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Nouvelle incursion dans l'univers déjanté de Serge Brussolo.
Pas de surprise avec lui, Brussolo fait du Brussolo et c'est très bien.

L 'auteur nous emmène cette fois sur les toits de Los Angeles où une bande de marginaux doit éliminer un concierge d' une grande cruauté en escaladant l 'immeuble dudit concierge pour en prendre le contrôle.

Les personnages sont très bien creusés, l' intrigue évolue bien et le tempo est très relevé.
C'est facile à lire, c'est décalé et c'est un régal à lire.

Un Brussolo très réussi qui vous fera passer un très bon moment de lecture.

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Dans ce court mais intense roman de 224 pages, Serge Brussolo (né en 1951) nous fait atterrir violemment dans un quartier de Los Angeles dans les années 90, ou plutôt dans une version dystopique de cette ville, puisque les riches s'y enferment dans des tours climatisées pour échapper aux voleurs et que des gangs s'en approprient les rues...

Pardon ? Ah, Los Angeles est vraiment comme ça ? Peut-être bien, en effet. Disons que l'auteur a noirci le trait, parce que dans le roman, on ne peut même pas compter sur la police... Hum ? Oui, d'accord, alors disons que le Los Angeles du roman n'a vraiment rien de la ville des anges.

Bref, dans ces rues barbares, le malheureux David, professeur de lettres récemment devenu SDF, essaye de survivre. Comme c'est très dur, et afin d'accroître son espérance de vie, lui et son pote Ziggy, un ancien surfeur (et pas un "surfer" comme l'écrit l'auteur...) décident de prendre de la hauteur et de s'approprier le toit d'une tour. Et David, plus d'une fois, aura l'occasion de se demander ce qu'il fait là.

Bien écrit, bien construit et haletant, ce roman, qui a reçu le prix du roman d'aventures en 1994, est une très bonne découverte.
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La critique d'Adèle

Ce roman de Serge Brussolo m'a beaucoup plu et m'a beaucoup surprise tout au long de ma lecture pour l'originalité de son histoire.
Tout d'abord, le faible nombre de personnages permet de vraiment s'attacher à leurs personnalités très différentes. L'auteur détaille vraiment leur histoire, leur origine et leur caractère ce qui nous immerge dans l'histoire, comme si nous étions nous-mêmes un personnage. le personnage principal, David, est un personnage que j'ai trouvé très original et différent des autres clandestins du gang dont il fait partie. Il est sensible et rêveur et son talent se trouve dans son imagination et non dans sa force et ses muscles. Néanmoins, il prouve, au cours de l'histoire, qu'il peut être courageux et fort quand il le faut.
Un autre point fort de ce roman est son rythme. Il est accéléré et ponctué d'événements surprenants. J'ai beaucoup aimé la rapidité du roman. Il y a aussi le suspense qui se manifeste, dès le début, et qui rend la lecture accrocheuse et qui nous tient en haleine jusqu'à la fin du livre.
Par ailleurs, le thème de la chute est très présent. A la fois mortelle et sociale, c'est un thème que j'ai rarement rencontré dans mes lectures précédentes et qui m'a beaucoup plu.

Par contre, certaines choses m'ont fait moins apprécié ce livre.
Déjà, l'intrigue, même si elle était très originale, pouvait être un peu prévisible à certains moments.
Ensuite, même si le fait qu'il y ait plus d'hommes que de femmes dans l'histoire ne m'a pas dérangé et que je peux même comprendre, compte tenu du contexte du récit, le fait que le peu de femmes présentes soient vues comme des objets et des accessoires à l'histoire ne m'a pas du tout plu. L'auteur, à mon avis, a un peu trop insisté sur les idées sexistes.

En conclusion, malgré les personnages un peu trop sexistes a mon gout, "Le Chien de Minuit" est un thriller de haute qualité et que je recommande pour ses personnages détaillés, son protagoniste original, son rythme accéléré, son suspense et, enfin, son thème de la terreur et de la pauvreté urbaine qui fait de ce roman, un de mes livres préférés.

La critique d'Annabelle

Le Chien de Minuit” de Serge Brussolo est un roman policier court et captivant.
Les deux personnages principaux sont David et Ziggy, deux sans-abri ayant chacun un passé et destin différents. La vie est trop dangereuse en tant que clochards, ils doivent donc rejoindre un gang pour survivre aux dangers et échapper à la violence et aux agressions dans la rue. Ils décident donc de rejoindre un gang qui vit sur les toits des immeubles. Mais ils décident d'entreprendre une tâche difficile où ils devront affronter Dogstone, surnommé “Le Chien de Minuit”, qui sera un grand danger et fera tout pour les arrêter.
Un point fort de ce roman est que les personnages sont tous très différents, tous avec des traits de caractère uniques et il est aussi facile de s'y attacher. de plus, il n'y a pas trop de personnages. Cela permet un développement plus riche de ces personnages, aidant le lecteur à mieux les comprendre. Cela évite toute confusion car il n'y en a pas trop à retenir lors de la lecture.
C'est un thriller incroyable; l'histoire est prenante et il y a aussi la tension qui monte petit à petit tout au long du livre. le suspense donne l'envie de continuer à lire pour savoir ce qui va se passer ensuite. Et enfin, il s'agit d'un livre assez rapide, l'écriture n'est pas trop longue et elle saute directement dans l'action.
En conclusion, le Chien de Minuit de Serge Brussolo est un roman relativement facile à comprendre, avec des personnages développés et une histoire intrigante.

La critique de Chiara

J'ai bien aimé ce livre; premièrement pour l'originalité de l'histoire. La façon dont l'auteur, Serge Brussolo, a mélangé des sujets réalistes (vivre sans domicile) avec son imagination (l'existence sur les toits) m'a vraiment plu; il a décrit une histoire avec deux mondes. Dans l'histoire, l'immeuble de 40 étages: celui de 1224 Horton Street, dont le toit est défendu par le gardien, Dogstone, surnommé le Chien de Minuit. le roman était effectivement original et je l'ai bien apprécié.
Deuxièmement, les personnages étaient véritablement détaillés; chacun avec un contexte individuel. Par exemple: David (le personnage principal). Avant sa vie sur les toits, il était un professeur de lettres modernes qui avait été viré. Il a rencontré Ziggy, qui est un jeune surfeur déchu. Un point fort que j'ai trouvé est que leur amitié a rendu le livre plus agréable.
Finalement, la manière dont le Chien de Minuit était écrit: l'histoire était écrite assez rapidement et simplement, avec plein de suspens (spécifiquement vers la fin). le roman était intrigant et cela a rendu le roman aimable.

La critique de Giorgia

" le Chien de Minuit " de Serge Brussolo est un roman thriller et cela me choque car normalement je n'aime pas les histoires thriller, mais celle là était très intéressante et captivante. Même si au début j'ai eu des difficultés à comprendre l'histoire avec David et son travail, mais après qu'il a rencontré Ziggy, elle est devenue plus facile à comprendre.
David et Ziggy sont recrutés par Mokes et j'ai beaucoup aimé lire le passage dans lequel David se déguise en ouvrier pour rentrer chez Dogstone, même s'il n'y arrive pas. J'aime aussi les coups de théâtre, en lisant le livre je me suis sentie au milieu de l'action.
La fin de cette histoire est à la fois triste et joyeuse. Je ne vais pas la raconter mais elle m'a assez choquée. Quand j'avais terminé le livre j'étais contente car j'ai dû le lire pour mon cours de français, j'avais donc terminé mes devoirs. Ne choisissez pas ce livre car vous croyez qu'il est court, même s'il a seulement 180 pages, l'écriture est très petite, quasi minuscule.
En conclusion j'ai aimé ce livre, son suspense et les personnages. L'histoire est très bien écrite
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Un très bon Brussolo, un peu surprenant dans le sens où il est sans doute moins "barré" que beaucoup de ses livres, mais l'image de ces gangs destroy sur les toits des plus hauts buildings est saisissante. Thriller court, rythmé, dense: comme très souvent une réussite pour cet auteur atypique.
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Mon roman de Brussolo préféré parce que, paradoxalement, c'est celui qui utilise le moins la maîtrise de l'absurde de l'auteur.

De toutes les livres de Brussolo qu'on peut qualifier de "thriller urbain", c'est celui qui évoque le plus le fantasme des lieux interlopes des grandes cités américaines : marginaux déclassés, citoyens invisibles et surtout gangs s'affrontant par des défis qui se veulent inscrits dans le mythe de la rue.

Et, grande réussite, l'ombre du nemesis qui donne son nom au titre.
Un homme monstrueusement humain, dont on ne connait que les actes meurtriers, objet de toutes les craintes mais aussi un trophée de chasse à acquérir.

Du Folklore urbain à l'état brut, le style de Brussolo est percutant et sait rendre ses personnages fascinants. Même les plus dérangeants.
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"Le Chien de Minuit"...du grand Brussolo assurément. Un thriller court, racé...Stylistiquement, l'auteur est au mieux de sa forme.

David (décidément Serge aime beaucoup appeler ses héros comme ça), après un malheureux concours de circonstances, se retrouve à la rue, lui qui bossait dans une maison d'édition réputée, écrivant des romans à succès, mais dont la figure médiatique (et auteure officielle) n'était autre qu'une mannequin jouant son rôle (car, dixit son éditrice, les histoires de David ne pouvaient être écrites que par une femme...une telle sensibilité, vous comprenez).

D'emblée, on comprend que David n'a pas la carrure pour survivre à la jungle urbaine de L.A et, sans le concours de Ziggy,clochard magnifique et ancien surfer, il y serait sans doute resté. C'est d'ailleurs Ziggy qui le persuade d'intégrer un gang de "frontclimber", des laissés pour compte qui vivent sur les toits de la ville, sur un territoire bien précis, et qui évitent à tous prix de redescendre dans la rue. Chaque clan (les noirs, les latinos etc...) essaye d'étendre son espace vital et de se faire respecter. Un immeuble en particulier les obsède, celui du 1224 Horton Street, défendu par un redoutable concierge, le Chien de Minuit...

Aucun temps mort dans cette histoire rythmée, peuplée de personnages haut en couleurs. On y croise le fantôme de Kerouac, et on y fait écho à Bret Easton Ellis (période "American Psycho") par l'évocation d'une violence absurde, venue du bitume, et non des bureaux "poudreux" de wall street. Une sorte de réponse du clodo au trader, en somme. Peut-être même que certains y verront une parenté avec Manchette (pour l'aspect social ausculté)...Un classique de Brussolo ? Je dis oui, sans hésiter.

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Plus dure sera la chute…
Los Angeles dans un proche avenir : la police est incapable de maintenir l'ordre, les gangs s'affrontent dans les rues tandis que d'innombrables drogués « au cerveau brûlé par le crack » agressent les passants et dézinguent à tout-va…
Les riches de la ville se barricadent dans des buildings hautement sécurisés, mais certains malfaiteurs ont trouvé la parade : tels des experts de la varappe, ils deviennent des « frontclimbers » qui escaladent les parois des immeubles et s'introduisent par les fenêtres…
Mais il arrive que certains frontclimbers ne s'en sortent pas indemnes : plusieurs ont fait une chute mortelle du haut d'une résidence surveillée par un ancien militaire, le redoutable Dogstone, que l'on surnomme « le chien de minuit ».
David, le personnage principal du roman, est un écrivain tombé dans la précarité ; devenu SDF, il ne doit son salut qu'à un autre SDF, un ancien surfeur qui l'a pris sous son aile et qui le persuade de se réfugier sur le toit d'un immeuble pour échapper aux violences de la rue ; à peine installés sur le toit en question, ils sont assaillis par un gang qui leur impose des épreuves sous peine d'être jetés dans le vide : il leur faudra notamment affronter le sinistre chien de minuit…
Brussolo a écrit un thriller particulièrement réussi : l'écriture est de qualité, le récit original et rythmé, le futur évoqué sombre et crédible et les personnages bien caractérisés, avec un « héros » brussolien type : un personnage qui semble incapable de freiner sa chute sur une pente de plus en plus glissante...
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Un Brussolo de temps en temps, ça fait du bien. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il n'a pas plus de fans.
Ici nous sommes dans l'univers des SDF américains, des gangs où la violence est souveraine, presque nécessaire pour la survie. Ces gens ne sont plus rien, on ne les voit pas, on enjambe éventuellement leurs cadavres sans état d'âme. Brussolo ne fait grâce de rien et nous sommes constamment sur le qui-vive car l'expérience nous a appris qu'on peut s'attendre à tout de la part de l'auteur.
L'union fait la force, David sera pris en main par Ziggy puis ils s'intégreront à une bande.
Un roman court lu en une journée, idéal par ce temps de canicule.
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Je suis toujours surprise par les univers que Brussulo est capable de créer. le Chien de Minuit n'y déroge pas. Une histoire curieuse avec des personnages incroyables qui fait que l'on se cramponne au bouquin jusqu'à la fin.
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Un bon cru de Serge Brussolo, dans lequel on retrouve cette reconnaissable alternance d'inspirations fulgurantes et de passages un peu "expédiés" ou survolés.
Mais toujours cet insolent talent pour brosser un décor, un contexte, une idée. Cette plume unique.
Dans le "Chien de minuit", c'est le portrait de Los Angeles qui m'a subjugué. Une ville développée comme caractère principal du livre, une ville chaotique, peuplée de mécréants et d'abjectes yuppies, au bord de l'implosion, le miroir d'un monde englué dans la violence et l'individualisme.
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