AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 511 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« A good man in Africa » est le premier roman (sorti en 1981) d'un de mes auteurs préférés, William Boyd, dont je relis cet été toute l'oeuvre. Disons tout de suite que ce n'est pas mon favori.

Certes, le grand Boyd perce déjà, dans l'art de décrire les êtres, les situations et les décors. C'est un maître de la technique du roman, exercice pratiqué et enseigné dans les pays anglo-saxons. D'où vient alors un certain malaise ? de la complexité du scénario d'abord. Boyd a certes voulu écrire un roman picaresque, mais le lecteur se perd un peu inutilement, et se trouve frustré au dénouement. Un peu de maladresse donc.

Surtout, comparé aux oeuvres qui l'ont suivi, ce roman donne l'impression d'être « écrit au lance-flammes » : les personnages sont tous uniformément mauvais, lâches, alcooliques, pervers, cupides, violents et imbéciles. Sauf bien sûr l'excellent Dr Murray, médecin écossais dont le profil est peut-être inspiré par le père de Boyd, médecin au Ghana.

Aucune nuance ne vient donner un peu d'épaisseur et de complexité aux personnages. La société africaine n'est pas mieux traitée que le service colonial anglais. C'est dommage, quand on pense aux trésors de finesse et d'ambigüité que Boyd déploiera pour dessiner situations et personnages de ses Nouvelles Confessions (1988) ou de l'Après Midi Bleue (1994).

Une question : Boyd, élevé au lait (amer) de l'Université française, a-t-il pris son inspiration dans la littérature germanopratine (quartier parisien à l'époque littéraire) où le lance-flamme était un outil plus important que le stylo ? Mais peut être à Oxford aussi se fournissait-on chez Kalachnikov ?

Conclusion : lisez plutôt le dernier, paru en 2012 en France, l'attente de l'aube : c'est un régal.
Commenter  J’apprécie          181
J'ai été un peu déçue par cette lecture... Je m'attendais à davantage d'humour, j'ai ressenti le personnage de Morgan Leafy plutôt comme tragique, triste, que drôle ! Quelques longueurs aussi, malgré les nombreux rebondissements. J'ai lu quelque part que Boyd dépeint souvent des anti-héros, le personnage de ce roman en est le parfait exemple !
Commenter  J’apprécie          20
Ennuyeux à souhait, rien à voir avec l'excellent "Orages ordinaires".

.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1278) Voir plus



Quiz Voir plus

ARMADILLO, LE PETIT SOLDAT

Le héros de ce roman est ...........

William Boyd
James White
Lorimer Black
Jonathan Roscoe
Michael Bottom
Conrad Milliband
Waldemar Strike

15 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : Armadillo de William BoydCréer un quiz sur ce livre

{* *}