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3,91

sur 3151 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Qui est capable en 500 pages de vous proposer une visite guidée de Florence, puis de Venise, pour finir à Istanbul, avec pour compagnons de voyage un spécialiste de la symbolique et une surdouée mystérieuse? Avec en prime une esquisse des idées fondatrices du transhumanisme? Dan Brown, bien sûr! le tout intégré dans une intrigue bien ficelée avec fulgurances et rebondissements, pour séduire et accrocher le lecteur.

Bilan :

On aime l'aspect pédagogique, la documentation sérieuse restituée de façon conviviale à la fois sur les trésors artistiques des villes évoquées, et l'utilisation de la Divine Comédie de Dante comme trame de l'énigme. Tout ça est très bien amené.

On aime moins, beaucoup moins, le style grandiloquant, les emphases au kilo, qui fleurent le scénario d'un film déjà prévu. Les intuitions du personnage principal, amnésique, et ses "bon sang, mais c'est bien sûr!" qui excluent totalement le lecteur d'une participation à la résolution de l'intrigue.

Comme pour Da Vinci code, ici encore, le succès que le battage médiatique ne manquera pas d'occasionner sera sans commune mesure avec la valeur littéraire du produit. Par contre sympa en tant que roman pour la plage,avec pour prétexte culturel l'initiation à la Divine Comédie, à travers l'écrit de Dante ou le tableau de Botticelli.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Lire un Dan Brown, c'est comme regarder un James Bond ou un Mission Impossible, le beau mec en moins... mais l'érudition en plus !

Aucun doute, il ne s'agit pas de grande littérature, et les émissions littéraires s'en sont donné à coeur joie, à grand renfort d'informations sur les traducteurs confinés dans leur bunker ou de citations lyriques des pires lieux communs. Cela dit, si j'ai bien ri en écoutant le masque et la plume se moquer d'Inferno, j'ai aussi passé un bon moment lors de ma lecture.

Déjà parce que j'ai pu visiter 3 villes en une semaine : Florence, Venise et Istanbul, et que je n'ai qu'une hâte, y retourner pour voir de mes propres yeux les oeuvres d'art de la salle des Cinq Cent, la merveilleuse Sainte-Sophie ou les berges du Bosphore.

Ensuite parce que j'ai trouvé la problématique sous-jacente, celle de la surpopulation, tout à fait intéressante. J'avoue que je ne sais pas aujourd'hui si le transhumanisme est un courant scientifique réel ou inventé pour les besoins du livre, mais j'ai envie de me pencher un peu plus sur ces thèmes et sur mes vieux cours relatifs aux théories malthusiennes.

Enfin parce que c'est très prenant et plutôt agréable à lire. La psychologie des personnages et le style ont beau être infernaux, les ficelles bien grosses et pas en zébulon (ou quel que soit le nom de ce plastique qui s'autodétruit), et les clichés ridicules ultra-présents (mention spéciale à la surdouée qui souffre et au tueur à gage qui fait une allergie à sa fausse barbe), j'ai marché. Ou plutôt j'ai couru, j'ai volé, j'ai fait de la mobylette et du hors-bord avec Robert Langdon pour sauver le monde.

Challenge PAL, challenge Pavés 12/xx et challenge Multi-Défis 6/xx
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Dan Brown tente de réitérer son Da Vinci Code et nous propose une nouvelle chasse au trésor sous le couvert d'énigmes nébuleuses.
Après Léonard de Vinci, c'est l'oeuvre et la vie de Dante Alighieri qui sert de prisme et de fil conducteur à l'intrigue. On apprend beaucoup de choses sur "La Divine Comédie" et son auteur et se cultiver est toujours intéressant et opportun. On se demandera quel est la part de l'historien et quel est la part du romancier ?
Mais qu'en est-il de l'intrigue ?
Las, la linéarité l'emporte. Aucun souffle ne nous transportera ici.
Vous qui entrez, laissez toute espérance !
Oscillant entre long descriptifs des quartiers et monuments italiens traversés et cours de littérature historique, le roman peine à séduire et n'est pas le page turner annoncé tant il étire artificiellement le nombre de pages de descriptions bavardes. En revanche, il donne plus envie de visiter l'Italie que le Guide du Routard.

Cependant, le bouquin n'est fondamentalement pas mauvais, il est juste en deçà de ce à quoi on pourrait s'attendre. Les thèses Malthusiennes décrites sont aussi passionnantes qu'effrayantes et en même temps crédibles (bouh ça fait peur). On regardera le monde différemment ensuite. Point majeur de ce bouquin. Et on se dira que finalement fumer, boire et conduire vite étaient de bons remèdes préventifs à la surpopulation :p

Avec un twist au 3/4 du bouquin qui change la perspective et fait reconsidérer les événements du bouquin, l'auteur nous emberlificote un peu avec ses outils d'écrivains ce qui est plaisant. du coup, on fait demi-tour et on se surprend à relire certaines parties pour chercher les traces de la maligne et délicieuse manipulation.

A ce moment précis, Dan Brown réussit à faire repartir l'intrigue.
Pour peu de temps car au final, on apprendra que les méchants ne sont pas si méchants (sic) et que le châtiment qu'ils réservaient au monde est aussi inoffensif qu'un pet de lapin (non pas de vache, leurs pets sont vraiment dangereux pour l'écosystème).
Beaucoup de bruit pour rien dirait un certain mister S.

2.5/5
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Avec « Inferno », Dan Brown nous livre une nouvelle aventure de son héros favori, le Professeur Langdon. On est certes très loin de ses principaux best sellers « Da Vinci Code » et « Anges et démons », Dan Brown délaissant pour une fois dans son intrigue la religion au profit de Dante, le célèbre auteur de la Divine Comédie et de son Enfer.

Quand bien même on a coutume de dire que l'on reconnaît un grand auteur dans sa constance dans ses oeuvres, il faut bien reconnaître qu'après deux oeuvres magistrales (Da Vinci code et Anges et démons) les déceptions se succèdent avec Deception point (qui porte assez bien son nom malheureusement) et Forteresse digitale. Sans égaler ces derniers, cette nouvelle aventure remonte un peu le niveau après un Symbole perdu particulièrement médiocre. Néanmoins, le succès en librairie de cet auteur semble dorénavant jouer à fond sur le côté marketing …

Mais revenons à « Inferno » ! Action, énigmes, courses poursuites à un rythme haletant sont les ingrédients de la recette magique propre à l'auteur. En effet, du moment que l'histoire mette en scène Robert Langdon, on a l'impression de toujours lire le même roman : même type d'intrigue, mêmes styles de poursuites. Les seuls changements auxquels on se trouve confronté sont du côté des protagonistes avec l'héroïne et les symboles. Au final, on en vient à se lasser en raison du manque d'innovation et d'effet surprise, l'auteur ayant une grande incapacité (ne serait-ce pas plutôt une réelle volonté de sa part ?) à se renouveler. Malgré tout, « Inferno » est un bon livre bien efficace pour les amateurs du genre.

Bien que l'on ne s'ennuie pas un instant, et même si les monuments sont souvent dépeints par des lieux communs, Dan Brown nous plonge rapidement au coeur des villes de Venise, Florence ou encore Istanbul, avec un descriptif très (trop ?) détaillé et parfois interminable. Il propose ainsi à travers ce roman : de la culture, du voyage, le thème de la surpopulation mondiale et les pistes radicales pour la contrer. Comme attendu, l'auteur s'est fortement documenté sur ces thématiques et on ne peut que saluer son travail exigeant de recherche pour rendre plausible son intrigue, même si parfois cette omniscience nous perd …

Au final, malgré plusieurs avis et critiques négatives de ce livre, j'ai cependant pris le parti de le lire après un « Symbole perdu » particulièrement déroutant. J'ai ainsi pu me faire une opinion. Dés les premières pages, le suspens s'installe et la course-poursuite / enquête ou compte à rebours démarre sur les chapeaux de roue. Il y a incontestablement beaucoup de descriptions de la ville de Florence ; malgré tout, cela reste une invitation au voyage. C'est donc un avis mitigé que je rends.
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Auteur controversé, Dan Brown nous replonge dans une nouvelle aventure rocambolesque du célèbre professeur d'Harvard à la montre Mickey : Robert Langdon. Bien qu'agréable, l'ensemble est bien meilleur que le Symbole perdu mais demeure quelque peu décevant.
Comme dans les trois livres déjà parus mettant en scène le protagoniste il s'agit d'une course poursuite parsemée d'énigmes plus au moins tarabiscotées. Comme par le passé, celles-ci font intervenir les symboles ésotériques, l'art, l'histoire et la littérature. le scénario est résolument tourné vers l'action : du début à la fin nous sommes plongés dans un thriller dynamique. Il reste quelques phases culturelles qui donnent une furieuse envie de voyager et découvrir Florence, Venise et Istanbul mais elles sont devenues accessoires. Les rebondissements sont habilement construits même si le plus important laisse un goût amer. L'auteur se moquerait-il ? Les relations entre les personnages, l'aspect manipulatoire du texte laissent la place au doute. le dénouement du scénario vient pardonner pas mal de choses. A condition cependant d'accepter les répétitions beaucoup trop nombreuses.
Sans surprise, l'écrivain nous réserve certains passages difficiles à digérer (dont la trame du livre : l'homme, persuadé de vouloir faire le bien, est en fait un sinistre méchant qui veut faire du mal à la terre entière mais laisse quand même un jeu de piste pour que les gentils puissent l'arrêter). Mais là aussi, Brown parvient à se faire pardonner : ainsi la conception philosophique de Zobrist, la figure contrasté du Président, l'utilisation de la Divine Comédie de Dante, un intérêt nouveau pour la médecine, la biologie, la science…
En somme, ce livre est un bon divertissement qui sera tout aussi vite lu qu'oublié. Les adeptes de Ludlum et de Clancy (imaginez un mélange entre la Mémoire dans la peau et Rainbow Six) se sentiront peut-être un peu frustrés, mais ils passeront toutefois un agréable moment.
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Après Da Vinci Code ou Anges & Démons, Robert Langdon, notre héros intrépide, éminent professeur de symbiologie à Harvard, est de retour dans Inferno. L'ensemble des oeuvres de Dan Brown peuvent se lire indépendamment les unes des autres, n'ayez crainte.

Dans cet opus, Robert Langdon se réveille à l'hôpital, amnésique, avec une plaie conséquente au niveau de la tête, totalement incapable de se souvenir des deux derniers jours qu'il a passé. Quand une femme armée fait irruption dans sa chambre d'hospitalisation avec l'intention de le tuer, il s'enfuie avec Sienna Brooks, l'infirmière alors à son chevet. Ce n'est qu'une fois en lieu sûr qu'il découvre dans une doublure de son manteau un mystérieux objet, qu'il n'a pas souvenir d'avoir déjà vu. Il en est certain : les personnes qui le poursuivent veulent s'en emparer. Accompagné de Sienne Brooks, Robert Langdon se lance en aveugle dans une aventure qui va l'emmener à Florence, plus spécifiquement au coeur de l'Inferno de Dante. Une course contre la montre est enclenchée… ou plutôt, une course contre la mort.

Dan Brown nous emmène à Florence, ville emblématique d'Italie, berceau d'une richesse artistique exceptionnelle, qui accueille bon nombre de musées, d'églises et de palais grandioses. Un voyage culturel sensationnel nous attend, nous, lecteur, mais aussi Robert Langdon et Sienna Brooks, lancés dans une traversée rocambolesque des lieux artistiques majeurs de la ville.

Car nos deux héros semblent avoir un début de piste : ils soupçonnent que le mystérieux objet présent dans la veste de Robert Langdon ait un lien avec l'oeuvre de Dante, La Divine Comédie, et plus spécifiquement, son chapitre lié à L'Inferno, autrement dit L'Enfer. Dante accomplie un voyage initiatique périlleux à travers neufs cercles de l'Enfer qu'il a imaginé – chacun correspondant à un péché -, passant par le Purgatoire, avant d'arriver au Paradis et d'y rencontrer Dieu. Un éclairage moderne sur cet oeuvre majeure du XIIème siècle, qui a inspiré bien des artistes dans les siècles suivant sa publication.

Le peintre italien Sandro Botticelli, par exemple, va s'emparer de l'oeuvre de Dante et va l'illustrer en restant parfaitement fidèle au récit initial. Un tableau qui deviendra presque aussi célèbre que L'Inferno, et qui gravera dans l'esprit des curieux la représentation de L'Enfer imaginée par Dante.

Les références culturelles et artistiques sont donc légion dans cette oeuvre. On ressent aisément que Dan Brown s'est largement documenté sur Florence, son architecture, ses symboliques, ses trésors cachés, son histoire secrète, sur les grands noms rattachés à cette belle ville. Si l'idée était de nous faire voyager sans bouger de notre siège, l'effet est réussi : je dirais même qu'il est doublement réussi dans mon cas, puisque j'ai maintenant très envie de voir de mes propres yeux les merveilles décrites dans ce roman.

À cette épopée historique s'ajoute des questionnements philosophiques et scientifiques qui m'ont drôlement fait réfléchir. En effet, l'auteur aborde des sujets sérieux, actuels, débattus, ou potentiellement amenés à être débattus dans les années à venir, notamment concernant la surpopulation de la planète. Plus de 7 milliards d'habitants peuplent actuellement la planète Terre, dont une grande partie en Chine, en Inde et dans les pays Africains. Une population croissante due à l'avancée en matière de médecine moderne, qui contribue à allonger l'espérance de vie et grâce à une nette amélioration des conditions de vie. Beaucoup s'interrogent sur l'avenir de notre planète et sur un possible surnombre qui viendrait faire imploser la planète. Des scénarios catastrophes extrêmes, mais qui viennent néanmoins titiller notre intellect et nous fait réfléchir sur des actions à mettre en place pour mieux vivre ensemble et construire un avenir commun et durable. Pour en revenir à L'Inferno, l'un des personnages prend un parti pris extrême pour éviter cette surpopulation et les risques encourus pour la planète. Des actions surnaturelles sont mises en place par ce personnage pour limiter le nombre de naissances et réduire drastiquement le nombre d'habitants. Elles peuvent sembler illusoires, mais elles font néanmoins froid dans le dos, en raison des événements qui sévissent actuellement dans le monde.

J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver le coup de stylo si caractéristique de l'auteur, incisif, haletant, rythmé, qui nous fait oublier le volume de ce livre, pourtant heureux porteur de 600 pages bien remplies. Comme ses précédentes oeuvres (Da Vinci Code et Anges & Démons), Inferno s'est vu adapté au cinéma et a rencontré un vif succès auprès du public.

Une course poursuite mémorable à travers l'histoire culturelle et artistique de Florence : du grand Dan Brown !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Avant d'entamer ce livre, j'espérais qu'il ressemblerait à "Anges et démons" du même auteur qui fut un véritable coup de coeur. La quatrième de couverture laissait présager une énigme à déchiffrer avec un suspense haletant. Cependant, j'ai été déçue car je n'ai pas retrouvé tout ce que j'aime dans ce livre.

Tout d'abord, j'ai aimé la plume de l'auteur qui est aisée à lire. J'aime bien le fait qu'il explique énormément de faits historiques et qu'il fasse tourner son histoire autour d'un poème très connu de Dante Alighieri tout en nous faisant découvrir florence. Tout cela est amené de manière agréable et simple à comprendre. J'apprécie aussi le personnages principal Robert Langdon que je trouve toujours bien décrit et au fil des lectures le mettant en scène, j'ai un peu l'impression de le connaître.

Ensuite, il y a quelque chose que je regrette dans ce livre. Pour ma part, j'ai trouvé qu'il manquait du suspense. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas trouvé énormément de points qui m'ont étonnée et la fin ne m'a pas parue grandiose. Je m'attendais à tourner les pages sans m'arrêter et à dévorer ce thriller, hors c'est le contraire qui s'est produit. J'ai eu du mal à bien entrer dans l'histoire et à vouloir en savoir toujours plus. Je ne sais pas bien ce qui a cause cela... Peut-être trop de descriptions ou trop de temps morts pour moi.

En résumé, c'est un bon roman où les fans de Robert Langdon seront contents de retrouver ce personnage si intéressant. Il est agréable à lire et les explications sur les faits historiques ou encore les oeuvres d'art sont vraiment bien documentées mais personnellement, je ne suis pas arrivée à être captivée. Pourtant, j'aurais vraiment aimé.
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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...Space Mountain

…en plein mois de juillet, sans fast pass !

…1h45 de file d'attente pour 2min et quelques de frissons.

Comparaison imagée et réductrice mais tel fût mon sentiment à la lecture du 4eme volet des aventures de Robert.

Si j'avais beaucoup aimé les 3 opus précédents, force est de constater qu'ici,à mon grand regret, je n'ai vraiment pas accroché…me suis même pris en flagrant délit de lecture automatique, cad que je lisais à l'enfilade tout en pensant à autre chose…c'est vous dire !

Beaucoup de longueur pour un bref sursaut vers la fin avant de replonger tout aussi sec dans le marasme…Frustrant !!!

Donc, pour rester en phase avec ma lecture, pas une critique flamboyante mais une critique inversement proportionnelle à la longueur du bouquin.

Histoire de sauver les meubles, ça va peut être me pousser malgré tout à lire La Divine Comédie qui traîne dans ma bibliothèque depuis une éternité.

Fred-Fichetoux-Beg mode Long Hard Road Out Of Hell activé
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Dan Brown c'est mieux que le Guide du Routard ou le Guide Vert car en plus de nous faire découvrir une ville en détails - ici Florence - l'auteur nous flanque du meilleur spécialiste de l'Histoire des mystères et des énigmes qui de tout temps ont proliféré , je parle bien sûr de M.Robert Langdon .
On retrouve dans ce nouvel opus ' Inferno " les ingrédients qui ont fait le succès de Da Vinci Code : un zeste de mystère , un soupçon de science , une poignée d'ésotérisme et de religion , le tout mélangé à un roman policier au rythme effréné - eh oui il faut encore sauver le monde en 24H ...
Bon le bouquin est bien ficelé - vous saurez tout ( ou presque ) sur Dante et sa Divine Comédie - et vous laisserez sans doute surprendre ( comme moi ) par les rebondissements et les quelques surprises que l'auteur vous réserve dans la dernière partie .
Mais mon regret est sans doute que ce roman sent la répétition et soufre d'un manque cruel d'émotions ..
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En cette période de semi-confinement pour cause sanitaire, ce fut une drôle d'idée que d'entamer « Inferno » de Dan Brown. Après un début de narration un peu confus (mais c'est fait exprès !) on découvre que Robert Langdon, le héros récurrent que nous connaissons depuis « Da Vinci Code », est sur la piste d'un individu à la fois surdoué et complètement illuminé, qui s'est mis en tête de lâcher sur le monde un virus de son invention… Mais comme ce savant fou est aussi un peu mégalo, il sème des indices pour qu'on puisse savoir qui est l'auteur de la pandémie qui sera déclenchée.
Les indices que Robert Langdon collecte et essaie de déchiffrer ont tous rapport au poète Dante Alighieri, l'auteur de « La Divine Comédie », et aux lieux qu'il a fréquentés au cours de sa vie. C'est pourquoi l'action démarre à Florence, ville natale du poète, pour se poursuivre à Venise et se terminer à Istanbul… Au long du périple mouvementé des héros, on évoque les peintres Vasari, Boticelli, Michel-Ange, Gustave Doré, le poème de Dante, bien sûr, mais aussi son masque mortuaire…
Et tout cela se lit très bien ! Bien sûr l'intrigue est rocambolesque, avec le milliardaire dément, une mystérieuse organisation dénommée Consortium, et l'Organisation Mondiale de la Santé qui jouent une partie plutôt compliquée, d'autant plus que Robert Langdon commence l'aventure en état largement amnésique ! Mais il faut reconnaître, si ce n'est pas là de la haute littérature, que Dan Brown possède un talent certain de conteur, et je me suis volontiers laissé prendre au jeu. Les chapitres s'enchaînent sans effort, on a toujours envie de connaître la suite, et cependant les très nombreuses digressions culturelles se lisent facilement sans entamer le rythme.
Il y a même en filigrane un écho de nos préoccupations actuelles, bien que ce roman ait été publié en 2013 : évocation du réchauffement climatique, des conflits à venir à cause de l'épuisement des ressources naturelles, et bien sûr, des crises sanitaires ! D'ailleurs c'est dans les pages d' « Inferno » que j'ai trouvé la signification du sigle PCR, alors qu'avant 2020 je n'avais jamais entendu prononcer ces trois lettres.
Donc, en définitive, même si dans quelques mois j'aurai oublié les détails de l'intrigue, je garderai un bon souvenir de cette lecture, et je la recommande à tous les Babelionautes.
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