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Oran, dans les années 1940. Au cours du mois d'avril, le Dr Rieu découvre un rat mort devant chez lui. Peu après, c'est par centaines que les rats sont découverts morts dans les rues. Puis tout animal disparait et certains habitants d'Oran sont atteints d'un mal étrange, caractérisé par une forte fièvre et l'apparition de bubons dans le cou et dans l'aisne. Plusieurs jours sont nécessaires pour parvenir à nommer ce mal mortel : c'est la peste.

La Peste raconte l'épidémie de peste survenue à Oran, l'isolement de la ville qui s'ensuit et les mesures dérisoires prises par les hommes pour la contrer. Durant cette période sombre, on remarque l'administration omniprésente mais vaine et l'alliance entre des hommes que rien n'unit mais décidés à lutter pour leur survie. Ces moyens sont vains car l'infection semble impossible à contrer. Seul le destin semble décider de soulager la ville de l'infection.
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Lu il y a bien longtemps, fait partie de mes lectures formatrices
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C'est un livre que j'ai lu pour mes cours l'année dernière et franchement j'ai énormément apprécier. L'histoire se déroule en 1940 à Oran, cette ville qui se voit frapper par la peste, une maladie mortelle et contagieuse. Albert Camus décrit toute les phases de la peste et l'impacte sur la ville d'Oran, notamment le manque de la nourriture, de l'eau mais aussi des familles restées en dehors de la ville et donc séparé de leur proche.

Malgré le fait que ce livre soit assez long à démarrer, l'histoire est juste magnifique et la fin m'a laissé sans voix, un très bon livre que je vous recommande.
Lien : http://l-univers-d-ocseve.bl..
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« Quelque grandeur que les individus en tirent, à considérer la misère de nos frères, il faut être un fou, un criminel ou un lâche pour consentir à la peste, et en face d'elle le seul mot d'ordre est la révolte. » (Camus, La Peste)

C'est ainsi que La Peste nous propose une révolte, celle contre l'absurdité à laquelle les habitants d'Oran font face. Dans cette ville cruellement ordinaire s'installe un rude fléau. La maladie fait rage, les frontières sont closes et seule la lutte pour la vie n'a de sens. Camus tourne son roman comme une chronique : tout le long de l'oeuvre, un narrateur inconnu (qui ne révèlera son identité qu'à la fin) expose les points de vue des divers personnages. Ces fragments de vie donnent une épaisseur au réel et permettent de développer avec plus de sincérité les réactions humaines face à l'horreur et à l'inimaginable. On se perd parfois entre ces brides d'existence où se mêlent espoir et lassitude. Chaque homme (car les personnages sont essentiellement masculins) réagit à sa manière en luttant ou en fuyant. Mais il n'est pas question de jugement de valeur : le narrateur est neutre, presque effacé devant les événements. Ici il n'y a pas de héros, chacun agit pour survivre mais jamais de façon exceptionnelle. Leurs destins sont liés par la même catastrophe et la même angoisse : la maladie n'épargne personne et rend tous les hommes égaux.

On compare régulièrement ce fléau à la montée du nazisme ainsi qu'à l'organisation de la résistance. Cette analogie a d'ailleurs été confirmée par Camus lui-même. Mais ne serait-ce pas réducteur de cantonner La Peste à cette allégorie de l'occupation allemande ? A mon sens, il est avant tout question d'humanité. Dans ce roman, le rythme est lent et l'intrigue dépouillée, ce qui permet de se fixer uniquement sur les hommes et leurs réactions. L'enfermement, la peur et la séparation sont leur quotidien. de ces habitudes ressortent parfois des images frappantes : un enfant qui agonise, une amitié naissante face à la mer, et finalement un regain d'espoir devant une guérison qu'on n'attendait plus.

Finalement, Camus met en avant ses thèmes de prédilection, à savoir l'absurde et la révolte. L'absurdité d'un isolement qui ne mène qu'à la mort, mais qui pousse les habitants à la révolte : ils continuent de se battre et de vivre malgré la mort imminente. Face à ce fléau, les hommes ne peuvent rien et sont renvoyés brutalement à leur modeste condition. On retourne ainsi à l'essence même de l'humanité. L'auteur a ce style subtil qui lui permet en quelques mots de dresser une scène au réalisme poignant, de toucher le coeur d'émotions insaisissables, d'effleurer du bout de sa plume l'étrangeté et la vérité de l'être humain. Sans être enjolivé, l'homme reste surprenant et remarquable. Camus le dira lui-même en fin d'oeuvre : « Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser. ».
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Dans les années 1940, la ville d'Oran subit une épidémie de peste. On assiste à la progression puis au déclin de la peste et on en voit les effets sur la population.
Cette situation a permis à l'auteur de montrer le comportement des hommes dans une période de crise.
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je commence à apprécier ....
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Je suis en seconde et je découvre Camus avec ce roman. Son écriture est claire et prenante; ce qui est plaisant c'est que Camus a rajouté ses propres réflexions dans l'histoire. En voici une: "(...)mais puisque l'ordre du monde est réglé par la mort, peut-être vaut-il mieux pour Dieu qu'on ne croit pas en lui et qu'on lutte de toutes ses forces contre la mort, sans lever les yeux vers le ciel ou il se tait."
La "Peste" est un roman qui met l'homme face à lui-même et qui invite à ne plus se résigner; avec une écriture simple et compréhensible par tous, Camus nous parle d'un sujet sérieux à travers une maladie ravageuse. Pour moi on ne peut qu'être marqué par ce récit.
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J'avoue ! J'avoue, c'est bon !
Je l'ai lu pour le lycée.
Mais, je suis bien heureuse de l'avoir fait !
L'écriture est tellement belle, et ce que raconte Camus, c'est bein plus profond que ça en a l'air et ça fonctionne pour toutes les époques.
Cet homme est un dieu avec une plume.
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Ce roman bien des années plus tard me donne envie d'aller voir Alger et Oran.
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il n'y a jamais eu de peste a Oran durant cette période.Pourtant l'histoire est présentée sous forme de chronique, tromperie ou mensonge? dans les deux cas, l'histoire perd toute sa valeur littéraire
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