Prier, c'est-à-dire se replacer en Dieu, c'est-à-dire (Amerigo hasardait des définitions) accepter la petitesse de l'homme, réintroduire ce qu'il y a en chacun de négatif dans une totalité où toute les pertes s'annulent, consentir à une fatalité inconnue qui pourrait seule justifier le malheur. (p.56).
...les aider à vivre, ou à mourir, quel est le plus humain ? Et à cette question-là non plus, il ne sait que répondre.. p 97
- Un rien qui n'existait pas encore et qu'on pouvait refouler dans le néant (à partir de quel moment un être vivant est il vraiment vivant ? ) une virtualité biologique aveugle (à partir de quel moment un être humain est il humain ?), un rien que seule une volonté délibérée de le tenir pour humain pouvait mettre au nombre de ces présences qui méritent le nom d'humain. p88