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EAN : 9782298124538
192 pages
France loisirs (25/01/2016)
3.87/5   26 notes
Résumé :
Violé par son frère pendant trois ans, Laurent Boyet a décidé, 37 ans plus tard, de briser le silence pour libérer la parole des victimes. Mon frère, ce héros... Petit dernier de la famille, Laurent, six ans, se réjouit de retrouver son grand-frère de retour de l'internat pour les vacances. Malgré leurs dix ans d'écart, l'entente est idyllique. Un matin pourtant, tout bascule : l'adolescent viole le petit garçon. C'est le début d'un long cauchemar pour Laurent, cond... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
A la lecture des premiers chapitres, je savais de suite que la chronique qui allait suivre serait compliquée à rédiger. Cette fois, il n'y aura aucune liste de points car je ne suis personne pour juger ce témoignage. Pourtant, il y a des éléments au sein de ce bouquin que j'ai su apprécier tandis que pour certains... Toutefois, le sujet d'ici est tellement d'actualité… Combien de viols ont lieu au sein de familles s'épanouissant au sein de notre monde, de notre pays, dans nos campagnes, dans nos villes… Des crimes qui doivent être punis et qui pourtant, le sont difficilement à cause du silence des victimes… Un silence qui est tellement compréhensible et qui ne doit, en aucun cas être pointé du doigt ou jugé car à ce moment, ceux qui s'abaissent à ce comportement sont en passent de devenir, à leur tour, des monstres. C'est ainsi que je le perçois et rien ne fera changer mon regard sur ce type d'acte.

Je pense aussi que la moitié de cette chronique sera adressée directement à Laurent mais avant, je me dois tout de même de parler ce qui m'a séduit dans ce livre. En dernier lieu, j'ai su apprécier les dernières lettres présentes à la fin de ce témoignage. Celles qui m'ont le plus touché sont celles adressées à sa femme, à ses enfants mais surtout, celui pour le petit bout de chou de six ans que tu as été, toi, l'auteur. Pour cette missive, j'aurais tendance à te dire que tu n'avais rien à te reprocher. En effet, c'est difficile de dénoncer quelqu'un lorsqu'on est âgé de six ans, surtout pour un acte aussi ignoble et surtout lorsque le bourreau est porté aussi haut par le reste de la famille. de plus, la peur d'être responsable d'un éclatement de famille est tellement présente dans l'esprit qu'il est difficile de faire autrement. D'ailleurs, c'est l'une des nombreuses causes responsables de cette paralysie que tu n'as pas manqué de rédiger au sein de ton livre. Tu as fais comme tu as pu, avec les armes dont tu disposais alors, s'il te plaît Laurent, cesse d'être aussi dur avec toi-même concernant ce temps que tu as dû prendre avant de rendre publique cette horreur qui s'est jouée pour toi. Tu étais seul, sans ce soutien qui, désormais, accompagne chacun de tes pas par la présence de cette personne magnifique qui n'est autre que ta femme. Encore une fois, tu as fait comme tu as pu. Certaines de tes phrases ont résonné en moi. Tu donnes des conseils que je me dois de mettre en application pour ma propre vie personnelle, pour pouvoir avancer à mon tour. Là où c'est étrange et où un sourire s'est esquissé sur mes lèvres, c'est que tu as attendu d'avoir mon âge pour tout confier… Car à mon tour, à 36 ans, je me sens prêt à révéler ce qui m'est arrivé. Moi non plus, je n'ai plus honte d'être une victime et je dois, là aussi, trouver la façon dont je pourrais exprimer tout ça. Tout comme toi, les mots représentent mon quotidien et souvent, j'utilise la plume pour confesser mes épreuves, mes joies, bref, ma vie.

Enfin, ton témoignage m'a autorisé à rêver à quelque chose dont j'aspire depuis fort longtemps. Trouver la personne qui fera battre mon coeur au point où je me sentirais assez fort pour tout lui confier, sans la crainte du moindre jugement. Par contre, là où c'est peut-être inquiétant me concernant, c'est que mon lac de larmes, comme j'aime le nommer, est totalement à sec. Je n'arrive plus à extérioriser mes peines, ma tristesse et mes blessures. Pourtant, pleurer est libérateur mais chez moi, non, cela ne sort plus. Après, j'ai le sale défaut de jouer à la cocotte-minute sauf que pour cette dernière, cela fait un sacré moment qu'elle n'a pas explosé et je redoute le moment où cela va se produire.

Pour finir, les quelques mots pour toi Laurent même si, après relecture, j'ai bien commencé. Désormais, ta tête, c'est haute que tu dois la maintenir. Je te remercie pour ce témoignage, espérant qu'il aidera d'autres victimes à briser cette putain de loi du silence alors que justement, ce n'est pas à nous de se taire mais à nos bourreaux, qui, eux, bizarrement, savent le mettre parfaitement en application. Pardonner à ton frère ? Ce lâche ? Ce mec qui ose te contacter en donnant l'impression que tout va bien, qu'il n'a rien à se reprocher ? Non, ne t'abaisse pas à ça. Tu as déjà pardonné à tellement de monde autour de toi, ne lui fais pas ce cadeau, s'il te plaît. Sois fier de l'homme que tu es devenu, de ce mari que tu sais être pour ta femme, de ce père aimant et merveilleux que tu es pour tes enfants. Que cette nouvelle vie t'apporte ce meilleur que tu mérites désormais. Profite de chaque moment de joie, de bonheur et n'hésite pas à te montrer égoïste pour réclamer et bénéficier de toutes ces choses dont tu as été privé lorsque tu étais aussi jeune. Désormais, et pour conclure, je veux que tu saches que le héros de ce témoignage n'a jamais été ton frère. Non, le héros, c'est toi et personne d'autres.
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A travers son ouvrage, Laurent Boyet nous confie son lourd secret , celui d'une enfance bafouée et piétinée par un grand frère dont il était fier et qui était son héros. La triste réalité d'un viol fraternel.
Le décor est planté dans une fratrie de 5 enfants.
Laurent est le dernier, pas forcément désiré, pas forcément aimé par une mère austère, avare de tendresse.
Les mots sont crus, les mots sont durs mais ils ne pourront jamais exprimer toute la souffrance d'une enfance perdue pour un coup de queue de quelques minutes et un calvaire qui durera 3 longues années.
Cela ne retranscrira pas non plus les cicatrices laissées par un silence imposé, la honte, la culpabilité, l'isolement, la manipulation et la lente reconstruction et construction en tant qu'adulte après l'enfer.
Je remercie Laurent pour cette douloureuse confidence mais aussi pour cette lueur d'espoir qu'il laisse entrevoir pour libérer la parole de l'enfance meurtrie. Laurent est un rescapé.
Dire l'indicible et parler du crime de viol sur mineurs.
Un exutoire pédagogique.
J'ai connu ce livre parce j'avais déjà entendu le témoignage de Laurent à la TV et surtout son association : Les papillons
https://www.associationlespapillons.org
Pour libérer la parole de toutes les petites victimes de violences.
Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d'année 🎄🥂

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Peut on vraiment critiquer un témoignage parlant d'inceste ? Je ne pense pas... le récit de Laurent Boyer est cru, les mots sont parfois choquants mais cela permet au lecteur de se rendre compte de la souffrance qu'il a enduré aux moments des faits et pendant toute sa vie.
Le livre ne comporte pas de chapitre, l'auteur déroule son histoire mélangeant souvenirs, sentiments et questionnements.
Je souhaite à Laurent Boyer d'être heureux.
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très émouvant l'histoire de Laurent ce faisant violé par son frère mais croyant que tout les enfants subissent ça donc ne dira rien jusqu'au jour où il ce rend compte que c'est réellement de l'abus ! ce livre ce lis super vite !
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
L'instant d'avant, j'avais six ans et ma vie, la vie, me semblait simple et douce... J'avais conscience que quelque chose venait d'arriver, mais je n'en mesurais pas l'importance.

Si me lire que je n'ai plus de mère, plus de père, plus de famille vous offense, alors refermez le roman de ma vie. Parce que tout ça n'est rien à côté de la violence de tout ce qui va suivre...

Écrire n'avait pas suffi. Je le sais. Je le sens. Je dois aller jeter toutes mes larmes au seuil de la chambre où j'ai tant souffert.

Moi je n'étais qu'une ombre dans le tableau, une tâche, un silence. Quoi que je fasse, ce n'était jamais assez bien, jamais suffisant pour m'attirer les bonnes grâces de ma mère.

À Noël j'étais toujours très gâté. Mais le vrai amour, celui qui ne se déballe pas, celui qui ne s'achète pas, celui-là personne ne me le donnait.

Mes sœurs, mon frère et moi, sommes, à mes yeux la seule preuve de l'existence d'une sexualité entre mes parents.

Voilà l'image qu'elle m'a donné du sexe : quelque chose de tellement honteux qu'on devrait le cacher à la vue des enfants, sans jamais rien leur expliquer.

Si je pouvais faire machine arrière, je viendrais expliquer à l'enfant que j'étais que ce qui est bien ne fait pas mal, que j'avais raison de ne pas trouver cela normal.

J'avais besoin, quoique je pouvais en penser, de revenir, de replonger physiquement dans l'abîme dans lequel il m'a fait tomber un peu plus à chacun de ses coups de reins.

Il est temps d'en finir, de ne plus m'arrêter, de retourner là où tout a commencé...

Les queues, les bites, les couilles ne font pas partie de mon vocabulaire. Je ne sais pas ce qu'est un anus. Je ne suis qu'un enfant. Enfin, plus pour longtemps...

Les années ont passé. Les brûlures ont déchiré mon anus. Les vomissements ont détraqué mon estomac. Et pourtant, malgré tout, j'ai grandi dans le silence.

Je ne suis plus rien. Tout ce qu'il y avait en moi d'insouciance, d'innocence est mort ce jour-là. Je suis mort ce jour-là.

Papa, j'aurais tellement aimé pouvoir être un fils différent. Si seulement mon frère, ton fils, n'avait pas fait entrer tout ce mal en moi. Qui sait ce que nous aurions pu être l'un pour l'autre ?

Je n'arrive pas à me rappeler l'enfant que j'étais. Je veux dire, à quoi je ressemblais. Je crois qu'il m'a tellement souillé, tellement fait mal, que je me suis effacé de ma propre mémoire.

Ma mère a préféré fuir et se réfugier dans la maladie d'Alzheimer, perdre en une nuit plus de trente ans de sa vie. La maladie d'Alzheimer, c'est la maladie de l'oubli. Ce n'ai pas anodin. Je n'ai donc pas pu avoir les réponses qu'elle seule, j'en suis certain aurait pu me donner.

Après tout, quelques petits coups de queue à son petit frère, ça n'a rien de traumatisant. Après tout, "tous les frères font comme ça", non ?

C'est au milieu de ces quatre murs, en l'absence d'amour, que m'est venue la passion d'écrire. Écrire pour être un autre. Écrire pour vivre une autre vie.

Alors, ma chambre, plus que jamais, devient mon abri. Je m'y enferme pour apprendre mes leçons, pour regarder la télévision, pour jouer, écrire et contempler la vie par la fenêtre. C'était mon domaine, dans lequel j'aurais pu passer presque tout mon temps. Mais il fallait sortir, pour manger, pour aller à l'école. Pour faire semblant.

Moi, je gardais cette révolte en moi. Dès le premier viol j'ai appris à prendre sur moi. Ma vie était d'une fadeur à pleurer mais je faisais avec.

Est-ce que j'attendais, j'espérais des jours meilleurs ? Je ne sais pas. De toute façon, j'ai très vite compris que le bonheur m'éviterait.

Je ne pouvais pas me masturber. Car, chaque fois que je posais ma main sur mon sexe, l'inévitable souvenir de la main de mon frère posant la mienne sur sa queue me revenait. Ça ne me quittait jamais. Rien ne me quittait jamais. Ça m'accompagnait à chaque instant de ma jeune vie, comme des images fantomatiques qui m'empêchaient d'avancer.

Cette enfance, mon enfance était morte dans ces viols répétés.

J'ai toujours eu ce soucis de paraître normal, cette obligation de faire en sorte que jamais personne ne puisse suspecter quoi que ce soit, pour ne pas avoir à répondre à mille questions, pour ne pas devoir me justifier.

Ma mémoire est marquée d'une encre indélébile par les crimes dont j'ai été victime.

C'est seulement lorsque j'écrirai le mot "FIN" au terme de ce témoignage difficile que j'en aurai réellement fini avec eux tous.

Mon frère est un violeur, un criminel et, à ce titre, tout ce qu'il a fait a forcément été mûrement réfléchi. Il n'achetait pas mon silence. Il me l'imposait.

Alors mourir c'est souvent tout ce qui nous reste pour ne plus souffrir. Parce qu'on a l'impression que ça ne s'arrêtera jamais.

Ma mère ne m'a jamais donné l'amour qu'un parent doit à son enfant. D'ailleurs, le mot n'est pas juste. On ne "doit" rien. Entre des parents et un enfant, et plus encore entre une mère et son enfant, l'amour est forcément là, à chaque instant.

J'ai passé ma vie à faire en sorte que les gens m'aiment, histoire de me sentir moi-même aimable, moi qui me détestais, moi qui fuyais mon reflet dans les miroirs.

Moi, j'étais plutôt en quête d'un amour majuscule, d'une évidence, d'une rencontre qui suspend le temps tout autour.

Nos regards se sont croisés, et la Terre autour de nous a cessé de tourner. Le temps s'est arrêté. Il n'y avait qu'elle et moi. Rien que nous.

Un regard, un seul regard a suffi, pour moi comme pour elle, pour mettre un terme à nos vies d'avant, pour quitter nos conjoints... Onze ans plus tard, nous sommes toujours ensemble et bien décidés à nous tenir la main jusqu'au bout.

J'ai utilisé le moyen d'expression que je manie le mieux, celui qui me permettait de mesurer chaque phrase, de chaque mot : l'écriture.

En une nuit, et sans jamais avoir eu le moindre signe précurseur, la maladie d'Alzheimer avait effacé de sa mémoire trente-cinq ans de sa vie. Ma mère se retrouvait à une période où je n'existais pas encore.

Alzheimer, c'est la maladie de l'oubli. C'était donc la seule parade que son esprit avait trouvé pour ne plus avoir à me répondre, pour ne plus avoir à m'affronter.

Et si, en fait, pour tous les autres, Alzheimer n'était qu'une fuite, une sorte de protection pour éviter une réalité trop bouleversante ?

Il paraît qu'on ne peut pas être en paix si l'on ne pardonne pas. La question que je me pose est : est-ce que tout est pardonnable ?

J'en avais assez de lutter. Assez que tout le mal que mon frère m'avait fait me rattrape sans arrêt. Assez de ne jamais voir la fin ; de devoir payer moi-même pour un crime dont j'avais été la victime.

Je suis un rescapé. Dans ce vide qui m'a étourdi durant plus de trente ans, j'ai vécu en apnée. Des instants de joie, des moments furtifs m'ont donné des bouffées d'oxygène.

Je me suis automutilé de l'intérieur. À l'extérieur, pour les autres, je faisais comme si de rien n'était. Mais, en dedans, je me sacrifiais l'âme.

Lorsque j'avais six ans et durant trois longues années, j'ai été violé par mon frère, dix ans de mon aîné. Mais aujourd'hui, je sais que non, tous les frères ne font pas comme ça...
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Ma mère, elle, était beaucoup plus dure. Son physique était plus dur, presque antipathique. Son attitude était dure. En psychologie, on dit que les mères ont une propension naturelle à l’inceste. Je dois avouer que je ne sais pas. Plus j’y réfléchis et moins je sais qui ils étaient, tous.
Ma mère ne m’a jamais montré la moindre affection. Je veux dire, cette affection gratuite, qui ne demande rien en échange : des étreintes qu’on se fait juste pour le plaisir, pas pour réconforter de quoi que ce soit mais par amour.
Ma mère est la clef, la clef qui me permettrait d’ouvrir la porte contre laquelle je me cogne depuis si longtemps. Mais malheureusement, peu de temps après que j’ai fait éclater au grand jour les faits dont j’avais été victime, elle a préféré fuir et se réfugier dans la maladie d’Alzheimer, perdre en une nuit plus de trente ans de sa vie
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Le passé n’est, dans ma mémoire, que des images jaunies, froissées par les crimes que j’ai subis et qui ont tout altéré. Il n’y a pas eu d’avant. J’ai eu tout à construire à partir de ça. Seul. Car pour moi, enfin c’est ce que je croyais, il était trop tard pour parler. J’avais fait le choix du silence. Soit on parle tout de suite, soit quelqu’un comprend. Soit il ne nous reste que le silence parce que la honte nous submerge, comme un tsunami qui dévaste notre pensée. On se cache dans le silence pour ne pas être jugé, montré du doigt.
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Se faire violer, quand on est une femme, c’est plus compréhensible pour la société. Une femme, c’est fragile. Il est plus naturel de la considérer comme une victime. Ça ne fait pas sale même si, pour elle, le résultat est le même. Quand on cherche sur Internet des associations qui traitent du viol, de l’inceste, même si on précise « homme » dans les critères, on ne trouve que des organismes de soutien pour les femmes et l’homme, quand il apparaît, n’est qu’un auteur qu’on essaie parfois de comprendre, d’écouter.
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Ma vie, à l’époque, passait, linéaire, sans surprises, et sans joies surtout. Car, j’ai beau faire des efforts pour essayer de me souvenir, je ne me rappelle plus avoir été heureux après mon premier viol. Ne serait-ce qu’un jour, qu’un instant. Pourtant, mon frère a passé son temps à acheter mon silence mais rien ne m’a plus jamais rendu heureux. Mon cœur était devenu froid, insensible à tout ce qu’il pouvait me donner.
J’y ai un peu cru à son histoire de secret de frères. Enfin, je pense que j’ai tout fait pour essayer d’y croire. Jusqu’au jour où j’ai surpris une bribe de dialogue dans un film qu’on m’avait bien évidemment empêché de regarder. À ce moment-là, mon calvaire n’avait pas encore pris fin. Mon frère revenait encore régulièrement me souiller.
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