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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Comme neige au soleil", c'est la grande Histoire de la Grande Guerre, vue depuis le promontoire du Kilimandjaro, planté sur la frontière des colonies d'Afrique orientale, l'allemande et la britannique. C'est aussi la petite histoire de deux familles, l'une anglaise, l'autre allemande, et d'un Américain, tous aux prises avec des événements qui les dépassent. Au début de l'été 1914, personne ne croit réellement à la guerre, ou alors on croit à une petite guerre, à peine quelques échauffourées avant de s'arranger entre gens civilisés. Enfin, ça c'est ce qu'imaginent les Anglais, qui se présentent au combat avec un flegme tout british. Parce que les Allemands, autrement prévoyants et conquérants, font preuve d'une organisation et d'une efficacité bien germanique.

Absurdité de la guerre (pourquoi se bat-on, déjà?), incurie des états-majors (sur quelle plage africaine devons-nous débarquer, damned?), cynisme de la vie (survivre à quatre années de guerre et mourir de la grippe espagnole, un mois après l'Armistice), personne n'en sort indemne. William Boyd n'évoque pas seulement la génération perdue d'hommes morts, estropiés ou brûlés au gaz moutarde, mais aussi les femmes, leurs femmes, victimes collatérales à bien des égards. Et leurs histoires d'amour, compliquées ou favorisées par la guerre. Ou les deux en même temps, dans un triangle amoureux tragique entre jeunes gens victimes de leur immaturité et de la pudibonderie victorienne.

En 1985, Bernard Pivot avait dit de ce roman, dans son émission « Apostrophes », qu'un « lecteur normalement constitué ne peut pas ne pas lire ce livre avec passion », et s'engageait à rembourser tout lecteur déçu. Je dois constater que je ne suis pas une lectrice « normalement constituée », parce que je n'ai pas réussi à me « passionner » pour ce roman. Du même auteur, j'ai bien davantage apprécié « Orages ordinaires » et, dans une mesure un peu moindre, « Brazzaville plage ». Ici j'ai traîné mon ennui au milieu des descriptions de manoeuvres militaires, un peu à l'image des jeunes recrues tuant le temps lors des interminables semaines à bord des bateaux transportant les troupes des Indes en Afrique. Mais bon, en cette fin 2015, 30 ans après « Apostrophes », il y a prescription, et je m'en voudrais d'envoyer une réclamation à Monsieur Pivot.
Lien : http://www.voyagesaufildespa..
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W Boyd est un bon conteur, il sait mêler la guerre vu d'Afrique et vu de l' Angleterre, y ajouter une légère satire de la bourgeoisie anglaise, saupoudrer d'un peu de sexe, distiller le mal de vivre d'un fils qui ne se reconnaît pas dans sa famille, auprès de son père... Tout forme forme un mélange qui nous fait passer un bon moment de lecture mais c'est aussi par moment un peu ennuyant car on ne sait pas se situer par rapport aux sujets du roman.
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Les livres de William Boyd m'enchantent ,j'en ai pas mal dans ma bibliothèque.
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La guerre 14-18 en Afrique orientale avec comme personnages centraux deux frères anglais, Gabriel, mobilisé en Afrique peu après son mariage avec Charis, Félix le cadet qui étudie à Oxford et s'engagera lui aussi en Afrique après un drame sentimental, un fermier américain exproprié dès le début du conflit par le capitaine de réserve allemand Erich von Bishop, l'épouse Liesl von Bishop, qui sera infirmière et croisera la route des deux frères à des moments différents.

Le récit est bien construit, réaliste, notamment sur les conditions de vie et les stratégies de guerre, mais je me suis ennuyé. Heureusement qu'il y avait les intrigues amoureuses pour mettre un peu de piment. Certains drames, de guerre ou sentimentaux m'ont semblé artificiels, ficelles ajoutées par l'auteur pour dilater son roman. Je n'argumenterai pas pour ne pas divulgâcher.
Surtout j'ai lu ce livre en espérant y trouver de l'humour anglais à la David Lodge, ou américain à la Alison Lurie, mais j'en ai trouvé trop peu. Voir quelques exemples en Citations, quand même.
Donc, malgré le talent de l'auteur, je n'en recommande pas la lecture.
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