaitant montrer que l'amour maternel n'est pas une donnée immuable de la nature, datant l'apparition de l'amour à la fin du XVIIIe siècle et peignant le XXe siècle comme celui de l'« amour forcé ».
Suite à l'hécatombe humaine de la Première Guerre mondiale, une crise démographique se produit. La loi du 31 juillet 1920, qui « réprime la provocation à l'avortement et à la propagande anticonceptionnelle » a pour objectif de relancer la natalité. Cette loi qui associe contraception et avortement est abrogée en 1967.
Le compagnon tout-en-un des enseignant.e.s du secondaire, conçu par Lutin Bazar (@lutinbazar_) en collaboration avec Soline Bourdeverre-Veyssiere (@solineseveiller1379) pour planifier au mieux l'année scolaire 2024-2025.
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