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Citations sur Confiteor (406)

La musique de Franz Schubert me transporte dans un avenir meilleur. Schubert est capable de dire beaucoup de choses, avec peu d'éléments. Elle a une force mélodique inépuisable, pleine de grâce et de charme et en même temps pleine d'énergie et de vérité . Schubert, c'est la vérité artistique, et nous devons nous y accrocher pour nous sauver. Je n'arrive pas à croire qu'il était syphilitique, souffreteux et sans le sou. Quel pouvoir a cet homme ? Moi qui vous parle, je m'agenouille devant l'art de Schubert.
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Le musicien veut l'instrument pour en jouer. Quand il l'a, il en joue. Le collectionneur n'a pas à jouer : il peut avoir dix instruments et il les caresse de la main. Ou des yeux. Le collectionneur ne joue pas de l'instrument : il joue avec.
Papa était très intelligent.
- Un musicien collectionneur ? La meilleure affaire qui soit ; mais je n'en connais aucun.
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[A propos de Primo Levi et Paul Celan]
- Ils ne se sont pas suicidés parce qu’ils avaient connu l’horreur, mais parce qu’ils l’avaient écrites.
- Je ne te suis pas.
- Ils l’avaient écrites ; ils pouvaient mourir. Je vois ça comme ça. Mais il y a autre chose : ils se sont rendus compte qu’écrire c’est revivre, et passer des années à revivre l’enfer, c’est insupportable. Ils sont morts d’avoir écrit l’horreur qu’ils avaient vécue. Et à la fin, toute cette douleur et toute cette panique réduites à mille pages ou à deux mille vers ; faire tenir tant de douleur dans quelques centimètres carrés de papier imprimé, cela a l’air d’un sarcasme.
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L'oeuvre d'art naît de l'insatisfaction ; le ventre plein, on ne crée pas d'oeuvre d'art, on fait la sieste.
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Il n'existe aucune organisation qui puisse se protéger d'un grain de sable.

Michel TOURNIER
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Ce n’est qu’hier soir, alors que je marchais dans les rues trempées de Vallcarca, que j’ai compris que naître dans cette famille avait été une erreur impardonnable. Tout à coup, j’ai vu clairement que j’avais toujours été seul, que je n’avais jamais pu compter sur mes parents ni sur un Dieu à qui confier la recherche de solutions, même si, au fur et à mesure que je grandissais, j’avais pris l’habitude de faire assumer par des croyances imprécises et des lectures très variées le poids de ma pensée et la responsabilité de mes actes. Hier, mardi soir, en revenant de chez Dalmau, tout en recevant l’averse, je suis arrivé à la conclusion que cette charge m’incombe à moi seul. Et que mes succès et mes erreurs sont de ma responsabilité, de ma seule responsabilité. Il m’a fallu soixante ans pour voir ça. J’espère que tu me comprendras et que tu sauras voir que je me sens désemparé, seul, et que tu me manques absolument. Malgré la distance qui nous sépare, tu me sers d’exemple. Malgré la panique, je n’accepte plus de planche pour me maintenir à flot. Malgré certaines insinuations, je demeure sans croyances, sans prêtres, sans codes consensuels pour m’aplanir le terrain vers je ne sais où. Je me sens vieux et la dame à la faux m’invite à la suivre. Je vois qu’elle a bougé le fou noir et qu’elle m’invite, d’un geste courtois, à poursuivre la partie. Elle sait que je n’ai plus beaucoup de pions. Malgré tout, ce n’est pas encore le lendemain et je regarde quelle pièce je peux jouer. Je suis seul devant le papier, ma dernière chance.
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Je fermai ma porte pour éviter que les secrets ne se répandent sur le palier et dans l'escalier.
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- Une fois qu'on a goûté à la beauté artistique, la vie change. Une fois qu'on a entendu chanter le chœur Monteverdi, la vie change. Une fois qu'on a contemplé Vermeer de près, la vie change. Quand on a lu Proust, on n'est plus le même. Ce que je ne sais pas, c'est pourquoi.
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[...] un couvent situé si loin de tout qu’on disait que la pluie y arrivait fatiguée et qu’elle ne mouillait presque pas la peau. [...]
tellement isolé et difficile d’accès qu’on ne sait pas avec certitudes si les pensées y parvenaient entières (p. 74)
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Je compris comment un regard silencieux peut blesser davantage qu'un couteau aiguisé.
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