AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 82 notes
5
5 avis
4
6 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
1 avis
Un livre long, trop long, pour moi. Sans doute érudit, sans doute brillant. Mais quand on n'a pas toutes les clefs, on ne saisit qu'une moitié des subtilités.
Il raconte les dessous de la vie sous Mitterrand ; les guerres secrètes, les ventes d'armes, les alliances, les jeux politiques. Tout ce que l'on sait déjà, depuis, mais dont on ne parlait pas à ce moment là.
Le livre est construit comme un thriller, avec du suspense et une certaine tension.
Commenter  J’apprécie          00
magouille,s morts pour" la République". Auteur à suivre
Commenter  J’apprécie          00
Roman d'espionnage politico-policier, compliqué et intriguant à souhait, bien écrit, souvent pertinent - sur le monde des cabinets et de la haute administration- et réussi. Des images de notre époque, que l'on déroule avec grand plaisir.
Commenter  J’apprécie          00
Un titre un peu pompeux pour un roman flirtant avec les dessous noirs, donc affriolants, de la République Française de ces vingt dernières années. Un photographe qui traque une princesse qui périra dans un accident de voiture sous le pont de l'Alma, dont le voisin en Normandie est marchand d'armes et qui a un ami premier ministre qui se suicidera près d'un étang. Les noms des personnes publiques ne sont jamais cités pourtant vous voyez très bien de qui il s'agit, leurs décès ont fait l'objet de toutes les spéculations et alimentent encore la rumeur. Serge Bramly réussit le tour de force de les mettre en relations indirectes les uns avec les autres pour écrire un roman «Tout est vrai. Rien n'est vrai. C'est un roman. » qui nous emmène aux quatre coins du monde, de la garden-party de l'Elysée à la Russie et à la Chine en passant par l'ex-Yougoslavie, l'Iran et l'Irak. Guerres sales (mais qu'est-ce qu'une guerre qui ne serait pas sale ?), assassinats, trafic d'armes, pots de vin et corruption, agents secrets, mensonge à tous les niveaux et solitude pour tous. Un récit brillant où tout s'enchaîne magnifiquement, bien documenté et riche en détails, très bien écrit. Six cents pages qui se lisent avidement car vous aurez hâte d'arriver au dénouement de cette fresque dont la toile de fond est la France de l'ère Mitterrand. Un très bon thriller dont la grille de lecture se lit avec les lunettes de deux grands principes de la thermodynamique, l'entropie du second principe qui fait que dans un système clos le désordre ne va que croissant, alors que pour le premier tout corps placé à côté d'un corps froid finit par se refroidir.
Commenter  J’apprécie          80
Avec du recul, je le trouve encore meilleur. J'ai lu quelques anglo-saxons entretemps comme le carré. Formidable. le seul bémol : le fait de ne pas pouvoir ou savoir faire le lien avec l'actualité de l'époque enlève-t-il du piquant(pour un étranger ou un trés jeune lecteur par exemple)? de cela je ne peux juger. En revanche pour les autres, dont je suis, quel plaisir. J'ai éprouvé la même frénésie de lecture que pour millenium avec un style incomparablement meilleur l'impression d'apprendre: les milieux de l'armement, des paparazzis, de la gauche arrivant au pouvoir, des services secrets... des protagonistes moins manichéens et plus humains (J'aime Lisbeth dans Milleneium mais je ne la rencontrerai jamais) Je répète FORMIDABLE
Commenter  J’apprécie          40
C'est un livre plein de petits défauts, à commencer par les fautes d'orthographe et de syntaxe. A propos, pourquoi les livres français sont-ils devenus des horreurs orthographiques ? Parce que les correcteurs sont trop chers ? Ou parce qu'il ne s'en trouve plus, dans ces générations fauchées par les ravages de la « Méthode globale » ? Il y a aussi des bêtises agaçantes, des erreurs de documentation sur l'Etat : le « confidentiel défense », tenu pour un haut degré de secret, alors qu'il est accessible à tout fonctionnaire, un préfet qui rédige lui-même un discours de remise de décoration, et qui se fait payer pour être laudatif, deux choses aussi invraisemblables qu' un « oranger sous le ciel irlandais ». Enfin, des longueurs dans l'avant-dernière partie. Certes l'auteur veut nous faire partager l'ennui et la médiocrité du « Boulevard MORTIER », siège de nos ineffables services secrets, où les officiers font des réussites sur leur vieil ordinateur, mais il y parvient si bien qu'on s'ennuie ferme vers la page 400.

Voilà pour les nuances ; mais oublions-les, pour retenir que Serge BRAMLY est un écrivain qui sait écrire. La première partie est parfois éblouissante, notamment la très troublante agonie de la Princesse dans le souterrain de l'Alma, ou son « Royal Wedding », dont la retransmission télévisée fascine, partout en Europe, les protagonistes, inquiétants ou ridicules, de ce récit.

L'auteur sait entremêler les écheveaux de vies étrangères les unes aux autres, et qui se rejoindront pour le malheur des personnages et le bonheur du lecteur. Ces êtres sont campés avec précision, leurs ressorts bien décrits quoiqu'un peu stéréotypés (l'argent, l'ambition, la cruauté, les appétits sexuels, l'amour, la médiocrité, la peur, le goût du risque …). L'auteur est aussi à l'aise dans les salons de RIVOLI que dans la froideur d'un matin bosniaque. Donnons la palme à cette fin de 14 juillet élyséen, que Fellini aurait pu signer.

Bref, BRAMLY nous offre tout ce que les Français ne savent plus faire, depuis qu'il est interdit par le Code général de la Littérature Français de raconter la moindre histoire, sauf à être catalogué « roman de gare ». Si je n'avais pas peur de froisser gravement l'auteur, j'écrirais qu'il s'approche des grands maîtres britanniques et américains du genre : John GRISHAM, Frederick FORSYTHE, LITTELL Père. J'avais envie d'écrire, en montant d'un cran, John IRVING ou William BOYD, mais ne soyons pas démagogue.
Lien : http://www.bigmammy.fr
Commenter  J’apprécie          80
ABANDON...
En prologue, Serge Bramly raconte un accident ressemblant à celui qui a coûté la vie à Lady Di, en le présentant du point de vue de la victime, et comme un assassinat.
Ensuite, l'activité de quelques personnages du roman est présentée sous forme de flash-back avec en toile de fond une actualité du moment (juillet 1981), à savoir un mariage princier au Royaume-Uni. Malheureusement, la place consacrée à cet événement est démesurée : soixante pages pour décrire le protocole de la cérémonie et la garde-robe de la famille royale !
N'ayant pas été happé par le récit assez rapidement, je l'ai abandonné après environ quatre-vingt-dix pages.
Commenter  J’apprécie          10
Premier principe : on se refroidit inexorablement au contact d'un corps froid.
Second principe : dans un système clos, l'entropie (le désordre) ne peut qu'augmenter.
En 614 pages, l'auteur démontre que dans la vie, ces deux principes sont vrais.
Il commence par le second : Max Jameson est un reporter qui n'a pas froid aux yeux et qui devient dans les années 80 un paparazzi à la mode. Sans le savoir, il est recruté par un agent des services secrets français (celui-qu'on-appelait-Dominique) qui lui donne des tuyaux en échange de photos stratégiques. On croise aussi un nouveau ministre des finances tout juste nommé avec l'arrivée de la gauche au pouvoir, ainsi que la Princesse Diana (dont le nom n'est jamais mentionné).

Je ne vous en dit pas plus, ce serait dévoiler cette intrigue si finement montée et où "Tout est vrai. Tout est faux. C'est un roman".
En refermant ce livre trop court, on se prendrait nous-même pour des espions...
J'ai adoré cette lecture qui m'a fait découvrir d'autres sortes de thé (on ne se refait pas, mais il n'est pas uniquement question de thé pour les initiés dans le livre) ainsi que le jeu du Mah-Jong.

Un excellent livre pour débuter cette année 2009.
Epoustoufflante fresque historique d'espionnage !
Lien : http://lescouassous.over-blo..
Commenter  J’apprécie          30
Quel est donc le lien qui réunit une princesse anglaise, un photographe paparazzi, un marchand d'arme suisse, un ministre français, outre leur mort si violente ?
C'est ce mystère que tente de percer un agent de la DGSE, utilisant pour ce faire le principe de la thermodynamique : le premier principe énonce que tout corps se refroidit au contact d'un corps froid et le second stipule que dans un système clos, le désordre va en augmentant.

Dans le roman de Serge Bramly, c'est en fait une version inattendue de l'histoire secrète, publique et intime de la France qui nous est contée, celle de ces trente dernières années. Une histoire qui commence par le mariage d'une princesse de dix-neuf ans au long voile blanc et par le succès de la gauche aux présidentielles. Une histoire qui se continue dans les désenchantements du pouvoir et de ses trahisons. Une histoire qui connaîtra ses limites lors du suicide d'un ministre, ou plus tardivement lors de ce fameux accident sous un pont de Paris. Une histoire qui peut se lire aisément comme un roman d'espionnage, un lieu où la vérité frôle sans cesse la fiction.

Aller au terme de ce roman foisonnant de personnages et d'intrigues fut pour moi une véritable épreuve dont je suis ressortie soufflée. Je ne regrette pas sa lecture, j'en suis même plutôt heureuse, malgré les longueurs qui essaiment le début du récit. Je dois avouer que je me suis souvent demandée où les péripéties et dialogues me menaient, quel était le but, qui étaient ces gens, que m'importaient leurs agissements, et puis je me suis prise au jeu, peut-être un peu tardivement, mais réellement. Pour conclure, voici donc un roman "énorme" qui, une fois terminé et refermé, se découvre riche et puissant.


Lien : http://antigonehc.canalblog...
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (182) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}