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4,02

sur 12350 notes
Pourquoi relire La peste, lu il y a déjà tellement d'années ?
Deux raisons.
J'y avais déjà pensé lors de la « pandémie »
Et puis la récente adaptation télévisée du livre a titillé à nouveau ma curiosité.
Je me demandais si c'était plus inspiré du confinement que du livre.
Et bien, des deux dirait-on.
C'est assez fidèle au livre, mais il y a pas mal d'ajouts qui rendent le tout beaucoup plus vivant.
Parce que j'ai trouvé le texte plutôt austère.
Manque d'aération, de respiration, à la lecture.
De longues réflexions parfois rébarbatives, des personnages un peu entremêlés apportant une certaine confusion.
Je ne sais plus ce que j'en avais pensé à l'époque, mais là ça m'a semblé lourd.
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L'Étranger j'ai adoré, La Chute ça a été un coup de foudre. Et du coup j'avais hâte de lire la Peste.
Bah j'ai trouvé ça terriblement chiant et ennuyeux. C'est long, froid, triste, les personnages sont pas attachants, les descriptions sur des futilités s'éternisent, bref.. Je me suis arrêté à la page 202, pas envie de continuer à me forcer sur encore 150 pages.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜
La Peste de Camus

Publié en 1947 et auréolé d'un prix Nobel beaucoup plus tard, La Peste d'Albert Camus nous plonge dans la ville d'Oran mise en quarantaine suite à la propagation d'une épidémie de peste bubonique.Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?
ça me rappelle un peu le "hussard sur le toit" de Giono? cela lui ressemble un peu ? non ? ou plus prêt de nous au Covid ?
Les deux auteurs; Giono et Camus ici, dans "la peste" sont excellents dans leurs descriptions, sous forme de chroniques bien travaillées , elles s'ancrent parfaitement dans la réalité et nous permettent d'assister à des dialogues humains parfaitement réalistes au vu de cette situation catastrophique.
La montée en puissance de la maladie fait croitre l'intérêt du lecteur et comme dans beaucoup de critiques ,
on peut penser à une analogie entre la peste et le nazisme. ?
Ce n'est pas ma tasse de thé même si c'est réel, cette allusion , ne me convient pas!
Bon vous allez me mettre au pilori ? tant pis .
En effet, il est aisé pour beaucoup de comparer la montée en puissance du nazisme dans les années 30
avec celle du fléau bubonique; tout comme la résistance qui s'organise pour endiguer la propagation de la maladie;
fait penser aux résistants qui ont lutté contre l'occupation sous le régime de Vichy.
C'est bien, mais même si ce message parait évident, ce n'est pas cette comparaison qui m'a plu dans ce livre.

Ce que J'ai énormément apprécié c'est cette dimension humaine qui émane de ce livre. Tous les personnages ont leurs propres aspirations et raisons d'être et c'est vraiment cela qui anime le récit.
Voila les divers protagonistes dont je vous cite un peu pour les principaux .
-Rieux, un médecin, va tenter de soulager ses patients à l'article de la mort,
-le journaliste Rambert va essayer de fuir la ville par tous moyens
-Tarrou, un étranger de passage, va essayer de cerner le caractère humain des gens qui tentent de lutter contre le fléau.
- Pourquoi et comment Cottard le trafiquant s'épanouit-il dans cette cité où rôde la mort ?
- Paneloux, le prêtre, présente la peste comme une punition du Ciel
Mais bon avec le passage de l'enfant touché par cette horrible maladie c'est dur!pour trouver un réconfort
Autant de profils divers que de visions singulières offertes aux lecteurs.
Et d'une manière plus générale, la description de la population, de son acclimatation aux nouvelles moeurs
et règles, la gestion des contaminés, des ressources , est vraiment très bien retranscrite par l'auteur
c'est une leçon de vie et d'humanisme.
Personnellement j'ai beaucoup aiméce livre même si je n'adhère pas aux comparaisons citées plus haut .
J'ai apprécié de lire un livre écrit en bon français .
Trèfle de bavardages , vous l'aurez surement compris, ""La Peste"" est un livre qui m'a plu et que je vous recommande absolument.
Ce livre fait partie de ceux qui doivent être lu au moins deux fois ,dans sa jeunesse et dans sa vieillesse;
En portant un masque? sivous voulez vous mettre en condition ?mais non, nous avons passé cette étape ,en médecine. Enfin je pense ?

Fabiolino
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Lu lycéenne. Une lecture qui fut marquante pour moi, entre autres pour son extrême réalisme. Forcément, il possède une résonnance particulière de nos jours...
Nous sommes en 1940 à Oran, en Algérie, où des cas de peste vont mettre la ville peu à peu en quarantaine. le Dr Rieux, médecin intègre et méthodique, est sur tous les fronts, mais l'épidémie fait rage et décime impitoyablement... Je me souviens de passages particulièrement difficiles, des ganglions, de l'agonie, des étouffements, de cette ville fantôme, de l'odeur du souffre, des corps qu'on enterre à la nuit tombée.
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J'avais lu ce livre lorsque j'étais adolescent. le relire aujourd'hui, m'a créé un électrochoc car j'en avais oublié les détails. La mémoire de l'humanité est ainsi faite qu'on oublie nos erreurs, qu'on oublie d'où nous venons et les épreuves que nous traversons. Lorsque j'ai relu la Peste, la période de l'épidémie de Covid pas si lointaine, m'est revenue en mémoire. J'y ai redécouvert, avec tristesse que cette période avait déjà été vécue par d'autres en d'autres temps. Certes, la maladie change de nom, mais les conséquences sur le cerveau des hommes est identique. Relisez le , vous y découvrirez qu'Albert Camus est plus qu'un auteur exceptionnel, il était aussi un visionnaire.
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J'avais déjà lu L'Étranger au lycée et je n'avais pas accroché. Toutefois, je me suis dit que depuis j'avais grandi. Plusieurs amis m'ont recommandé La Peste, alors j'ai décidé de lui donner une chance. Encore une fois, je n'ai pas réussi à apprécier, que ce soit le style de Camus ou ce qu'il voulait raconter. Toutefois, je comprends que certaines personnes l'apprécient et considèrent Camus comme un très grand auteur, mais manifestement, je ne fais pas partie de ces personnes-là. de manière générale, j'ai du mal à accrocher à la littérature française. La Peste était mon premier livre de littérature française depuis plus d'un an. Je pense que je vais rester loin de la littérature française encore quelques temps...
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C'est un grand livre pour beaucoup. La question n'est pas de savoir où se déroule l'intrigue, c'est le message philosophique sous-jacent, celui de l'Absurde. Néanmoins, il est à noter que Camus lui-même ne comprenait pas le succès d'une oeuvre, se disant même "déconcerté".
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D'un ton neutre et le plus objectif possible, le narrateur de cette histoire va nous raconter l'épidémie de peste qui va s'abattre sur la ville d'Oran.

Il y aura Rieux, le bon médecin qui courra de maison en maison pour soigner et diagnostiquer les nouveaux patients. Rambert le journaliste épris d'une femme, qui cherchera à la retrouver, quitte à déjouer les lois. C'est un Tarrou qui écrit et consigne tout, jusqu'au vieillard devant son hôtel qui crache sur des chats errants. La Peste, c'est Grand qui n'arrive pas à trouver la meilleure formulation de phrase pour la toute première ligne de son roman. Et un Cottard, qui, après une tentative de suicide, reprendra goût à la vie pendant le fléau.

Avant d'être une parabole de l'invasion nazie sur les terres françaises, La Peste, grâce à ses réflexions philosophiques, nous amène à réfléchir, analyser, décortiquer plusieurs sujets de société. C'est cela qui rend Camus aussi grand, ses textes foisonnent de multiples interprétations, les vérités se bousculent, faisant de lui un des auteurs les plus intéressants à lire.
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La série TV m'a donc envie de relire La peste. Or, je ne relis pratiquement jamais. Mais je crois que ça valait le coup. de plus je l'ai lu dans le Livre de Poche, il appartenait à mon père et ce n'en est que plus émouvant. La couverture en est magnifique et est restée assez célèbre. Retrouver cinquante ans plus tard Rieux, Tarrou, Grand, Paneloux, des noms que j'avais ensevelis sous des monceaux de pages lues de ci de là, a été un moment rare de lecture. le néo-fléau universel d'il y a quatre ans n'est pas étranger à ça et quelques souvenirs, notamment du printemps 2020, sont encore vivaces. Toutes proportions gardéés, cela va de soi.

Oran, années quarante, un pays qu'Albert Camus connait bien. Les rats menacent la ville et très vite, il faut accepter l'évidence, l'épidémie dissémine sa malédiction. La peste, publié en 1947, demeure un roman magnifique, d'une indicible beauté et d'une richesse absolue. Tous les acteurs de cette tragédie sont si bien analysés par l'écrivain, la ville d'Oran semble se recroqueviller sur elle-même, les fragilités de chacun, médecin, journaliste, prêtre, rentier, nous pénètrent comme je l'ai très rarement ressenti. Il faudrait citer tant de lignes de la peste.

On peut évidemment disséquer La peste, métaphore, parabole, ce qui s'est beaucoup fait. Mais La peste va plus loin que les gloses et les palabres. La peste se ressent, La peste est contagieux. C'est un roman qui se vit, de chair et de sang, de bubons et de secrétions, d'angoisse et d'espoir. C'est un livre qui fait du lecteur un homme dans la ville. Un homme qui, alors que s'éloigne le spectre, ne sortira pas indemne de cette aventure humaine, dont planent plus que jamais les réminiscences.

Rieux n'avait plus devant lui qu'un masque désormais inerte où le sourire avait disparu. Cette forme humaine qui lui avait été si proche, percée maintenant de coups d'épieu, brûlée par un mal surhumain, tordue par tous les vents haineux du ciel, s'immergeait à ses yeux dans les eaux de la peste et il ne pouvait rien contre ce naufrage. Il devait rester sur le rivage, les mains vides et le coeur tordu, sans armes et sans recours, une fois de plus, contre ce désastre. Et à la fin, ce furent bien les larmes de l'impuissance qui empêchèrent Rieux de voir Tarrou se tourner brusquement contre le mur, et expirer dans une plainte creuse, comme si, quelque part en lui, une corde essentielle s'était rompue.
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