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4,02

sur 2187 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman est le livre préféré de Mr. Alors je me plonge dans cette lecture.
Certains aspects de ce roman me captivent. Un enfant qui décide de ne plus jamais remettre un pied-à-terre. Est-ce une simple lubie ? Va-t-il réellement passer sa vie dans les hauteurs ?

Mais au fil des pages, je me rends compte que ce n'est pas une lecture plaisir.

Ce roman est compté par son frère, Biagio. Il relate ce qu'il voit, mais aussi ce que Cosimo lui raconte lors de leur rencontre. Parfois, c'est touchant, on ressent de la solidarité entre les personnages, des groupes d'entraides se forme dont Cosimo est souvent le leader. On voit le monde évoluer du haut des arbres. Une façon différente de vivre sous le siècle des Lumières. Mais pas de coup de coeur ou d'envie de dévorer ce roman d'une traite.

Alors je me suis demandé pourquoi je n'ai pas aimé ? J'ai lu beaucoup d'avis, des commentaires de l'auteur et j'ai vu que beaucoup avaient aimé ce roman en le lisant dans leur enfance (ainsi que Mr). Peut-être ai-je lu ce livre trop tard pour l'apprécier à sa juste valeur.
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Perché le petit futur baron ? Oui et en même temps pas tant que ça. Dans un arbre oui, par esprit de révolte et je dois dire que j'ai tout de suite été d'accord avec lui ! Il faut savoir se défendre, ne pas se soumettre, surtout quand on est petit. Bon, il est quand-même peut-être un peu perché. Mais qu'il est drôle cet enfant !
D'ailleurs la soeur aînée, Baptiste (c'est tellement étrange d'avoir Traduit Battista en Baptiste) est quelque peu azimutée à sa façon, qui se situe dans le registre du gore culinaire. La mère aussi est spéciale et le père a des rêves de grandeur et un frère naturel très bizarre… C'est une famille de doux dingues.
Quant à Blaise, le petit frère et narrateur, il est en admiration devant cet aîné si courageux et extravagant.

Et puis il y a la petite voisine, Violante. Une espèce de petite pestouille, qui m'a fait penser à Minnie avec Mickey. Ou Daisy avec Donald. Et oui, j'ai de drôles de références, mais c'est parce que dans cette histoire, la fille est celle qui fait tourner en bourrique le pauvre garçon, et qui nous rendrait presque misogyne !.. Comme Minnie et Daisy. Eh oui, l'enfance nous imprègne durablement.

Et donc, cet enfant, parti dans les arbres par esprit de contestation envers ses parents, ne redescendra plus. Tel un funambule il passera d'arbre en arbre sans plus jamais toucher le sol. Et nous lecteurs, avec Côme nous allons parcourir toutes sortes d'essences d'arbres et apprendre lesquels sont les plus adaptés au funambulisme. Eh oui ! Et on n'apprend pas que ça !
Côme, doux rêveur, devient l'anticonformisme personnifié, d'une belle érudition, jamais à cours d'idées et d'une telle ouverture d'esprit pour son temps qu'il m'a énormément plu. Tout l'intrigue, tout l'intéresse, tout le passionne… y compris l'altruisme et le don de soi.

Alors que ce choix, fait sous la colère, d'aller vivre dans les arbres a permis à Côme de vivre des choses incroyables toute sa vie, moi je n'ai pas totalement réussi à me laisser emporter par la poésie de cette existence car j'ai eu froid pour lui, j'ai souffert de sa solitude à sa place et j'ai regretté qu'il ne foule plus jamais l'herbe de ses pieds, qu'il ne puisse serrer Optimus Maximus dans ses bras. Au fond, il est une sorte d'Antigone, inébranlable dans ses convictions, quel que soit le prix à payer.
Cette surprenante épopée sylvestre m'a rappelé que souvent l'orgueil nous emmène plus loin qu'on ne l'aurait voulu et parfois beaucoup trop loin.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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L'écriture, bien que savoureuse, est datée et si j'ai apprécié l'originalité et l'idéal humaniste du livre, l'histoire m'a assez rapidement lassée au point que j'aie eu du mal à le terminer.
Chaque aventure de Côme est prétexte à de nouvelles réflexions philosophiques sur tel ou tel aspect de la société ce qui fait que les chapitres se suivent de façon peu naturelle.
Bref, pour moi, le genre "conte philosophique" touche à deux domaines distincts sans en satisfaire aucun pleinement.
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Bien que j'ai trouvé la lecture de ce conte agréable j'ai trouvé l'ensemble bien trop long ; à l'inverse du Vicomte pourfendu que j'avais beaucoup aimé et qui se voulait être d'une argumentation claire, puissante et vive je trouve le Baron perché quelque peu bavard et s'empêtrant dans quelques détours dispensable. Difficile de savoir à qui s'adresse véritablement cet ouvrage : le lecteur (adulte?) confirmé aura compris la portée morale très rapidement et ne sera que peu surpris par les péripéties, le lecteur débutant sera peut-être rebuté par une histoire qui se ramifie à excès...
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J'ai beaucoup aimé au début l'idée de cette fable avec cet enfant qui, refusant de manger des escargots, grimpe dans un arbre et chevauchant les autres, y restera jusqu'à la fin de sa vie. Ce qui ne l'empêchera pas de vivre mille aventures narrées une grande partie par son petit frère. Bien qu'il ne soit pas spécialement long, je m'y suis traînée peut-être parce que plus habituée au style classique.
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J'avais déjà essayé cet auteur et je ne me souvenais que d'un livre sans queue ni tête (j'étais enfant).
Me revoilà essayant cet auteur. Ici le narrateur raconte l'histoire de son frère monté littéralement dans un arbre pour ne jamais en redescendre. Conte philosophique à la Voltaire, roman d'aventures, roman enfin d'une vie avec en toile de fond l'histoire de l'Italie du nord, roman d'éducation peut-être, à la Rabelais ou Rousseau.
Ecrit pour des jeunes, je pense qu'aujourd'hui ils ne seraient pas armés pour comprendre seuls toutes les dissertations et les histoires, sans compter l'amour volage de Côme, et de Violette.
Ravie d'avoir découvert ce désormais classique, je n'ai pas réussi néanmoins à apprécier ma lecture. Trop voltairien sans doute, même si j'ai aimé l'idée de base.
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Un joli conte philosophique dans l'esprit de ceux du XVIIIème siècle, où, sous couvert de légèreté des péripéties et de ton amusant, l'auteur énonce de graves idées sur l'homme, la nature, la société, la religion et l'Etat. le postulat est particulièrement original, et résonne, forcément, dans notre monde contemporain qui dégrade toujours plus l'environnement.
J'ai cependant une réserve sur l'identité du Narrateur. L'oeuvre n'aurait-elle pas été plus percutante racontée directement par Côme ? d'autant plus que le frère n'est qu'un témoin indirect. Il ne raconte que d'après ce que lui a dit son frère, un conteur qui aime séduire son public en retouchant ses aventures. Ce côté aurait dû être plus marqué, pour qu'on n'ait plus de mal à différencier la re-création imaginaire de la nudité des faits.
J'ai toutefois particulièrement aimé le récit bizarre et poétique de la mort de Côme : lui qui ne voulait plus toucher terre, meurt en essayant de s'envoler au ciel...
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Je n'ai pas été transcendé par ce récit, il y a même des passages ou je me suis franchement ennuyé. Il y a tout de même des arguments pour stimuler le lecteur: c'est l'histoire d'un homme excentrique, une histoire d'amour, une histoire d'aventure, une philosophie, une peinture d' époque révolutionnaire... Oui, mais je n'ai pas accroché. Peut-être que le style ne me convient pas, peut-être aussi qu'il y avait trop d'invraisemblances pour rendre crédible à mes yeux cette histoire. J'ai cependant compris les métaphores, mais je pense qu'il faut le lire comme la description d'une suite d'événements imprévisibles.
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Voilà longtemps que je conservais dans ma PAL ce conte philosophique moderne sans jamais oser me lancer. L'histoire se passe dans la seconde moitié du XVIIIe siècle en Italie, au sein d'une famille noble : suite à une nouvelle dispute avec ses parents, Côme 12 ans, décide de se réfugier dans un arbre et de ne plus jamais en descendre. Alors que tout son entourage suppose qu'il s'agit d'un caprice éphémère, le garçon résiste et fait des arbres du parc familial son royaume. Comme dans une utopie, le héros s'imagine un monde meilleur dans lequel il peut s'épanouir et se réaliser. Il y apprend à devenir un homme, se socialise, découvre la littérature des Lumières ainsi que les premiers émois amoureux. Bien qu'il s'agisse d'une intrigue particulièrement farfelue, Italo Calvino parvient à la rendre réaliste et crédible en multipliant les détails de la vie quotidienne de Côme. le style est plaisant, notamment si l'on est friand des romans d'apprentissage. On retrouve la trace des philosophes du XVIIIe et tout particulièrement celle de Voltaire. Je dois quand même avouer que je ne suis pas une grande amatrice de cet auteur et de ce type de roman. Je leur préfère des intrigues plus sombres et réalistes dans lesquelles je peux mieux m'identifier. Je suis toutefois ravie d'avoir enfin pu découvrir ce titre et je le conseille aux amateurs du genre.
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A douze ans, Côme grimpe dans un arbre et décrète que ses pieds ne toucheront plus jamais la terre ferme. C'est son petit frère qui nous narre ses aventures au sommet des cimes de la région d'Ombreuse : collaboration avec les habitants étonnés, chasses, amours contrariées, conception d'une nouvelle idéologie…
Je ne me suis pas ennuyée durant cette lecture, mais j'ai eu du mal à comprendre où l'auteur voulait en venir, en dehors d'un message de liberté. Côme crée un monde à son image, fait de culture et de nature. C'est un conte philosophique, le genre de livre très intéressant à étudier, mais le lire pour ses loisirs quand on n'a pas les clés pour comprendre… pas facile.

J'apprécie beaucoup les histoires de « survie » et j'ai aimé voir comment s'organiser entre les branches, même si cela ne se voulait pas spécialement réaliste ici…

Je ne pense pas lire les autres tomes de la trilogie. En revanche, il m'a donné envie de relire Si par une nuit d'hier un voyageur, cet OVNI littéraire !
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