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Gérard de Chergé (Traducteur)
EAN : 9782869307346
194 pages
Payot et Rivages (01/02/1994)
3.62/5   17 notes
Résumé :

Ecce homo : pour la première fois, il songea à ce qu'il venait de faire. Comment en étaient-ils arrivés là ? Il n'aurait su le dire. Il n'avait pas eu l'intention de la tuer. Il voulait juste la faire taire. Lui clouer le bec. Mais elle n'arrêtait pas de gémir. Il frissonna, sanglotant à la pensée de leur acte odieux. Commis par ces mains-là. Il les regarda, ses mains tachées de sang. Et sa chemise. E... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
The Honeymoon Killers - Paul Buck.
Traduction : Gérard de Chergé

Ce livre évoque le couple infernal que formèrent pendant quelques années Martha Seabrook Beck, ex-infirmière qui souffrait d'une déficience hypophysaire que l'on soignait très mal dans les années de l'après-guerre, même aux USA, et Raymond Fernandez, citoyen américain d'origine espagnole qui avait trouvé le moyen de se marier en Espagne avant de revenir - seul - dans son pays natal pour y escroquer les femmes qui se laissaient prendre à son charme latin.
Il est à noter que, selon toute vraisemblance, aucun d'eux n'avait tué qui que ce fût avant leur rencontre, laquelle s'effectua de la façon la plus banale qui soit, par le biais d'une agence de rencontre : "Le Club Amical des Coeurs Solitaires de Mamie Dinene." Au départ, Raymond pensait que Martha ne serait qu'une victime de plus mais la très forte relation sexuelle qui s'établit entre eux - et le chantage au suicide de la jeune femme - devaient tout changer. Pour leur malheur commun - et celui d'une vingtaine de femmes en quête d'une âme-soeur sans oublier une petite fille de deux ans que Martha noya dans un lavabo après le meurtre de sa mère.
Il semble pourtant que le premier meurtre reconnu par la Justice, celui du personnage dénommé Evelyn dans le roman, n'ait pas été prémédité. Simplement, la candidate au mariage fut prise en pleine nuit d'une crise d'angoisses relative aux chèques qu'elle avait demandé à Raymond de mettre pour elle de côté et que, le ton montant, Martha ou Raymond - le coup ayant été porté par un droitier aurait légitimement dû innocenter Beck, qui était gauchère, mais les juges n'en tinrent pas compte - ait assommé la malheureuse avec un marteau. Passons sur les autres détails : quand le vin est tiré, il faut bien le boire.
Prirent-ils goût au sang ? Buck ne le dit pas expressément mais comme il ne relate pas l'historique exacte des meurtres, on peut croire sa vision un peu romancée. Son livre, qui s'appuie beaucoup sur le film (par ailleurs excellent) de Leonard Kastle, souffre de sa forme hybride : mi-roman, mi-document. A sa décharge, on dira que le ton y reste toujours assez sobre.
Sur l'affaire, on consultera donc plus efficacement les deux sites suivants :
http://www.tueursenserie.org/article.php?id_article=45 (francophone)
et l'irremplaçable Crime Library anglophone :
http://www.crimelibrary.com/serial_killers/partners/fernandez/1.html
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Inscrire contre son gré à un club de correspondance et de rencontre Martha Beck fait la connaissance de Ray Fernandez. Martha est une maîtresse femme malmenée, Ray lui est un gigolo, un petit escroc qui profite de son physique pour soutirer les économies de dames en mal d'amour. Si Martha n'aurait du être qu'une nouvelle victime des escroqueries de Raymond, la réunion de ces deux-là va tourner tout autrement. Et, de l'union de l'obèse infirmière et du bellâtre naîtra un couple monstrueux. Serial killer avant que le terme ne soit inventé, ils profiteront de la difformité de Martha pour endormir la méfiance de leur victime. Ils commettront ensemble des crimes atroces dans l'immédiat après-guerre . Et leur itinéraire sanglant et la monstruosité de leurs crimes et la passion qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre vont choquer l'Amérique puritaine


Les Tueurs de la lune de miel est la réédition d'un premier titre « Mariages rouges » paru quelques années plutôt avec les dernières découvertes sur l'affaire que l'auteur a pu récolter. Une version revue, corrigée et augmentée dira-t-on. Car effectivement ce roman est bien l'adaptation d'une histoire réelle et véridique.
Je pense aussi que cela doit vous rappeler quelque chose car en effet Les Tueurs de la lune de miel est la novélisation du film éponyme de Léonard Kastle sorti en 1969. Et ce couple de tueur en série a aussi inspiré quelques épisodes de séries beaucoup plus récentes telles que Esprits criminels ou encore les Experts.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Aucun infirmier n’avait jamais flirté avec elle. Pas même un garçon de salle. En fait, personne de sa profession. Le seul homme à lui avoir témoigné un tant soit peu d’intérêt amoureux, dans un hôpital, c’était Joe : un malade qu’elle avait soigné en Californie, le pays de tous les rêves. Bien qu’elle se refusât à l’admettre, elle était jalouse qu’on reluque ses filles et qu’on les séduise juste sous son nez. Surtout quand le séducteur était, comme cette fois, un demi-rital. Il faudrait qu’elle signale Jackson à ses supérieurs. Plus tôt on le flanquerait dehors, mieux ce serait.
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Il exerça sur Evelyn ses pouvoirs vaudou. Les fleurs du mal s’épanouirent en une liaison nocturne.
Evelyn semblait faire l’affaire. Elle était chaleureuse, amicale et de bonne compagnie. Elle menait une existence douillette. Les revenus de la maison suffisaient à la faire vivre. Malheureusement, elle ne disposait pas d’une grosse somme d’argent qu’on pût lui extorquer. Peut-être devrait-il se caser avec elle. L’épouser.
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C’était injuste qu’elle en soit réduite à lire des magazines à l’eau de rose pour avoir son quota d’amourettes. Elle était grosse, bien sûr, et elle avait des jambes comme des poteaux, mais un homme devrait quand même bien pouvoir l’aimer ?
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Peu importe le problème d’argent, mon chéri. Quand il y en a pour un, il y en a pour deux...
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Finalement, Hitler n’avait peut-être pas tort en ce qui vous concerne, vous autres !
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