Des mots qui inspirent et respirent, un corps qui se dessine et reprend vie, la mémoire de la terre que l'on quitte, du Soleil, et du cuir qui a été gravé... voilà ce que vous trouverez dans ce magnifique recueil de poèmes.
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Le bleu de la mer s'est enfui", oui, mais tout le reste est bien présent, figé, ancré dans tous les pores et toutes les cellules de ce corps de femme.
Jadis femme-hirondelle, finalement "femme-gare sans destination", elle se raconte à travers les différentes parties de son corps, toutes marquées par le souvenir d'une saveur, d'un événement, du passé. Une empreinte qui est tantôt douce, tantôt aigre, et nous montre à quel point, malgré le temps qui passe et les kilomètres qui nous séparent, le corps vit au rythme de son vécu. Ce corps, notre corps, qui enregistre, conserve plutôt que garde, tout ce qu'il a ressenti et subi.
Nour Cadour nous fait ici un superbe cadeau, en nous retraçant l'itinéraire d'une femme libre, dont les ailes ont été coupées par la guerre, et qui est partie sans se retourner. Nous suivons son parcours depuis l'amour jusqu'à la mort, relayé ensuite par la "fille-quai sans origine" qui revient dans les traces de cette mère inspirante.
Bien-sûr que c'est beau, car c'est de la poésie.
Bien-sûr que c'est intense, car c'est de la poésie.
Bien-sûr que c'est politique, car c'est de la poésie.
Bien-sûr que ça se grave en nous, aussi, car c'est cela la poésie ❤
Un merci vibrant aux édition @lescarnetsdudessertdelune pour l'envoi de ce petit bijou, et à
Nour Cadour naturellement pour l'épaisseur de ses mots 🌟
《La phrase à retenir》
"Il suffisait de lever le pied
pour voir s'y refléter le ciel.
La vie était incertaine,
mais pas l'amour."