Curieusement, point d'afféterie ou alors un si grand art chez ce Maître de la plaidoirie, ce redresseur du tort fait aux offensés de l'histoire, Dreyfus, Cezneck, Charlotte Corday.... "
La Tache "paru chez Gallimard parle d'enfants égarés dans ce siècle et de destins, comme l'expression d'une souffrance jamais apaisée. Rien n'y fait, ni l'art de l'éloquence savamment conquis sur celui de l'écriture obligée, ni la conscience aiguë de porter en soi l'héritage d'un si grand poids de culture...
Jean-Denis Bredin a la voix douce. demande pardon pour le verbe qu'il pourrait ne pas maîtriser, l'idée qui lui viendrait, susceptible de s'envoler.
" Nous nous racontons beaucoup d'histoires. Toujours les mêmes, fondatrices de notre mémoire. Pardon d'avoir pu déformer."
. .
Jean-Denis Bredin