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3,98

sur 32172 notes
Un ouvrage incontournable.
On en sort un peu abasourdi.
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Un très beau classique à lire à tout age .
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la narration à la première personne dans la peau de Meursault est particulièrement efficace. Un ton neutre, et une interrogation sur l'enchaînement des événements, la justice et la peine de mort derrière un récit qui se lit d'une traite. le rapprochement du chien battu par Salamano et de la maîtresse arabe battue par Raymond est saisissant... le passage avec la confrontation avec l'aumônier de la prison est aussi très fort.
Lien : http://vdujardin.com/blog/ar..
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Un très grand moment.
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'étranger de Camus est un classique qu'on ne peut qu'avoir lu et si ce n'est pas le cas, il est à lire impérativement. Ce livre est si court qu'on le finit généralement en moins de deux heures de lecture, donc pour tous les réfractaires, vous pouvez vous lancer, vous ne perdrez au pire que très peu de temps.

Je ne mets pas de résumé car ce roman ne peut tout simplement pas être bien résumé. La force du roman ne réside pas vraiment dans son intrigue, somme toute peu intéressante, mais de la façon dont elle est interprété. En fait, le meilleurs résumé pour ce roman, c'est son titre. « L'étranger », qui résume parfaitement bien le personnage. Mersault – le personnage principal, donc – est entièrement un étranger, pas dans le sens où il vient d'un autre pays, mais dans le sens où il est étranger à toutes les moeurs de son peuple, qu'il n'a pas les réactions que les autres souhaiteraient qu'il ait. Etranger et étrange aux yeux de son peuple.
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Nous voilà dans une histoire étrange dont on ne saura jamais si le narrateur est un fou, un froid calculateur ou simplement un handicapé de l'affection. L'auteur nous oblige à prendre compte, sans que l'on puisse ou même sans que nous aillons l'envie, de l'altérité de l'être humain. Une violence qui n'est pas celle des coups mais celle de la pensée et de la société. Un livre phare.
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Quel sensation bizarre de se plonger d'en se livre qui relate les derniers jours d'un personnage qui fait passer ses besoins physiques avant ces sentiments.
Il est totalement étranger à la société où il vit, et c'est pour cela que la société va le condamné à mort. Je me suis surpris à m'attacher à ce personnage presque insensible à ce qui l'entoure et dépourvu d'hypocrisie.
Jusqu'au bout fidèle à lui-même, il dira la vérité.
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Ca va pas être facile pour moi de faire ma critique. Non parce que le sujet est difficile mais parce que je suis dans un état... bizarre. Depuis que j'ai commencé à bosser, je viens d'étrenner mon premier arrêt maladie (et je le précise parce que j'arrive quand même à culpabiliser d'être chez moi pendant que les collègues bossent). Et je sais pas trop ce que j'ai. le médecin est pas très sûr non plus. Gros coup de fatigue? Dépression? Déprime? Problème plus sérieux? Bref, je suis complètement crevé, j'ai le coeur qui bat la chamade mais je m'en vais critiquer du Camus quand même!
Lien : http://marcanciel.over-blog...
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En 1935, Meursault se rend en autobus à l'asile de Marengo, près d'Alger, pour assister, indifférent, à la mise en bière et aux funérailles de sa mère, sans adopter l'attitude que l'on attend d'un fils endeuillé. Il refuse de voir sa mère, il fume, il boit du café au lait. Il est étranger aux conventions.
Le lendemain, il rencontre Marie, une ancienne collègue de bureau qui lui plaisait et passe la nuit avec elle. Ils vont voir ensemble un film drôle avec Fernandel. Il veut bien épouser Marie mais il ne l'aime pas. Il retrouve aussi son travail qu'il exerce sans ambition particulière puis rencontre Raymond Sintès, son voisin de palier qui l'invite à la plage. Il a frappé sa maîtresse Mauresque et craint des représailles.
Sur la plage, alors qu'ils se promènent, une bagarre les oppose à deux Arabes, dont l'un est le frère de la maîtresse Mauresque. Raymond est blessé au couteau. Plus tard, par hasard, Meursault retourne sur la plage et tire sur l'un des Arabes qui le menace d'un couteau, avec le révolver que lui a confié Raymond. Il fait une chaleur étouffante. Il est aveuglé par le soleil. Il tire une première fois puis quatre coups supplémentaires alors que l'homme est à terre. Il est alors arrêté et interrogé. On nomme pour lui un avocat d'office, puis il est jugé et condamné à mort au nom du peuple français. A aucun moment, au cours de l'instruction et du procès il ne cherche à mentir. Seul compte pour lui la vérité qu'il livre platement, sans regret et sans émotion particulière. Il est indifférent à ce qui se passe, étranger à ce procès, son sort se règle sans qu'on prenne son avis et il laisse son avocat se substituer à lui. A l'issue du verdict, il s'interroge sur le fonctionnement de la guillotine, sur son pourvoi, sur l'éventualité d'une grâce. Mais le roman se termine comme un couperet.
Ce roman en deux parties est très simple, le style est sobre et neutre, il est écrit à la manière d'un journal intime et l'absurdité interpelle le lecteur à chaque paragraphe. L'absurdité de ce geste, de cette rencontre sur la plage, l'absurdité de l'ultime défense de Meursault qui dit avoir tué à cause du soleil, l'absurdité de ce qui lui est réellement reproché, son attitude lors de l'enterrement de sa mère. La vie, la mort n'ont pas de sens. Ce livre est exceptionnel.

2010 marque le cinquantenaire de la mort d'Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957. Ce roman a paru en 1942 et a été adapté au cinéma par Lucchino Visconti en 1967, après sa mort. le roman a également inspiré Robert Smith des Cure dans la chanson intitulée "Killing an arab".
Lien : http://pragmatisme.over-blog..
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dans ce livre, je vois un homme completement bizarre. qui n'avait rien à faire sur terre.
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