Que c'est rafraîchissant !
Je m'y suis plongée après un livre encore plus court mais très dur (A copier 100 fois, d'Antoine Dole) et je craignais le pire, encore un garçon, qui se bat au collège.
Et rien à voir, c'est trop beau pour être vrai, mais tellement agréable.
Zap semble un peu plus adulte que sa mère, c'est lui qui songe à l'école, aux devoirs. Mais il ne gâche pas pour autant le plaisir de cette balade imprévue et hors du temps.
Il profite de chaque moment, il s'adapte, et ça nous fait une belle balade de printemps à nous aussi.
Juste pour pinailler un peu, un détail : je veux bien que l'auteure soit de l'autre bout de la France, picarde il me semble, mais appeler un village de Drôme provençale Plouzac, pas possible !!
J'ai franchement cru en lisant ça que la page d'après, la mère allait s'apercevoir qu'au lieu de partir vers le sud, elle s'était dirigée vers le nord ouest, et qu'ils étaient arrivés en Bretagne !!
Et non, on était bien dans le sud ! :-)
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Malheureusement, on est de nouveau tombés dans une sorte de paysage : une campagne avec des champs .........
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Finalement, les paysages, on s'y fait. Avant, en cours de géographie, je ne comprenais pas l'intérêt de faire des distinctions et d’apprendre des définitions : ville, village, agglomération, tissu urbain [.......]
Aubervilliers, c'est un peu tout cela à la fois, non ? Je n'imaginais pas que, dans certains endroits du monde, il n'y avait rien. Rien que des paysages. Sans que cela ait l'air de gêner personne.
Au contraire, il y a même des gens qui y viennent exprès, pour se promener ou faire du vélo. Une fois qu'on le sait, on a moins peur, je trouve.
Mais le plus étonnant, c'était qu'entre les ronds-points il n'y avait plus rien : des prés, ou quelque chose comme ça. Était-ce possible qu'il n'y ait plus aucun immeuble ?