Bien que très classique par son cadre (la traque d'un serial-killer dans une mégapole enneigée du nord des Etats-unis) et ses protagonistes (un flic esseulé aux côté d'une jeune photographe qui hait les forces de l'ordre) , ce premier roman ne sombre pas dans les clichés habituels du thriller policier (pas de duel final, pas de flic névrosé, pas de rebondissements sans queue ni tête comme dans nombre de Thrillers).
Bien sûr, il souffre sans doute d'un manque de profondeur dans les descriptions des lieux et des personnages mais l'essentiel est là : du rythme, des personnages attachants, et une histoire en arrière plan ( l'absence de la femme de l'enquêteur, le passé de al mer de Nicky Stan) qui ouvrent largement la possibilité de suites sur plusieurs tomes. J'espère avoir prochainement l'occasion de lire le tome suivant ("Dans l'ombre").
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Je me suis jetée avec avidité sur ce dernier livre. Las ! Je n'y ai trouvé qu'un délire mal construit guimauvesque dirais-je, le tout dans un style lourd et sans logique, qui m'a presque donné la nausée. L'auteur a voulu être original ?Mais dans ce mauvais style e on se perd et on s'ennuie ! L'histoire elle-même, facile, est sans intérêt et on sait au bout de quelques pages où l'auteur veut en venir. C'est un livre qui aurait pu être intéressant si l'on avait supprimé les 150 pages vieux clichés qui se veut philosophique mais qui touche plutôt au banal.
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Les services d’investigation ne voyaient jamais d’un bon œil qu’informations et divagations journalistiques soient associées par les médias dans une course au scoop et au sensationnel.
Elle empoigna son appareil et riva son œil au viseur. Immédiatement, elle se trouva à quelques centimètres à peine de la nuque, surmontée d’un casque de moto, d’un livreur de pizza. Ce n’était pas du voyeurisme, mais elle s’amusa de se sentir si près des gens sans qu’ils en aient conscience.
Quitte à perdre de l’avance, il était préférable dans une cité comme Baltimore de ne pas se laisser emporter dans son élan. Classée douzième ville la plus dangereuse du pays, il était fréquent de tomber sur plus armé que soi !
Une douche n’avait pas suffi.
Elle en avait donc pris une seconde, tentant d’ôter de son corps quelque chose d’indescriptible. La peur ne pouvait pas avoir d’odeur... la lâcheté peut-être...
L’œil rivé dans l’objectif, elle se sentit soudain tel un sniper, juchée sur l’extrême hauteur de ce building.