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EAN : 9782070435685
248 pages
Gallimard (02/05/1986)
3.59/5   28 notes
Résumé :
Quand un ivrogne rencontre une statue, qu’est-ce qu’il lui raconte ? Qu’est-ce qu’elle lui répond ? Lui dit-il qu’elle est belle, émouvante et qu’elle ressemble à une fille aperçue un soir de soûlerie, ensanglantée, dans une rue obscure et qu’il n’a jamais pu oublier ? Lui dit-il qu’elle est devenue statue un jour qu’elle avait trop peur de mourir ?
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Une histoire plus adaptée pour un scénario de film comme le giallo L'oiseau au plumage de crystal, qui a plus d'intérêt que ce roman qui lui a servi d'adaptation. L'aspect esthétique donné par la beauté des femmes personnages reste moins évident que dans les films. Les personnages mâles sont tous plus ou moins alcooliques (comme l'auteur) avec un whisky sous la main. L'intérêt de l'histoire vient de la présence d'une statuette magnifiquement sculptée mais inspirant le crime, noeud de l'histoire.
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Sweeney est alcoolique et partage son banc avec Dieu (comprenez un SDF appelé Dieudonné)
Un soir où il n'a pas dessoûlé depuis 15 jours, il arrive au coin d'un rue où la belle Yolanda Lang a été attaquée par l'Eventreur.
Seul son chien (la bête du titre) a pu la sauver de la mort. Trois autres jeunes femmes n'ont pas eu cette chance avant Yolanda.
Sweeney décide de ne plus boire de toute sa vie ! Il est tombé amoureux de Yolanda ! Et se fixe pour but de rencontrer la belle qui part en ambulance ...
On découvre après cela que Sweeney n'est pas un SDF alcoolique mais un journaliste alcoolique et qu'il a au travers de brumes d'alcools quelques neurones en état de fonctionnement...
Le style a un peu vieilli mais le ton reste mordant. Et la fin promise par la quatrième de couverture est réellement surprenante...

En bref : pas un chef d'oeuvre mais distrayant....
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Sweenie est journaliste au « Blade » et son ascendance irlandaise en fait un personnage impulsif et plutôt alcoolique. Au début de ce roman, il ne sait plus très bien où il est et zone sur le banc d'un square avec un dénommé Dieudonné, qu'il appelle "Dieu" tout simplement. C'est à ce moment qu'un rassemblement attire Sweenie vers une jeune femme allongée et blessée encore protégée par son chien qui empêche la police d'approcher.
La victime, semble-t-il, n'est qu'une autre victime de l'Eventreur qui sévit à Chicago en ce moment. Très vite, Sweenie est chargé du scoop et va mener sa propre enquête sur le restant de ses congés, ce qui lui évitera un désoeuvrement fatal lié au whisky mais qui ne l'empêchera pas de s'enfiler godets sur godets tout au long de cette histoire. Car ce fait divers offre une renaissance au personnage. L'oisiveté ne lui convenait pas.
Les héros américains sont toujours des travailleurs acharnés mais décalés. Sweenie traîne donc ses guêtres dans les boîtes où Yolanda, la victime fait son numéro de danseuse érotique avec son chien puis remonte jusqu'aux anciennes victimes de l'étrangleur et à une statuette de jeune femme effrayée, "la femme aux abois", faite selon Sweenie pour un sadique et dont le serial killer doit posséder le deuxième exemplaire de Chicago, Sweenie ayant réussi à se procurer le premier.
L''enquête prend vite un tour psychologique et s''accélère au fur et à mesure. Sweenie est hors normes pour un personnage de roman policier, il écoute de la musique classique plutôt que du jazz et peut avoir l'antipathie tenace.
Sinon l'ensemble est assez classique, ça se lit bien, l'ambiance est bien campée. Tous les ingrédients du bon polar sont là : alcool, boîtes louches, paranoïa, mouise et décors urbains...
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La mort est une maladie incurable que les êtres humains contractent en naissant. Un assassin ne tue pas vraiment. Il ne fait qu'anticiper. Il abrège le sursis d'un condamné.
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Reprendre conscience n’est jamais agréable ; c’est parfois terrible. Et quand on n’a pas dessoûlé depuis quinze jours, ça l’est effectivement. Mais il fallait se remuer. Il ne fallait pas rester là, inerte, à souffrir, ou se recoucher sur le sol dur dans l’espoir de retrouver un sommeil qui ne reviendrait pas. Il fallait se secouer et se remettre en marche pour combattre ce mal de tête infernal, et aller se rincer la dalle une ou plusieurs fois de plus, parce qu’après tout va bien de nouveau.
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Le sommeil avait du bon, mais il fallait le quitter pour retrouver les mille petits ennuis de l’existence qui, de temps à autre, se fondaient en un seul ennui grave, dont l’alcool était l’unique remède.
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La mort est une maladie incurable que les êtres humains contractent en naissant. Un assassin ne tue pas vraiment. Il ne fait qu’anticiper. Il abrège le sursis d’un condamné.Et ce n’est pas à sa victime qu’il fait le plus de mal. C’est à celui ou à celle qui survit.
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Ce mélange de haine et de peur était pour lui une sensation nouvelle, car il ne s’intéressait pas assez aux êtres ou aux choses pour les détester ou pour les craindre.
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