Mémoires de la forêt, tome 3 : L'esprit de l'hiver

Un énorme coup de coeur auquel je ne m'attendais pas.

Quand j'ai débuté ma lecture, je n'ai pas adhéré de suite et je ne me suis pas immergée immédiatement comme pour les deux premiers.

Mais arrivée à certains passages, je me suis faite attraper par les personnages, leur histoire et voilà comment mon coup de coeur est né.

J'ai eu les larmes deux fois alors que je ne pensais pas que ça arriverait dans ce tome.

Merci à Mickaël Brun-Arnaud et à Sanoe pour cette troisième histoire magique et magnifique.

C'est toujours un véritable plaisir de retrouver les si touchants et tant appréciés animaux peuplant la forêt de Bellécorce ! Pour ces troisièmes mémoires, changement de décor et direction le Grand Nord et les dangereuses vallées de Sombrehiver, où Séraphin et Pimprenelle Renard sont portés disparus depuis qu'ils ont entrepris un périlleux voyage à la recherche du cadeau idéal pour leur fils Bartholomé, à l'approche des festivités de Yule. Laissés sans nouvelles, le jeune renardeau et son oncle Archibald embarquent à bord du légendaire train à vapeur, l'Étoile de Bellécorce, afin de sillonner toute la région et mener l'enquête sur cette inquiétante absence.

J'affiche d'emblée la couleur : c'est mon tome préféré parmi les trois déjà écrits, alors que les deux précédents sont déjà d'un très haut niveau. Je trouve que celui-ci s'imbrique parfaitement à la suite de ses prédécesseurs mais il va un cran plus loin dans l'intrigue : il est plus complexe et est entouré d'encore plus de mystères, ce qui le rend donc un peu moins jeunesse, ou un peu plus adulte (question de point de vue).

Grâce aux fines descriptions de l'auteur et aux très jolies illustrations de Sanoe, l'ambiance hivernale, très immersive, rend l'aventure palpitante pour le lecteur. On grelotte presque aux côtés des personnages. J'ai d'ailleurs apprécié en découvrir de nouveaux, dont les caractères propres à chacun en font des protagonistes uniques et attachants.

Une nouvelle fois : chapeau à l'auteur qui, dans un univers foisonnant, parvient à aborder des thèmes comme la maladie, le deuil, la résilience, l'entraide, l'amour et l'amitié. Il faudra désormais patienter quelque peu avant de découvrir le dénouement de ces mémoires dans un quatrième et dernier volume.

Et voici le 3ème opus des « Mémoires de la Forêt » que j'ai eu le plaisir de découvrir en fin d'année. Comme pour les 2 premiers tomes, j'ai aimé l'histoire, le monde imaginé par Mickaël Brun-Arnaud. J'ai aimé prendre le légendaire train à vapeur « Etoile de Bellécorce », avec Archibald et Bartholomé, partis à la recherche des parents de Bartholomé qui n'étaient pas à l'arrivée du train, comme prévu. Rencontrer un mystérieux passager clandestin.

De plus, Archibald devra faire face au plagiat de ses oeuvres. Un être malveillant lance des rumeurs sur Archibald. Ce n'est pas lui qui aurait écrit ses livres.

Ce tome est plus noir que les deux premiers et il aborde les thèmes de la perte, comment vivre lorsque l'amour de votre vie disparaît ? Comment les enfants grandissent-ils lorsque l'adulte restant est plongé dans sa peine, que rien n'arrive à ramener à la vie ?

L'amitié est bel et bien là. Les paysages plus magiques, sublimes et terrifiants que jamais et les illustrations toujours aussi belles.

En fin de volume, l'auteur nous donne rendez-vous, (peut-être pour l'été ?), pour la conclusion des « Mémoires de la forêt » qui portera le titre « La saison des adieux ». Ce sera la conclusion. 4 saisons, 4 tomes.

Je me suis plongée dans « L'Esprit de l'Hiver » au premier jour de la vague de froid, alors qu'il neigeait dehors et qu'un bon feu flambait dans la cheminée, alors que le sapin se tenait encore tout rutilant dans le salon et que le chocolat chaud remplaçait le thé dans les tasses. Il ne m'a fallu qu'une après-midi pour le dévorer, comme maître renard ses pâtisseries, et j'ai à nouveau passé un excellent moment en compagnie des habitants de Bellécorce dont la douceur et l'humanité m'ont émue une fois de plus.
Ce troisième tome des « Mémoires de la Forêt » se pare de couleurs hivernales et des lumières de Yule, si ce n'est de Noël. On y retrouve en effet les personnages en pleine préparation de cette célébration du solstice d'hiver à grands coups de décoration, de lumière, de réserve de bois et de nourriture. A grands coups de thé et de biscuits aussi. Comme dans les volumes précédents, Mickaël Brun-Arnaud fait la part belle aux petits bonheurs, à la saison qui l'occupe, à la nature et à sa simplicité tout en en saluant la magie. Force est de constater que c'est une thématique fort à la mode ces temps-ci, mais elle est réellement bien abordée dans «Les Mémoires de la Forêt» et recèle une vraie magie qui me happe à chaque fois…
Alors qu'Archibald, auteur nouvellement promu, se débat avec un trac immense et les manigances infâmes d'un couple de tortues (que soient ici vengés tous les défenseurs du lièvre De La Fontaine, tous les rebelles à la victoire plus que douteuse de la concurrente caparaçonnée!), son neveu, l'attachant Bartholomé, attend le retour de ses parents. le couple de négociants, inlassables voyageurs, s'est en effet rendu dans le nord et dans les neiges dans l'espoir d'y trouver le cadeau parfait pour le fils, mélancolique renardeau aux poumons fragiles.
C'est sur la quai d'une gare qu'arrive la mauvaise nouvelle comme le vent mauvais de Verlaine : Séraphin et Pimprenelle Renard ne sont pas dans le wagon de l'Étoile de Bellécorce, sorte d'Orient-Express forestier.
Séraphin et Pimprenelle Renard ont disparu.
Bartholomé est désespéré, si désespéré même qu'Archibald en sort de son marasme pour lui proposer de se lancer à leur recherche, profitant d'une tournée littéraire qui doit lui faire prendre le même train, là-bas, vers le nord et la neige.
De gares en gares, oncle et neveu vont faire de belles rencontres, touchantes pour la plupart et découvrir des lieux à la beauté et la chaleur insoupçonnées. le petit va même se faire un ami, un passager clandestin bien mystérieux dont on sent dès les premières pages qu'il cache un secret bien lourd. Un secret qui fait mal. Au lecteur autant qu'à lui...
Tout comme les tomes précédents, « L'Esprit de la Forêt » cache sous ses airs de fable douce en enfantine une gravité et des thèmes poignants qui font mouche. Si certaines maladies et le deuil se trouvaient au coeur des « Souvenirs de Ferdinand Taupe » et des « Carnets de Cornélius Renard », le volume 3 n'est pas en reste qui aborde avec une sensibilité émouvante des motifs graves voire tristes.
Étrange de dire qu'une magie fonctionne quand elle tire des larmes et pourtant…
J'ai eu la gorge serrée à plusieurs reprises, les sanglots dans la gorge quelque fois et pour autant, j'ai aussi retrouvé dans l'ouvrage cette douceur, ce confort douillet qui console du chagrin, peut-être parce que «Mémoires de la Forêt» ont tout d'un grand récit : elles savent dire l'indicible sous couvert d'une belle histoire. C'est précieux et fragile à la fois, ça émerveille et ça attriste.
Et quelle poésie, quelle fantaisie même dans la langue, les jeux de mots et les découvertes. Peut-être aussi que c'est cela qui adoucit l'insupportable, les mots, le langage et l'anthropomorphisme réussi des personnages.
Vivement le printemps.

Quel charme !
Il y a un petit moment que je souhaitais découvrir cette jolie saga jeunesse, j'en lisais du bien partout sur Bookstagram, et j'ai succombé à cette poésie en m'offrant le tome 3, parce qu'il parle de l'hiver, de Noël, de toute cette merveilleuse féerie (le tome 1 se déroule en été et le tome 2 en automne, le dernier tome aura pour cadre le printemps).
Et bien je n'ai pas été déçue ! Dans cette histoire, on est submergé par les émotions, c'est doux, c'est tendre, on sourit et on pleure, il y a la magie de Noël, celle de l'hiver, celle des jolies histoires que l'on conte aux enfants. Les personnages sont des animaux et cela ajoute encore à la beauté de l'histoire.
On fait la connaissance d'un couple de renards, Séraphin et Pimprenelle, partis chercher un cadeau pour leur fils Bartholomé, dont la santé est fragile. Celui-ci, resté chez son oncle Archibald, va devoir les chercher, car personne n'a de nouvelles, et pour cela, l'oncle et le neveu vont embarquer à bord du magnifique et légendaire train à vapeur l'Etoile de Bellécorce pour sillonner la région.
Un récit touchant et des personnages très attachants ! de la vraie féerie hivernale soutenue par les jolies valeurs dont font preuve les protagonistes.
Quant aux illustrations de Sanoé qui ponctuent le roman, elles sont vraiment merveilleuses...
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..

Mickaël BRUN-ARNAUD. Mémoires de la forêt. Tome 3, L'esprit de l'hiver.

C'est l'hiver et la forêt de Bellécorce vit au ralenti. Il fait froid, le tapis neigeux recouvre le sol. Chacun prépare la fête de Yule. Et la famille Renard, Pimprenelle et Séraphin veulent trouver un cadeau original pour leur fils Bartholomé, leur fils de santé fragile. Ils quittent leur foyer à la quête d'un présent original, empruntant le train qui traverse la forêt. Tardant à rentrer, Bartholomé, accompagné de son oncle Archibald s'élance à leur recherche. Les deux passagers prennent place à bord du train spécial « L'étoile de Bellecorce ». Va-t-il rejoindre ses parents ? Fêtera-t-il Yule avec eux ? Un voyage initiatique au cours duquel Archibald va faire de belles rencontres et grandir !

Encore une jolie narration traitant de la maladie de l'oubli tout, de l'amitié, de l'entraide, de la résilience. de la solidarité, du souvenir, de la famille et de l'amour. Mickaël nous concocte de savoureux récits, peuplés d'animaux se comportant comme nous. J'attends avec impatience le tome 4, dernier volume de cette sublime narration. J'adore, même si je pleure parfois à chaudes larmes. La plume de Mickaël m ‘enchante et je ne peux que vous recommander le vous plonger dans son univers féerique. Les illustrations de Sanoe sont toujours aussi lumineuses et en adéquation avec le texte. Je me permets d'ajouter que la qualité du papier, les caractères choisis pour l'impression sont un plus pour un confort de lecture. Félicitations pour la superbe couverture. Merci pour ce petit bijou littéraire, à lire près de la cheminée avec une tasse de chocolat crémeux et quelques friandises. Bonne lecture à tous. Et rendez-vous dans un an…. Mais que c'est long !
( 10/10/2023)
Lien : https://lucette.dutour@orang..

Quel meilleur moment pour entamer la lecture de l'Esprit de l'hiver qu'en cette période de grand froid ?

Attirée par les couvertures des "Mémoires de la forêt", je me suis laissée tenter par ce troisième tome, bien au chaud sous mon plaid, une bonne tasse de thé à portée de main. Et c'est une lecture qui n'aura pas fait long feu, je l'ai dévoré en un après-midi.

Waouh. Mais quel beau voyage que celui que l'auteur nous propose ici. Une lecture bercée par les souvenirs d'enfance, de la magie à toutes les pages. Je ressors totalement bouleversée et émerveillée de cette proposition. Pourquoi ai-je tant tarder à le découvrir ?

Un univers tout entier avec la forêt de Bellécorce et les nombreuses destinations que va desservir le légendaire train à vapeur : l'Etoile de Bellécorce. Je remercie d'ailleurs l'auteur et l'illustrateur pour la double page tant attendue avec le déroulé du voyage et le fameux train et ses nombreuses voitures en images à la toute fin. J'ai trouvé ce final émouvant, doux, qu'on laisse à regrets.

Une belle aventure qui plaira autant aux enfants qu'aux plus grands.
Mr Mickaël Brun-Arnaud, c'est du génie, vous avez du être magicien dans une autre vie !!! Longue vie à notre ami Archibald !!

Quelle joie de rejoindre une nouvelle fois Archibald, Bartholomé et tous les animaux de Bellécorce !
A la veille de Yule, les parents de Bartholomé disparaissent. Une seule certitude, ils devaient prendre l'Etoile de Bellécorce, le célèbre train qui dessert le Grand Nord.
Archibald et son neveu décident donc de partir à leur recherche. Et durant leurs aventures ils croiseront de nombreux protagonistes qui eux mêmes dévoileront leurs histoires.
J'aime beaucoup cette ambiance quand je me plonge dans cette saga. C'est comme me plonger dans un cocon avec une forte impression d'être de retour à la maison.

Troisième tome de cette saga destinée à la jeunesse, toute faite de tendresse et de valeurs respectables illustrées par des animaux auxquels on ne peut que s'attacher. J'ai adoré retrouver l'univers de Bellécorce !

« Mais il était déjà trop tard. Leur échelle de fortune s'embrasa d'un seul coup, et dans le flamboiement éphémère, ce qui se cachait au fond de la caverne se révéla à leurs yeux. Ils comprirent alors que quelqu'un, quelque part entre le train et cet endroit, s'était moqué d'eux ; scellant pour une raison obscure, leur destin entre ces murs... » Les parents du petit Bartholomé, rencontré lors du tome précédent, ont disparu. Leur petit garçon va solliciter son oncle, le libraire Archibald, pour aller enquêter sur leur mystérieuse disparition…

« Nul ne soupçonnait, dans l'entourage d'Archibald ni parmi la fidèle clientèle de sa librairie, que non loin du chêne au creux duquel se préparait l'événement, dans un terrier où il composait ses ouvrages, collectionnait les timbres et cultivait ses salades l'été, un animal mettait la dernière touche à sa crapuleuse machination. » En parallèle de leur enquête, Archibald doit se battre contre une accusation de plagiat concernant le livre qu'il a écrit au sujet de son ami atteint de la maladie de l'oubli – tout, Ferdinand. Comment tout mener de front pour un renard portant son coeur sur la patte ?

« Avait- on jamais assez de livres - romans, théâtre, poésie - pour étancher sa soif de fantaisie ? » L'amour des livres transpire dans chacun des tomes et c'est l'un des détails qui fait que j'adore cette saga !

Au final, un tome très sombre, mélancolique, qui traite, partiellement, du harcèlement et de la dyslexie, mais surtout du mal- être de nos « petits ». A lire à tout âge !

Une lecture émouvante

Je ne pensais pas qu'il était possible d être encore plus touchée que lors de la lecture des tomes 1 et 2...on dirait que je me suis trompée.

L'histoire est très touchante et m'aura fait verser plus d une larme.
Les thèmes abordés sont encore une fois forts mais abordés de façon adaptés afin de toucher même les plus jeunes.
La plume de l'auteur est fluide et vraie.

Je suis tellement heureuse de retourner à Bellecorce et de renouer avec tous ses magnifiques personnages et d en rencontrer de nouveaux tout aussi beaux et attachants.

Les dessins sont toujours aussi immersifs et bienveillants.

En bref, vous l'aurez compris, je suis fan et j espère initié mon fils très bientôt à la découverte de cette belle histoire