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EAN : 9782815902632
144 pages
Aube (Editions de l') (20/10/2011)
4/5   1 notes
Résumé :
Tous les héros de Bui Ngoc Tan ont vraiment eu une vie de chien.
La faute aux événements ? A la guerre ? A pas de chance ? À la politique ? À la société ? À la vie, quoi, chienne de vie ! L'auteur nous relate sept tranches de vie, brutes et touchantes, portées par une écriture puissante qui fait se rencontrer misère et altruisme, pauvreté et tendresse, douleur et compassion... Une vie de chien est un recueil fort, et paradoxalement optimiste, qui nous fait vo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une découverte en fait, car je n'ai lu que peu d'écrivains vietnamien, à part Anna Moï la littérature vietnamienne n'a que peu de promotions. Ici dans 'Une vie de chien', Bui Ngoc Tan nous offre sept nouvelles qui mettent en scène des gens et des vies du quotidien. Certaine se passent pendant la guerre avec les US. Ces nouvelles mettent en scène un gardien de prison, un propriétaire de chien, des détenus, une fille de joie, ... Ces nouvelles sont de longueur inégales, mais écrites dans un style simple.

Beaucoup de sensibilités dans 'Un grand coeur' , une femme prostituée pour mendiants qui par altruisme aidera son amie Mme Mit malgré l'imminence du danger. Une vie de Chien: L'amitié entre Trung et le chien Kiki, pendant la guerre…. Dans "Gardien de fourmis", Bui Ngoc Tan nous décrit le retour à la vie normale d'un détenu qui restera traumatisé par son passage en prison 'Une journée de prison est plus longe qu'un millier d'automne'

Bui Ngoc Tan s'intéresse aux gens simples, de toutes les catégories sociales. de ceux qui n'ont pas eu de chance. Mais malgré leur pauvreté, leur misère, on trouve de la tendresse de l'humanité et un regard altruiste sur le monde qui les entoure. C'est un voyage au Viet-Nâm qui nous est offert dans ces quelques pages. Un auteur que je ne connaissais pas, qui mérite d'être découvert.
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Court recueil de nouvelles ( 138 pages) qui retrace le quotidien des petites gens. C'est avec une écriture délicate, poétique, épurée que Bui Ngoc Tan nous conte la vie de ces laissés- pour- compte en sept petits récits. Comme il est dit sur la quatrième de couverture, misère et altruisme, pauvreté et tendresse, douleur et compassion se rencontrent et offrent au lecteur un livre poignant, humaniste, emprunt de nostalgie. du soldat à la recherche d'un évadé qui décide de déserter en passant par ces grands-parents venus du même village qui deviennent des bonnes à tout faire chez leurs enfants citadins et taisent leur chagrin en se téléphonant régulièrement ou encore, la relation fusionnelle entre un homme abandonné de tous avec son chien sans oublier Soï, prostituée vieillissante qui économise chaque sous qu'elle gagne auprès d'une clientèle composée de mendiants pour acheter le linceul nécessaire à l'enterrement de sa mère grabataire ou le détenu M qui sort de prison avec de drôles de manies après avoir été le jouet du caïd-de-la-taule ou l'effroi que vit un prisonnier lors de son transfert dans une cellule mobile et on finit avec les difficultés existentielles ressenties par un homme qui revient de la guerre et retrouve sa femme marié à son meilleur ami. Rien de tonitruant ici, pas d'intrigue alambiquée, juste des tranches de vie de chien superbement dépeinte. Tout en finesse, joliesse, subtilité. L'auteur nous présente des gens qui dans leur malheur n'en sont pas moins prévenants avec leurs semblables. La tendresse domine ces quelques pages. Un livre touchant sur le quotidien d'un peuple dont on ignore presque tout.
Lien : http://www.immobiletrips.com..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Cette histoire, c'est Cuong lui-même qui me l'a racontée en 1973, lorsque j'étais incarcéré à la prise des P.L. et où j'ai fait sa connaissance. Jamais il ne m'a dit pour quel crime il était condamné. Moi non plus, je ne lui ai rien dit des raisons de mon incarcération. Et pourtant, nous faisions partie du même groupe, nous étions très proches l'un de l'autre, nous partagions tout. Mais en prison, on ne fait confiance à personne, on n'a d'autre confident que soi-même. C'est très dur, mais c'est une règle élémentaire de prudence. 3Le nombril doit resté coller au ventre", telle est la devise de la survie.
P128
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Oui. Tous les matins mon fils emmène sa femme au bureau sur sa moto. Au retour, il bougonne: "On prend une femme, et pour le même prix, on en a trois !"
Et il remet ça avec chacune de ses deux filles.
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Une vie, ça ne se rate pas au jour le jour.

Une fille de joie
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Video de Ngoc Tan Bui (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ngoc Tan Bui
Hanoi 2007, je m'entretiens avec le grand écrivain Bùi Ngọc Tấn, sept ans avant sa mort. Il a relaté l'expérience carcérale et la répression qui toucha les intellectuels de la République démocratique du Viêt Nam dans un récit autobiographique intitulé Chuyện Kể Năm 2000 (Histoire racontée en l'an 2000). Cet ouvrage fut d'abord publié au Viêt Nam en 2000 avant d'être rapidement interdit puis il fut réédité à l'extérieur du pays. Pour ce témoignage édifiant, il est considéré comme le "Soljenitsyne" du Viêt Nam.
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