Trois vies par semaine

D'abord je dois repréciser que Michel Bussi est un de mes auteurs préférés. « Trois vies par semaine » est son nouveau roman paru début mars.

La capitaine Katel Marelle se voit confier une nouvelle enquête qui commence par la découverte d'un corps tombé dans un ravin. Très vite, on apprend que le mort est Renaud Duval. Mais dans sa boite à gants, Katel découvre trois permis de conduire au nom de trois conducteurs différents : Renaud, Pierre et Hans. Trois identités pour le même homme. Qui était Renaud Duval et pourquoi se baladait-il avec trois identités ?
Il y a également trois femmes. L'une est la femme de Renaud, les deux autres les compagnes de Pierre et Hans.
Comment cet homme est-il parvenu à mener une triple vie sans que personne en se rende compte de rien ?

Michel Bussi nous balade pendant tous le long de ce roman et comme à chaque fois on se fait avoir comme des bleus. On échafaude des hypothèses, rocambolesque pour certaines. Et on lit pour découvrir si on a la bonne réponse. Évidemment non ! Car Michel Bussi reste le maitre du twist. Pourtant et je l'ai déjà dit dans d'autres chroniques, tout était là, devant nos yeux.

Mais on se fait manipuler, tel les pantins que nous sommes. Je me suis demandée plusieurs fois comment il allait nous expliquer la fin, avec la peur qu'il invente un truc tout bidon. Mais tout se démêle, il suffisait juste de tirer sur un seul fil.

Seule frustration ? Devoir attendre 2024 pour avoir un prochain roman.

Elise.

Instagram : etliselesmots

L'art de Michel Bussi est de nous embarquer dans des histoires délirantes, complètement invraisemblables, de nous obliger à échafauder des scénarios pour donner du sens à l'histoire, de nous manipuler en semant ça et là des petits indices et de nous surprendre avec un final inattendu…
J'ai comme il se doit été happée par ce nouveau roman lu en quelques heures. Je suis tout de même partagée pour écrire cette critique car « la ficelle me semble un peu grosse »… j'emploie à dessein cette expression qui « repose sur le terme ficelle, emprunté à l'activité de marionnettiste. le marionnettiste crée l'illusion en tirant sur des ficelles transparentes, fixées à l'extrémité des membres des figurines, qui donnent ainsi l'illusion de s'animer toutes seules. Par extension, La ficelle est un peu grosse désigne une supercherie grossière, un mensonge trop visible, une manipulation décelable par tous ».
Cela dit, la lecture est plaisante, le style très fluide, la construction originale, les personnages hauts en couleurs et, cerise sur le gâteau, ça m'a donné envie de visiter les gorges du Tarn.
Pour moi cependant ce n'est pas le meilleur car on a un peu de mal de croire à une telle histoire.

Je ne fais pas particulièrement partie des fidèles de Michel Bussi, pourtant, j'ai adoré sa saga jeunesse N.E.O et j'aime énormément l'auteur en lui-même. J'ai eu la chance de le rencontrer et il est aussi sympathique qu'abordable et agréable. Lorsque j'ai eu l'opportunité de recevoir Trois vies par semaine, version collector (cette sur-couverture est une merveille !!!), je n'ai pas pu refuser. Voilà l'occasion de redécouvrir l'auteur sous un genre qui n'avait pas marché avec moi quelques années en arrière. J'aurais eu tord de ne pas accepter puisque j'ai vraiment apprécié ma lecture. le suspense est palpable et l'intrigue rudement bien menée. Plus j'avançais dans ma lecture, moins je voyais où tout cela allait me mener. Trois femmes, un cadavre, le même homme. Rien de tel pour nous embarquer dans un voyage entre les Ardennes, Paris et Charleville-Mézières. Ajouter à cela un spectacle de marionnettes et un détour par l'ex-Tchécoslovaquie et vous voilà pris au piège dans un scénario parfaitement ficelé.

Les personnages sont attachants et complétement différents les uns des autres. Si j'ai adoré suivre les trois femmes, j'ai au départ, beaucoup moins apprécié l'inspectrice de police. Heureusement, son côté antipathique m'a finalement séduit en seconde partie du roman. Michel Bussi manie son histoire d'une main de maitre. Qui est donc réellement ce Renaud Duval ? Que cache-t-il ? Vous n'êtes pas au bout de vos surprises… A l'instar des marionnettes qu'il décrit, il tire ses ficelles et la concentration est de mise bien que peu difficile tant l'ensemble est prenant. Aucune longueur n'est à déplorer, tout s'emboite parfaitement et de révélations en révélations, j'ai été happée jusqu'à la dernière page.

Les chapitres courts donnent une cadence de lecture soutenue et le final est largement à la hauteur de mes attentes. C'est un thriller qui tient ses promesses et qui se démarque par son fil rouge : les marionnettes. J'ai apprécié passer ces quelques heures de lecture accompagnée de la plume addictive de l'auteur, il sait capter l'attention et ne jamais faire redescendre ce petit truc qui fait des guiliguilis dans le ventre : l'envie de connaître la fin !


En bref :
Un thriller palpitant, ne tombant pas dans la littérature noire pure et dure. Accessible à tous, quelque soit la sensibilité de chacun, il fait parti de ces livres qui méritent d'être sous le sapin. Je suis ravie d'avoir pu découvrir cette histoire qui m'aura fait voyager et découvrir le monde des marionnettes.
Lien : https://black-books.fr/2023/..

Renaud Duval, retrouvé mort au bas d'un belvédère, avait semble-t-il non seulement 3 identités, mais aussi trois vies distinctes et était aimé de trois femmes différentes. Si leur quête de la vérité constitue la trame principale du roman, elle se mêle à l'histoire de Mina, la mère de Renaud Duval, qui a grandi au sein d'une troupe de marionnettistes dans l'ex-Tchécoslovaquie des années 60 (celle du Printemps de Prague).
Michel Bussi nous balade alors entre passé et présent, petite et grande Histoire. C'est riche en rebondissements et j'ai été tenu en haleine jusqu'aux dernières pages. Les personnages sont attachants (enfin, pas tous...)
J'ai apprécié aussi cette plongée dans le monde des marionnettistes qui, du moins, dans ce roman, n'a vraiment rien d'enfantin. Je reconnais que j'ai ainsi découvert l'existence du festival de Charleville-Mézières.
C'est pour moi un bon cru de Michel Bussi, pour la qualité de l'intrigue, l'ambiance du monde des marionnettistes et le contexte historique

J'apprécie toujours autant les romans de Michel Bussi.

L'intrigue est prenante et, comme souvent avec Bussi, pleines de rebondissements, de fausses pistes et de révélation. Je trouve d'ailleurs que Bussi est très bon dans ce domaine.

Les personnages sont hauts en couleur avec des personnalités bien à eux. Mention spéciale pour Nanesse que j'ai trouvé très touchante.

Par ailleurs, c'est toujours un plaisir de voyager à travers diverses villes de France.

Petit bémol, je n'ai pas été surprise par la révélation finale contrairement à d'autres de ses romans.

En résumé, j'ai encore passé un bon moment avec ce roman qui se dévore.

toujours cette touche michel Bussi ! Ici, pas mal de personnages avec une histoire de famille bien tarabiscotée ! C'est prenant comme souvent avec lui et il y a toujours du suspense et des rebondissements mais ce coup-ci, je sais pas, il m'a manqué quelquechose et par moment, un peu gros aussi à mon sens, mais cela reste un bon livre

J ai encore passé un bon moment avec ce Bussi. l'intrigue est là. La lecture est fluide. Même si l'univers des marionnettes est loin d etre un domaine qui me plaît cela ne m a pas gêné. l'auteur sait nous embarque et ne nous lâche pas jusqu aux derniers chapitres. Je recommande.

Le commentaire de Lynda :
Michel Bussi nous offre un bon roman original, avec une histoire mystérieuse qui commence par la découverte du corps d'un homme. Un cadavre avec trois preuves d'identité avec sa photo, tous nés le même jour, dans des villes différentes. Plus on en apprend, sur les trois identités de Renaud/Hans/Pierre, plus on découvre, par le fait même, trois épouses différentes Agnès/Eléa/Vicky, inconnues les unes des autres. Ces trois femmes vont se lier et essayer de comprendre ce qui s'est passé et qui était l'homme qui partageait leur vie.
Nous entrons dans la machination de l'imaginaire de Michel Bussi, il nous embarque dans une histoire incroyable, sensationnelle, surprenante, mais avec le twist de la conclusion l'auteur réussit à ramener le tout dans la rationalité. C'est une lecture avec laquelle je ne me suis pas ennuyé, un roman addictif. L'intrigue est bien menée, je n'avais aucune idée du twist final. Trois vies par semaine est une quête d'identité passionnante, mêlant les secrets de famille, amour et destin, écrits avec une plume limpide, mélodieuse, élégante et délicate.
Un récit qui fait voyager, qui nous permet d'apprendre et de connaître le monde de la marionnette, tout en nous amenant à ramasser les indices ici et là afin de réaliser le puzzle compliqué que nous a préparé Michel Bussi avec ses personnages attachants, qui sème des petits indices afin de nous aider, oui, nous le lecteur pour résoudre l'affaire.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Je viens de terminer le roman que j'ai lu très rapidement prise par l'intrigue et les multiples rebondissements de l'histoire. Les chapitres courts se succèdent et on ne laisse pas facilement le livre pour vaquer à d'autres occupations. Cependant, une fois la lecture terminée, je suis en questionnement car certains points me paraissent assez obscurs. Je ne veux pas dévoiler l'histoire mais il me semble que pour tenir le lecteur en haleine les protagonistes ne disent pas certaines choses évidentes qu'ils ou elles auraient dites dans la vraie vie( ou bien qui se compliquent l'existence pour dévoiler des informations par des moyens peu courants). Mais j'ai passé de bons moments que je ne renie pas et ces interrogations permettent de prolonger l'ambiance.

Avec ce roman, je renoue avec le plaisir de découvrir un roman de Michel Bussi.
A l'aide de marionnettes de chiffons et de papier mais aussi humaines, il est à la manoeuvre de notre cerveau et joue avec les ficelles de nos émotions.
Même si toutes les clés sont sous notre nez depuis le début, il arrive encore et toujours à nous retourner les méninges dans les dernières pages.
Des twists dont il a le secret et ceux pour lesquels on veut arriver au final sans en lâcher une miette.
Alors bien sur, il ne faut pas s'attendre à un polar sanglant mais l'intrigue se savoure et l'on se prend à enquêter afin de déjouer mais l'auteur est bien plus fort que notre tête de lecteur, pour notre plus grand plaisir.