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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Utilisant la bibliothèque de ma société j'en profite pour faire des découvertes ! Celle la est une bonne surprise ! Un bébé sauvé d'un naufrage intersidéral par un robot nurse se retrouve sur la planète Aquablue au milieu d'humanoides qui l'adopte comme un envoyé des dieux ! Sorti en 1989, ce scénario est devenu classique, d'autant que de méchants terriens arrivent bien plus tard pour piller l'énergie de la planète et se heurtent à une résistance indigène emmenée par le héros devenu un homme.
Le dessin est tres dynamique, très fluide, la couleur est soignée et le scénario sans surprise est bien enlevé, avec des dialogues plein d'humour, qui font penser à Sillage. A suivre !
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Avis portant sur la série :

Aquablue est une série à l'univers marin et au message écologique crée par Thierry Cailleteau et Olivier Vatine. Elle a connu un incontestable succès dans les années 90 car c'était le must de la création pour l'époque en matière de science-fiction.

Pour ma part, je trouve que l'univers décrit est un cran en dessous des séries de Léo (Aldébaran, Betelgeuse) qui possède le talent de décrire au mieux la faune et la flore et de les mettre en valeur. C'est un peu dommage de ne pas avoir exploité ce potentiel pour les créatures marines.

L'histoire demeure très intéressante jusqu'au tome 5 d'un point de vue scénaristique (cela forme le premier cycle). Les deux auteurs qui sont alors en mésentente vont se séparer ce qui aura un fort impact sur la suite.

Le second cycle sous la houlette de Cailleteau (album 6 et 7) passe encore car on revient sur les origines de Nao. Tota remplace Vatine au dessin et cela se sent tant les univers graphique de ces deux dessinateurs sont différents. Cela deviendra très "commercial" par la suite et pour tout dire sans grand intérêt pour le lecteur. Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une référence pour les amateurs du genre.

Je trouve personnellement que le dessin va en s'améliorant au gré de la succession des différents dessinateurs sur cette série ce qui lui confère un caractère très inégal par rapport à la baisse de la qualité scénaristique. Certes, beaucoup de lecteur regretteront le départ de Vatine qui conférait une véritable âme à chaque personnage grâce à un style particulier. On reprochera à Tota d'avoir transformé Nao en espèce de super héros bodybuildé aux antipodes de ce qu'il était à l'origine.

Ce n'est plus une série intime et mâture : c'est le moins qu'on puisse dire surtout au vu des derniers tomes où Nao est devenu une espèce de justicier écologique interplanétaire qui n'hésite pas à tromper sa pauvre femme. Aquablue a beaucoup perdu de son charme notamment au niveau de son scénario qui sombre dans le manichéisme le plus total. Il s'agirait véritablement d'arrêter le massacre à l'avenir. C'est un véritable gâchis!!!

J'ai décidé de revenir sur ma note et de mettre un 4 étoiles tout en précisant que cela concerne que les 7 premiers tomes où l'achat sera conseillé. La série Astérix a connu également les mêmes déboires. Néanmoins, cela reste un classique. Pareil pour Aquablue qui a quand même marqué le monde de la bande dessinée moderne. Si on fait la moyenne, cela reste confortable.

Fort heureusement, le 12ème tome semble tirer les leçons des derniers échecs avec ce retour aux sources. Une nouvelle équipe d'auteurs a prit le relai. le dessin ressemble à un montage photo informatique mais je dois bien avouer que le résultat est franchement réaliste. C'est moderne dans le concept et je doute que cela plaise aux puristes de la première heure. Il s'agira de voir si la suite tient ses promesses au niveau du scénario.

Cela ne sera pas vraiment le cas avec un 13ème tome qui joue à Star Wars et qui semble un peu plat au niveau de l'intrigue. le 14ème tome développe le concept de la série Golden City. Il y aura un fait dramatique d'importance mais on a l'impression qu'il n'y a que cela. le scénario semble manquer d'inventivité. Ce cycle compte déjà 4 tomes et n'est pas à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre. le rendu graphique devient très mauvais au fil des tomes. Certes, la faute à l'informatisation des images qui l'éloigne un peu plus de son passé glorieux. le pire étant qu'il manque cruellement une intrigue digne de ce nom. Et pourtant, le nouveau cycle semble s'étirer artificiellement sans nous apporter l'essence. Aquablue n'est plus ce qu'il était. La série aurait dû s'arrêter. Voilà, c'est dit.
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Aquablue est un cycle français de BDs SF originellement signé Cailleteau (scénario) et Vatine (dessins) jusqu'au tome 4 inclus. Sa première apparition date de 1988 (Delcourt Ed., prépublication dans « L'Argonaute) et court jusqu'en 2021 sur le fil de 17 tomes. Ce ne sont pas des one-shots mais un récit à suivre. Tout au plus peut-on apparemment différencier des sous-cycles (1à5 – 5à10 … etc) s'attachant au même univers.

Nao est le titre inaugural d'un planet-opera graphique au workbuilding scénaristique assez dense et suffisamment précis pour être crédible. Bienvenue sur un autre monde loin de la Terre : « Aquablue », une gigantesque bulle d'eau planétaire dans l'immensité du vide tendu entre les étoiles. le propos est d'ampleur, le défi semble réussi. le ton est juvénile mais les adultes y ouvriront de grands yeux étonnés. Reste que le tout semble s'être gentiment défraichi sur le fil des années qui passent (plus de 25 ans maintenant). La présente chronique ne cible que le premier tome (la suite viendra).

Dans un lointain futur, la Terre a colonisé les mondes à sa portée. A des années-lumière du Berceau, aux franges d'un désormais foisonnement planétaire, un paquebot interstellaire de tourisme fait naufrage dans un champ d'astéroïdes (Cf Titanic et son iceberg). Une barge de sauvetage recueille un rescapé, un bébé humain, Wilfrid, et son robot-nurse, Cybot ; ce dernier, va éduquer, seul, l'enfant dans l'espace huit ans durant jusqu'à ce qu'une sonde détecte un monde non recensé mais habitable. Bienvenue sur Aquablue, une planète-océane. 97% d'eau, iles et ilots en archipels; natifs humanoïdes à la peau bleue, structure sociale tribale; des us, des coutumes, des croyances dont celle en un messie-prophète à venir; Wilfrid fera l'affaire. le préambule est classique, la suite le sera tout autant.

… la suite appartient au récit.

Superbe travail même si le scénario semble à l'affut d'idées issues du passé commun de la SF. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé (bien au contraire) mais j'ai eu une impression de « déjà-lu ». C'est, à l'oeuvre, la mécanique de Dan Simmons dans « Hyperion ». de la même manière les autochtones humanoïdes d'« Aquablue » préfigurent ceux d'« Avatar » (2009).

Tout du long de ce premier tome on sent, sous forme d'hommages et sans que cela soit rédhibitoire :

_ l'influence du Dune d'Herbert : un messie-prophète émergeant, annoncé par un tissu de légendes ; un Ver des Sables, ici version Moby Dick, une simili-baleine géante déifiée ;

_ « le nom du monde est forêt » d'Ursula K. Le Guin : la mainmise colonialiste terrienne sur les ressources d'une planète autochtone (le pillage est en cours), l'art et la manière de sous-humaniser des indigènes spoliés ;

_ Jack Vance : une planète-eau, ilienne, tout en archipels ; sa faune, sa flore, son climat tropical propice aux éclatantes couleurs chaudes et vives ; on s'y baignerait …

_ Starwars de Georges Lucas : un Cybot, robot de morphologie mécanique humanoïde proche de G-3PO; réparties verbales savoureuses et décalées incluses …

Au final, Nao est une délicieuse parenthèse science fictive qui porte à réflexions, une porte entrebâillée sur un monde différent du nôtre mais en prise avec lui ; les vignettes regorgent de l'ébène du vide entre les étoiles, du bleu étincelant de l'océan, de la plastique merveilleuse des habitantes.

C'est beau et attachant, c'est l'essentiel. RDV pour le second tome.

Lien : https://laconvergenceparalle..
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Babelio a le mérite (entre autres bien sur !) de me réintéresser à mes lectures de jeunesse. Après Thorgal et Arthur C. Clarke, voici "Aquablue".
Au gré de mes pérégrinations dans la bibliothèque municipale de mon enfance, j'avais pu découvrir et apprécier cette fameuse série. Après 25 ans, je suis retombé par hasard dessus dans notre médiathèque. D'autres tomes ont enrichi l'histoire.... Alors pourquoi pas retenter l'aventure.
Je dois quand même vous avouer que j'avais un peu peur d'être déçu par un souvenir lointain mais ce ne fut pas le cas. Bien sur, le propos est assez manichéen et le trait assez grossier mais pas plus que d'autres productions récentes. Et si on la resitue dans la fin des années 80 alors on peut presque parler de thèmes précurseurs.
Certains raccourcis scénaristiques prêtent aussi à sourire, les méchants sont très méchants et les gentils très naïfs et très très gentils mais l'ensemble tient quand même la route et me renvoie délicatement vers mes années de jeunesse.
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Nao est un jeune naufragé sur une planète pleine d'eau sur laquelle il va survivre et découvrir un peuple autochtone bleu qui vont l'accueillir et l'élever. Une intrigue parfois naive et qui porte un message écologique plutôt bienvenu. le graphisme est encore un peu heurté sur ce premier opus.
Sympathique même avec ses défauts.
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Aquablue est, comme d'autres séries de la bd de S-F, un bon plaisir de lecture malgré ses défauts assumés.
On retrouve effectivement des thématiques classiques: l'orphelin adopté par des autochtones qui l'éduquent et le considéreront comme un des leurs, voire plus. Ce même orphelin est l'héritier d'une fortune que d'autres vont chercher à s'approprier. Il a des amis au grand coeur, un robot qui sont débrouillards et qui vont se prendre d'affection pour sa cause écologiste et tout faire pour l'aider...
Malgré ses défauts, la série se lit bien. Plusieurs dessinateurs au fil des tomes propose un renouveau de l'univers.
Pourquoi bouder son plaisir même si l'on n'est pas surpris ?
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Ce petit conte écologique a eu un succès bien mérité et l''histoire garde tout son charme à relire 20 ou 30 ans plus tard.
On y retrouve un peu du mythe de Tarzan transposé sur une planète de science-fiction. Mais tout y est tellement plus bienveillant pour le héros : élevé par des humanoïdes bleus aussi bienveillants que sage, materné par un robot sympa et plein d'initiative, avec une amoureuse bleue super sexy, et enfin élu d'une sorte d'entité gigantesque avec qui il communique.

Bref beaucoup d'exotisme, de retour à la nature, d'écologie bienveillante et quelque mystère.

On n'a pas toute la subtilité d'une fable à la Tarzan, mais l'histoire est également servie par un dessin idyllique, il y a pas mal de péripéties, c'est assez riche au niveau du scénario.
Les adversaires sont des nazillons caricaturaux, c'est le mal qui arrive sur la planète avec toute la force de la technologie. On retrouve ici comme une transposition de la pensée écologique de l'époque (Jacques Ellul, Ivan Illich) avec la technologie qui entraîne l'homme du côté de la domination malsaine. C'est très années 1970 mais ça a son charme et c'est bien que ces idées émergent dans la culture et fassent écho à un inconscient collectif.
Bref succès total malgré un fourre-z-y-tout d'ingrédients caricaturaux. le charme prend et on s'attache à ce héros naïf mais déterminé.
Bon, l'ecofeminisme n'est pas encore passé par la. La femme est soit une salope (Ulla Morgenstern) sans âme, soit une faire valoir sexy (mi-nuée).
La force d'Aquablue c'est qu'il reste encore beaucoup à découvrir tout en ayant un tome 1 rempli à ras-bord de découvertes et d'exotisme.
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Le paquebot spatial « L'Etoile Blanche » est percuté par des astéroïdes, prend feu puis explose. Sous l'injonction de deux parents acculés, Cybot, un robot-nurse, prend en charge leur bébé et s'envole avec la chaloupe de sauvetage. Les années passent et le jeune garçon n'a connu que son « père en fer blanc ». Il lui tarde de dénicher une planète hospitalière puis apparaît Aquablue essentiellement marine à l'exception d'archipels peuplés de « natifs humanoïdes ». Dès son amerrissage en catastrophe, le jeune Terrien Wilfrid Morgenstern est considéré par les aborigènes bleus tel un dieu car la baleine sacrée, Uruk Uru sort des profondeurs océaniques pour venir le saluer comme son « fils vivant hors de l'eau : Tumu-Nao ». le robot tombe à l'eau, court-circuite et rouille ; Pour Nao, son père adoptif est mort mais les autochtones le prennent en charge. Nao a encore grandi et va maintenant passer l'épreuve lui donnant le statut d'homme et de pêcheur. Mi-Nuee est sa promise. Tout pourrait couler de source sur Aquablue mais un consortium terrestre a des visées d'exploitation sur la planète bleue. La cynique et cupide Ulla Morgenstern dirige l'équipe de mercenaires chargée de « nettoyer » le terrain avant que la société Texec (Texas Energy Consortium) ne s'installe et ne pille la planète au grand dam de l'ethnologue Maurice Dupré. Ce dernier va s'approcher de Nao, récupérer et réactiver Cybot, le robot-nurse doté de « mémoires indestructibles » et pencher pour la défense d'Aquablue. Les nervis surarmés et entraînés s'attaquent aux pêcheurs disposant de filets et de harpons. Les massacres commencent. La baleine vient opportunément en aide mais Nao sait qu'il doit suivre Dupré sur Terre afin d'en savoir plus pour faire échouer l'énorme complexe industriel organisé pour laminer Aquablue.
Premier volume d'une série aujourd'hui datée mais dont l'influence est nette depuis les années 1990 ; si le dessin d'Olivier Vatine peut sembler quelquefois un peu maladroit, il n'en est pas moins élégant, tout en rondeur, précision et dynamisme. Les couleurs de Christophe Araldi remplacent avantageusement celles d'origine réalisées par Vatine. Alors que l'histoire de Thierry Cailleteau est convenue avec de bien grosses ficelles scénaristiques (Ulma est la tante de Nao, par exemple), quelques invraisemblances et des clichés d'arrière-garde (le mercenaire est un Teuton retors du doux nom de Fritz), l'ensemble se lit d'une traite, très agréablement, les scènes s'enchaînant avec fluidité et le récit progressant sans temps mort. L'humour de Cybot est franchement amusant et ajoute un peu de légèreté à l'ensemble légèrement plombé.
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Ce premier album d'Aquablue a gagné le prix Alph'Art Jeunesse à Angoulême en 1989 et fait office de référence dans le genre.

Pourtant, à la base, le scénario n'a rien de novateur, avec cet enfant recueilli par un peuple primitif au milieu de la nature. Mais ce remake de «Tarzan» ou du «Livre de la Jungle» version science-fiction a tout de même beaucoup d'atouts et nous livre une histoire dynamique et efficace dans un univers déjà bien développé dans ce premier tome.

Les personnages sont très attachants, même si les méchants sont un peu trop caricaturaux, et en particulier le grand mercenaire blond à l'accent allemand. L'histoire est bien construite et les touches d'humour bien dosées et efficaces.

Le dessin d'Olivier Vatine a un peu vieilli et progressera encore considérablement par après, mais c'est un graphisme excellent qui aura inspiré pas mal de dessinateurs et contribué à la naissance de grandes séries au sein des éditions Delcourt, comme "Carmen McCallum", "Travis" ou "Golden City". Notons que la première édition de l'album aux couleurs un peu dépassées de Cailleteau a été ensuite recoloré par Araldi.

Bref, malgré un scénario peu novateur aux nombreux clichés, Vatine et Cailleteau jettent ici les bases de nombreuses séries à succès et produisent un tome de référence dynamique et efficace.
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