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Un antihéros dont la naïveté et la haine parviennent tout à la fois à nous offusquer, nous faire rie ou nous émouvoir.
Dans une société où le racisme se soigne en thérapie, Amédée, nous agace. Pourtant, sa "simplicité" nous le rend tendre, et nous amène évidemment à réfléchir sur les moments où nous simplifions aussi la réalité, par mauvaise foi. Un acte injustifiable peut-il s'argumenter?
Une agréable découverte
SP
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Dans ce livre, on va suivre l'histoire de Amédée Gourd qui est raciste. Il vit tranquillement avec sa grand mère. Lorsque un jour il va insulter une personne rouge (je cite) de "sale rougeaude". Il est mis en prison. (Dès le début du livre on comprend que ce livre va être dur.) Puis dans un centre de "déracisme". Amédée s'en sortira t-il je vous laisse le découvrir en lisant ce livre!
J'ai beaucoup apprécié le fait que l'histoire soit écrit de son point de vue (interne), cela nous permet de prendre conscience de ce qu'il peut ressentir, de lire ses pensées... J'ai bien aimé le fait que tout soit dit dans ce livre aucune de retenu de la part de l'auteur. Les choses sont dites tels quels sont.
Beaucoup de problèmes sur la société d'aujourd'hui sont énoncés dans ce roman. Mais aussi beaucoup de questions philosophiques glissées entre les lignes : pourquoi est-ce mal d'être raciste? pourquoi aller travailler ? ... Ce livre nous remet beaucoup en question!
le fait de suivre un anti-héros m'a changé des lectures que je peux lire habituellement et ce n'est pas pour me déplaire!
Quelques longueurs parfois, qui ralentissent la lecture. (seul petit bémol)

Bilan : Un super bouquin! Très intéressant et qui nous apprend beaucoup! Que je conseille tout de même plus pour le lycée et après. Avant je pense qu'il est trop tôt. Je suis très pressée de rencontrer l'auteur au salon du premier roman!!!
Lien : http://machalise.blogspot.fr/
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Drôle de titre et drôle de livre!
L'histoire d' Amédée Gourd, un ouvrier d'usine qui vit avec sa mémé qu'il chérit .
Un matin, il sort, plutôt pressé, insulte et bouscule " une rougeaude ".
Alors sa vie prend un autre tour et se complique sérieusement ....
Les "peaux rouges " ne sont pas des indiens dans cet ouvrage, juste des personnes arrivées en nombre dans le pays imaginaire (, non cité ), suite à des massacres chez eux .
Amedée Gourd est un raciste assumé .
Il pense comme il parle, mal, très mal.....
La société entreprend de le rééduquer ....
Dans ce premier roman, au sein d'une société factice, à l'écriture orale, inventive: (bouc eviscére) au langage familier, à la cohorte de gros mots qui dénaturent le début, ( à dessein) , on se demande si la violence verbale, l'appauvrissement du vocabulaire jusqu'à l'absurde ne nuisent pas au développement d'une pensée complexe ? Non caricaturale, ne la banalisent pas?
Cette narration déjantée, une sorte de fable étrange, à l'humour un peu désespéré , noir, parfois loufoque dégage un certain malaise .....
Je n'ai pas compris la fin mais ce livre posséde le grand mérite de nous faire réfléchir intensément. .
Traiter ce sujet explosif, délicat il fallait oser tout de même !
Rappelons nous que c'est une Fiction !
Emprunté à cause du titre .....
Attendons le deuxième ouvrage de cet auteur .....
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Il est vraiment intéressant ce roman, jusque dans certaines de ses maladresses. l'auteur a su construire un personnage qu'on devrait prendre pour un parfait "salaud" et , par certains côtés il l'est, mais en même temps on se dit que les anges de la bienveillance incarnés par les éducateurs du fameux centre censé guérir Amédée de son racisme sont eux aussi désespérants à cause d'une certaine forme de ce que Flaubert appellerait la bêtise...Quoi de neuf en effet dans cette pseudo-thérapie qui rappelle les groupes de parole de type "alcooliques anonymes" d'une naïveté et d'un convenu voués à l'échec. C'est même franchement drôle ou pathétique, c'est selon. Amédée est un personnage complexe qui veut être simple et banal...la haine ordinaire aurait dit Desproges mais qui peut être absolument sûr et certain de n'avoir jamais, fût-ce un instant, fugacement, dans un moment d'exaspération...ou même pas, incriminé l'autre et souhaité son retour ailleurs ? "Je suis Amédée, Je suis le dernier blanc" résonne comme une reprise (involontaire ? parodique ?) du Rhinocéros de Ionesco, Amédée envoyant au diable les médecins et rééducateurs au service d'un invraisemblable univers bisounours...aseptisé, sans objet et sans sujets, celui de la bienveillance comme principe déconnecté du réel et de ses difficultés. Si l'universelle bienveillance guérissait de tout, cela se saurait ! Maintenant on peut regretter que ce raciste soit un ouvrier inculte et pauvre en mots ,c'est peut-être un peu "facile" on aurait pu imaginer un personnage appartenant à la bonne bourgeoisie en proie aux affres d'un racisme dont toute l' éducation, le milieu social auraient dû le protéger.
Un bon roman en tout cas, et qui donne à réfléchir en ces temps désertés par la pensée.
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L'histoire commence plutôt bien avec ce raciste assumé, qui se trouve quand même piégé dans un quiproquo que pour une fois il n'a pas cherché. Mais ça se gâte assez vite dans une intrigue banale, avec l'apparition de cette "Mémé" dont on se demande si elle n'est pas là dans le simple but de donner sa part d'humanité à Amédée GOURD. Et j'ai un peu de mal à accepter l'utilisation du rouge à la place du noir. Et enfin le style est moyen, me semble-t-il, pour ne pas dire gratuitement grossier à maintes reprises. Bref, pour un premier roman, qui lui a valu d'être invité chez Ruquier, Emmanuel BRAULT n'accouche pas d'un chef d'oeuvre, loin s'en faut.
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Premier roman qui nous met dans la peau d'Amédée, raciste envers les rouges. L'immersion dans la vie de ce personnage est totale, l'écriture inventive (on lira de nombreuses expressions loufoques : bouc-éviscère, travail au rouge...), malheureusement l'histoire est assez classique (le profil social d'Amédée est très stéréotypé) et pas très passionnante. Une belle découverte néanmoins.
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L'auteur nous embarque dans la vie (et dans la tête) d'Amédée Gourd, raciste , il l'assume complètement mais évite de le dire alors il l'écrit. Mais un jour c'est le dérapage, il se retrouve en prison pour agression raciale et va devoir subir une cure d' "anti-racisme".
Cette histoire est située dans une société imaginaire. Afin d'éviter de mettre en avant une population ou une religion en particulier, l'auteur a habilement choisi les "rouges" comme cible. Ce qui est important n'est pas tant la couleur de peau mais le phénomène du rejet engendré par la peur de la différence et l'ignorance.
On devrait détester ce genre de personnages mais on se surprend à être attendri par moment par sa maladresse et surtout son dévouement envers sa grand-mère.
C'est justement l'ambivalence des sentiments qui rend ce livre intéressant, subtil et intelligent.
Ce roman surprenant jette un regard noir et pessimiste sur notre société.
L'écriture est sèche, brute de décoffrage (comme le personnage), rude et sans fioritures.
A découvrir (c'est le premier roman de l'auteur)
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L'idée de départ du roman, qui consistait à tourner en ridicule le racisme ordinaire, m'enthousiasmait beaucoup.

Le début du roman était également génial : la scène de départ où Amédée Gourd, anti-héros, raciste de première catégorie (un peu caricatural cependant, notamment de par son manque d'éducation manifeste) était extrêmement bien écrite mais, au fur et à mesure de la lecture, l'intrigue patine de plus en plus, le roman devenant de plus en plus ennuyeux au fil des pages. J'ai espéré, à un moment déterminant de l'intrigue, que le roman eût pu reprendre un certain rythme; malheureusement, il n'en est rien. J'ai eu l'impression que c'était un noircissement de pages sans intérêt particulier...

Cependant, ce qui sauve quelque peu le roman, c'est le style d'écriture, un style tout ce qu'il y a de plus oral, avec des confusions dans les expressions françaises les plus évidentes (sans doute pour conférer à Amédée Gourd un côté, un peu idiot, que son nom évoque déjà).Un style d'écriture relativement amusant, en somme !

En résumé, un roman avec une chouette écriture, dont l'intrigue entame, malheureusement, une longue pente descendante au fil des pages et ce, jusqu'à la fin.
Lien : http://leslecturesduprofesse..
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Je remercie Babélio et les éditions Grasset pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse critique.

Ce livre se démarque, dans cette rentrée littéraire, en attaquant presque de front, grâce aux ressorts de la fiction, le thème du racisme.

Amédée Gourd est un manutentionnaire menant une existence monotone et paisible en compagnie de sa grand-mère. le récit est entièrement conté à la première personne. D'entrée de jeu, le ton est donné : il se trouve accusé, jugé et condamné pour insultes racistes envers une Rouge. Tout le long du livre, le lecteur évolue du point de vue d'Amédée avec son flux de pensées : il écorche les expressions d'une façon comique et montre bien son niveau culturel bas.

Il est traîné sous le feu des projecteurs et livré au défoulement de la meute. On peut facilement voir un parallèle établi avec notre société, sauf que quelques points sont très différents. Ces peaux rouges sont une population d'un pays voisin victime de génocide ; ils ont fui massivement, ça se comprend. Leur nombre augmente donc considérablement dans le pays où se déroule cette histoire.

Je n'ai pas pu m'empêcher de m'attarder sur le nom attribué au protagoniste :
Amédée : un nom pas très jeune ;
Gourd : comme pas très doué, pas dégourdi, maladroit, voire inadapté.

Que dire de cette thérapie de groupe, sorte de cure de désintox au racisme par laquelle la société entreprend de le rééduquer ? Tout doit y être sympa. On doit s'extasier de tout, ambiance bisounours et négation des différences. La question est même soulevée que, derrière tout conflit avec un Rouge, il y aurait du racisme déguisé.

Emmanuel Brault exprime bien à travers les réflexions de son anti-héros le comportement des Blancs qui fait penser à de la repentance à l'égard des Rouges, une sorte d'admiration d'eux-mêmes (les Blancs) dans leur attitude de bienveillance et de commisération. Parmi les remarques intéressantes à relever, p.70 : « […] société de dégénérés qu'ose plus se regarder en face alors elle regarde les autres et elle fait semblant de les aimer. » Je rapproche cette réflexion d'une phrase qu'avait prononcée Alain Finkielkraut dans ONPC en 2013 (en parlant de l'affaire Léonarda) lorsqu'il y était venu présenter « L'identité malheureuse » : « Ils aiment leur amour de l'Autre ». C'est comme un moyen de se donner bonne conscience en payant son tribut au sacro-saint « vivre-ensemble ».

Ce livre est étrange, loufoque, assez baroque et la lecture en devient pénible à force. Une sorte de malaise s'installe. On sent qu'il touche un point névralgique. Il montre cette crispation hystérique d'une société lancée dans une chasse aux sorcières. Et plus elle traque le racisme, plus elle le nourrit.

Dans ce livre, la société traite le symptôme plutôt que sa cause. A.G. se présente comme raciste et explique pourquoi : l'État privilégie les Rouges au détriment des autochtones. Il soulève des questions très sensibles. Au stade où en est la société dans ce livre, ceux qui sont définis comme racistes sont considérés comme des malades mentaux. La question n'est même pas sujette à débat. Il y a d'une part ceux qui se conforment au dogme pour ne pas se retrouver exclus du groupe et pointés du doigt ; et les autres sur lesquels la horde déverse toute sa fureur. On voit bien comment l'antiracisme, dans sa dérive, devient un fanatisme en tendant vers l'absolutisme et une « pureté » intolérante envers toute opinion n'entrant pas exactement dans le moule simpliste de son dogme essentialisé. La réflexion et le doute mêmes sont dangereux pour l'antiracisme.

Comment en vient-on à pervertir une chose aussi noble que l'antiracisme ? Cette question dépasse le sujet du livre qui nous immerge simplement dans cette situation très concrète et un peu exiguë. Je trouve qu'elle ne permet pas de prendre du recul. Il manque une partie du décor : qui a commis le génocide en question ? L'État dont A.G. est citoyen ? Ce sont ces petits détails auxquels il est régulièrement (mais très brièvement, en passant) fait allusion, qui à la fois éclairent un peu le propos tout en le brouillant et créent ainsi une impression de flottement et engendrent un malaise. La mise en perspective est intéressante mais elle est très bancale.

Une citation d'un de ces moments ambigus, p.167 : « Histoire de se regarder en face et de se dire les choses. T'as pas d'amis rouges, tu fais comme tout le monde, tu les fréquentes pour être la bonne fifille bien ouverte qui fréquente les rouges. Histoire d'arrêter de les sucer sous prétexte qu'on se sent coupable de quoi je vous le demande. J'ai rien à voir avec nos voisins moi, sauf que je suis blanc. S'ils sont assez cons pour s'être laissé faire à l'époque, qu'est-ce que j'y peux. C'est pas moi ou toi qu'ils doivent bassiner c'était à l'époque. Là, tout le monde est clamsé, fallait se réveiller avant les rouges. Histoire d'arrêter de traiter tout le monde comme des gosses sous prétexte que tu as la science infusée. Tu me fais chier, c'est quoi ton monde de cons où on se dit tout, un monde de merde avec des rideaux mauves et des culs rouges, vous vous chiez tous dessus, vous avez peur de tout, vous dites il faut parler mais vous parlez pas, vous blablatez, vous faites semblant comme les acteurs, vous jouez un rôle, mais toi et tous les autres vous en avez rien à foutre des rouges […] »

Il vide son sac en étant totalement emporté par sa rage, excédé par cette façon binaire de traiter la question. C'est une réaction fréquente à quoi mène cette réduction au racisme (et la marginalisation qui s'ensuit) de bien des gens : ils sont poussés à la faute verbale et tombent dans le piège. Pour la liberté d'expression, l'espace public est devenu un terrain miné avec dévoiement du sens des mots, amalgame, procès d'intention et autres stratégies sournoises visant à salir le discours, à jeter le soupçon. Si l'expression par l'échange raisonné et respectueux n'est plus possible, c'est par la violence verbale (dépourvue de nuances et catégorique) puis physique que les gens se défendent car ils n'ont pas l'intention de se laisser écraser. Évidemment, il est difficile de distinguer les vrais racistes des gens simplement exaspérés et à bout de nerfs. Et il suffit bien souvent de tenir une seule fois un propos raciste devant témoin pour être étiqueté « raciste » à vie. Avec l'appauvrissement du vocabulaire et de l'expression qui caractérise notre époque, la tendance est à la simplification de toutes les idées, à l'élimination des nuances, à l'empêchement de développer une pensée critique permettant de saisir la complexité des situations et leurs subtilités. Cela renforce une conception binaire de la vie, alimente la superstition et la bêtise.

Face à cette incompréhension qu'il entretient, A.G. se retrouve acculé et semble basculer dans la paranoïa et la détestation totale. Cependant il réclame le débat, il veut maintenir le dialogue et déplore l'unilatéralisme des politiques et des médias qui ne cherchent même pas à le comprendre. Pour eux, il n'est qu'un malade mental.

C'est étrange d'avoir présenté ce personnage comme un raciste. Un vrai raciste propose-t-il le débat et la discussion ? Pour lui, tout est clair et tranché : la couleur de peau veut tout dire. A.G. est un personnage étrange parce qu'il semble hybride. Il paraît se soumettre de son plein gré à ce jeu d'étiquetage tout en entretenant des réflexions sur le conditionnement de la société vis-à-vis des questions sur le racisme. C'est un personnage contradictoire qui ne me semble pas crédible.

C'est un livre étonnant qui suscite beaucoup d'interrogations mais qui, par l'étrangeté de la composition de ce personnage d'Amédée Gourd et le flou du contexte, me fait penser à un mélange d'idées pas franchement vraisemblable. L'auteur a peut-être été dépassé par son histoire et son sujet. Ce livre a le mérite de susciter des réflexions. Je le trouve bancal et cependant intéressant.
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Je suis tombé sur ce livre par hasard et j'ai tout de suite été séduit par le concept. Un homme raciste, dans un société antiraciste. L'idée est vraiment forte car l'auteur aborde un sujet hélas trop actuel avec beaucoup d'humour mais également avec beaucoup de justesse.

Amédée Gourd (le personnage du livre) est raciste et pour ne pas avoir de soucis, il le cache. Il n'aime pas la société dans laquelle il évolue, il ne supporté pas les rougeauds comme il les appelle. Mais surtout, il ne supporte pas l'hypocrisie et le manque de liberté. Pourquoi n'aurait-il pas le droit d'être raciste ? Après tout, chacun peut penser ce qu'il veut, avoir ses propres opinions, tant qu'il n'enfreint pas les règles. Pour Amédée Gourd, être raciste ne veut pas dire qu'il va aller casser du rouge ou même les persécuter. Il ne les aime pas, essaie de les fréquenter le moins possible et tout va bien. Mais voilà qu'un jour, un accident malheureux, des mots trop durs et une situation qui va vite dégénérer vont le conduire devant la justice pour crime racial.

Je vous avouerais que le personnage d'Amédée Gourd a une façon de penser un peu particulière, mais sur certains points il n'a pas toujours toujours tort. Disputez-vous avec un homme blanc et il n'y aura pas de conséquences. Disputez-vous avec un homme de couleur et l'on vous traitera de raciste. Pourtant on devrait avoir le droit de se disputer avec qui on veut sans se soucier de ses origines ou de la couleur de sa peau. C'est ce qu'essaie de démontrer Emmanuel Brault dans son roman, mais il pousse les situations à l'extrême en plaçant son récit dans un monde historiquement antiraciste.

Au delà du discours sur le racisme, il y a tout un tas de choses qui peuvent expliquer pourquoi Amédée est devenu raciste. On découvre son enfance difficile, comment il a grandi avec sa grand-mère et peu à peu on apprend l'origine de son mal-être qui vont le conduire à devenir raciste. J'ai vraiment bien aimé la relation qu'il a avec sa mamie, le personnage est très touchant, cela montre qu'Amédée n'a pas un mauvais fond.

Le livre est divisé en quatre parties, et j'ai préféré les deux premières. La toute dernière y va un peu trop fort à mon gout, même si je comprends ce qu'a voulu dire l'auteur.

Avec son tout premier roman, Emmanuel Brault frappe fort en osant écrire sur le sujet du racisme. Ce fut pour moi une agréable découverte, même si je n'ai pas été d'accord avec lui sur de nombreux points. Cependant, il extrapole notre société actuelle et c'est intéressant d'avoir une fiction qui traite d'un sujet aussi dur et délicat. Ce livre ne plaira pas à tout le monde car il faut se départir du coté réaliste de la chose et le lire pour ce qu'il est : une fiction.

Je remercie Babelio et les éditions Grasset pour l'envoi de ce roman qui était vraiment passionnant !

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