Le Vieux dégueulasse, alors âgé de 71 ans, écrit son journal intime. 1991... 1992... Buko y raconte ses journées passées à l'hippodrome et ses nuits à taper sur son Macintoch. Il y a aussi sa femme Linda, ses chats et ses ongles de pieds trop longs...
On découvre le Buko écrivain, alcoolique et malade (la Grande Faucheuse n'est pas loin), mais surtout le Buko philosophe. Il s'interroge sur la mort, l'immortalité, le temps qui passe et sa perte : "L'horreur, ce n'est pas la mort mais la vie que mènent les gens avant de rendre leur dernier soupir." Son mot d'ordre : l'action. Sa devise : le Carpe Diem. "Il n'est de gloire que dans l'action et le défi. La mort n'est qu'un épouvantail. Ne compte que le moment présent. le présent. le présent. Pardi."
Il fuit les mondanités et pourrit les faux-semblants.
Bukowski ne triche pas. Et il aura été toute sa vie, un homme libre.
NB : Cette édition contient les illustrations de
Robert Crumb.