Le 29 avril 1945, Hitler terminait son testament sous les obus soviétiques dans son bunker à Berlin. Ce document connu de tous n'a jusqu'alors été considéré comme l'oeuvre d'un vieux fou, mais
Fabrice Bouthillon en a une lecture très différente. Il démontre que ce testament, fait alors que tous les essais de paix séparée ont lamentablement mais évidemment échoués, est la volonté d'Hitler de passer dans la postérité comme un antéchrist des temps modernes. Acculé au suicide pour éviter la pendaison soit par les Russes, soit par les Américains, Hitler tente par ce testament d'apparaitre comme celui par qui l'âme allemande a été régénérée. Remarquable essai qui met bien en évidence la morale du mal sciemment inventée et mise en application par Hitler et ses sbires, et s'inscrit en faux à la fois contre ceux qui les présentent comme des fous sanguinaires et ceux qui pensent que le nazisme s'est laissé progressivement entrainé dans une spirale mortifère sans volonté préalable.