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sur 32176 notes
- L'ÉTRANGER -

Un livre qui m'a marqué, Meursault n'est pas comme les autres, il n'est pas comme les hommes en général, il n'est pas comme tout ses personnages littéraire, il est unique en son genre. Et c'est cette différence qui l'a tué... Pour aimer et comprendre l'étranger d'Albert Camus, il faut le lire plus d'une fois ou bien étudier l'oeuvre. Car lecteur, nous sommes humains et comme tout ses humains dans le livre Camus, nous jugeons Meursault quand il est indifférent et ne pleure pas à l'enterrement de sa mère ou encore quand il s'importe peu si il va se marier ou non.

On ne connait rien du passée de ce personnage emblématique, que s'est-t-il passée pour qui devient comme cela ? Que s'est-t-il passée pour qu'il soit si indifférent de ce qui se passe autours de lui...

Le livre est court mais s'enchaine très vite, il nous emmène dans les rues de Alger et dans la vie de Meursault et des voisins en général, les péripétie font qu'on apprend à connaitre Meursault dans cette vie monotone. Mais tout changea à cause d'un événement sur la plage et nous lecteur découvrons un autre Meursault, le temps de quelques minute, comme dit Poe : " "The Imp of the Perverse". On découvre une partie noir de ce personnage.

La fin pour son jugement, ce sera une comédie car que cela soit des avocat ou du juge, on prends leur accusation pour ridicule. Ils jugent Meursault autre chose que son crime, ils jugent sur pourquoi il ne pleure pas sur la mort de sa mère ou plusiuers chose qu'on aurait pu voir dans la première partie du livre. Ce passage me fait penser a la nouvelle écrite par Victor Hugo : " un dernier jour d'un condamné", on savait que Camus était contre la peine de mort. Et c'est à travers ce livre qu'il avait envie de transmettre ce message.

En conclusion, ce livre est parfait pour étudier et pour découvrir un personnage " fora da caixa" . Meursault s'est comme Heathcliff, Il y en a pas deux... Meursault restera toujours unique !

Carlaines
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Texte d'une fluidité déconcertante. On s'accroche à l'anti-héro à qui personne ne voudrait ressembler parce qu'en réalité il nous attire. Il nous pousse à nous questionner sur la cruauté du monde et sur l'indifférence. Avons-nous aussi notre part de responsabilité ?
La plume légère du narrateur n'oublie pas de laisser de la place au lecteur afin qu'il puisse amorcer et poursuivre une réflexion sur sa propre condition ainsi que sur les liens qu'il développe avec les autres. Dans le noir, la lumière n'est jamais loin.
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Je l'ai trouver difficile à comprendre et pas intéressant. L'écriture était très longue avec beaucoups de détail pour pas grands chose. Je lui ai mis un 2 étoile car cela reste un auteur connue et apprécié mais au niveau du contenu du livre je n'ai pas eu tout aimer
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Quelle chance j'ai de ne découvrir cette oeuvre que maintenant !
Ce fut une immense claque littéraire.

Nous partageons ici le dialogue intérieur d'un homme aux pensées particulièrement rationnelles, mais aussi, et surtout, condamné.

Condamné pour n'être qu'étranger aux conventions sociales, de manière plus ou moins problématique.
Etranger, cet homme atypique l'est aussi de lui même, assistant au spectacle de la vie comme un peu a côté, ou au dessus.
Cet effet est encore plus flagrant lors de son procès.
Tout au long de celui ci, j'ai d'ailleurs eu la sensation d'y être autant spectatrice que lui.

Condamné pour n'avoir pas su se conformer aux exigences morales de la société, pourtant bien relatives.
Condamné pour ne pas s'en remettre à Dieu.
Condamné pour sa légèreté.

J'emploie ce dernier mot car, à la fin du livre, j'ai un peu pensé à cette " insoutenable légèreté de l'être" dépeinte par Kundera.
Mais aussi, et c'est lié, à Nietzsche, notamment à son concept de l'éternel retour, lorsque que le personnage principal s'exclame, acculé, qu'il ne souhaiterait qu' "une autre vie dans laquelle il se souviendrait de celle ci"

Le récit, à la fin, livre une époustouflante réflexion sur notre propre condamnation à mort, cette épée de Damoclès qui nous menace chaque jour et avec laquelle nous sommes bien obligés de vivre.

Parce que le plus important n'est pas d'être condamné, mais d'avoir vécu avant que le couperet tombe.
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Un livre qu'on lit et qu'on dévore. Un classique pour tous. Une oeuvre remarquable qu'il faut faire lire à tous et toutes. L'étranger de Camus. Un livre qu'on lit et qu'on dévore. Un classique pour tous. Une oeuvre remarquable qu'il faut faire lire à tous et toutes. L'étranger de Camus.





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J'ai été prise "aux tripes" à la lecture de ce livre, l'intensité monte crescendo.
Meursault est pragmatique et insensible selon la société. Et c'est son jugement que l'on retrouve ici.
Toujours très actuel, cela rappelle que nous jugeons tous avec notre propre prisme.
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Ce classique d'Albert Camus 🇫🇷 est ici revisité par le mangaka Ryota Kurumado. 🇯🇵
Une réussite vraiment plaisante à lire !

🫨On retrouve Meursault, le protagoniste du livre, en vide spectateur de sa propre vie. On reconnaît en lui les troubles de la dépersonnalisation et de la déréalisation, troubles qui éclairent pour nous le titre même du livre. Car Meursault est finalement « étranger » tant à lui-même qu'à la société qui l'entoure, trop différent des autres pour se reconnaître.

😶Il ne ressent aucune émotion suite au décès de sa mère, aucun remord après avoir tiré quatre coups de fusil sur un homme. Il ne pleure pas, ne se questionne pas, incrimine le soleil qui trouble sa vue et dévie sa vie.
Meursault ne peut exprimer ses émotions, comme muet, il demeure absent, dénué de tout sentiment. En grande victime de sa propre psyché, il finit coupé.. de lui-même.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je ne comprends pas les critiques qui disent qu'on condamne un homme parce qu'il est innocent ou different. Ma perception de ce livre va totalement à l'inverse de ceux qui pensent qu'on a ici juste une personne incomprise.
Clairement, lors de ma lecture, j'ai perçu que le personnage était soit simplet, soit dénoué de sentiment et d'empathie. La suite part d'autant plus du côté du psychopathe pathologique qui ne montre aucun remords.
Une partie des critiques disent qu'on ne l'écoute pas et qu'on cible la façon dont il a traité sa mère par le passé dans le procès, plutôt que son crime.
Hors, à l'heure actuelle tout ces éléments sont pris en compte dans les procès pour mieux comprendre les psychopathes, serial killer etc... Et ces methodes ont déjà démontré leur efficacité dans le profiling notamment.
Donc l'ensemble des critiques dans le livre et autour du lire sont pour moi des analyses vieillottes qui sont de nos jours dépassées. Peut être que Camus voulait dire que son personnage est incompris, tout comme on peut s'imaginer que tout psychopathe/ serial killer est incompris du à leurs fonctionnements différents... Et peut être que les gens qui ne sont pas des psychopathes n'ont pas la compréhension adéquat pour les juger. N'empêche qu'à l'heure actuelle, des specialistes et des profilers cernent assez bien ce type de personne.
Donc la maniere dont Camus critique la justice tombe selon moi à plat avec les methodes actuelles.

Ensuite un autre élément que j'ai détesté est comment Camus ainsi que la majorité des critiques placent l'assassin comme une victime: ''il a été ébloui''.
Certes il a été ébloui, mais il a saisi une arme, décidé de lui même de traverser l'ensemble de la plage pour aller voir la personne qui lui restait dans la tête, puis a sorti son arme, a été ébloui et à tiré. Il pouvait tout simplement ne pas aller revoir le gars, ne pas prendre l'arme ou ne pas sortir son arme.

Donc je ne placerais jamais le personnage comme une victime dans l'histoire. Il laisse un chien se faire battre à mort, tue une personne etc... On peut critiquer le proces qui se focalise en partie sur sa relation avec sa mere ou son étrangeté plutôt que l'acte lui même, mais ca ressemble plus à un procès actuel de serial killer.

En conséquence, je trouve que L'étranger a très mal vieilli et qu'une majorité des critiques se portent sur la victimisation d'un serial killer en devenir. Oui il n'a tué qu'une personne mais il n'a clairement aucune émotion et est dangereux. Oui il est différent mais pas pour les bonnes raisons.
J'aurais préféré que Camus fasse sa critique avec un marginal, un meurtre accidentel et un procès à charge.
Comme ça on aurait eu un vrai proces biaisé car le personnage est différent. Hors là ce n'est pas le cas alors qu'une majorité plonge dans le biais de la victimisation d'un meurtre en partie souhaité (le héros traverse la plage pour revoir un gars qu'il n'a pas apprécié et ensuite sort son arme suite a une pulsion et le tue même s'il n'avait pas planifié le meurtre)

J'ai mis deux étoiles pour l'écriture hautement qualitative de Camus. Et 0.5 étoile pour l'histoire.
Les deux écritures du livre sont impressionnantes, une vrai prouesse. La façon dont il écrit son personnage et les situations auxquelles il le confronte montre largement que le personnage a un problème et est dénué d'empathie.
Camus reussi à s'éloigner totalement de son ecriture originelle pour livrer cette performance littéraire. Dans la seconde partie on retrouve la plume vraiment puissante de Camus ce qui permet de faire monter l'intensité du livre jusqu'à une forme d'apothéose.

Par contre, dommage que l'histoire soit aussi mal amenée avec une critique qui selon moi s'est trompé de combat. Je met donc 0 étoile pour l'histoire mais la moitié d'une toutefois pour le choix des péripéties. Bien que j'adore l'écriture du procès et certaines phrases de Camus, je met clairement 0 à ce procès qui pour moi n'a pas d'essence. Sa critique et le côté absurde se fait détruire du fait que ce n'était plus du tout absurde dans la réalité. Et que les methodes qu'il critique ont fait leur preuve. Et je met aussi 0 car la victimisation du personnage est dangereuse. Il pouvait totalement choisir un autre type d'étranger et un meurtre different. Hors on est pas loin même d'une inception raciste de l'auteur au travers de son oeuvre qui irait jusqu'à justifier le meurtre d'un arabe sous pretexte que son personnage est incompris.
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"L'Étranger" est pour moi un chef-d'oeuvre littéraire qui défie les conventions et interpelle l'esprit. À travers la voix impassible de son protagoniste, Meursault, Camus explore les profondeurs de l'absurde et de l'existentialisme, offrant une réflexion poignante sur la condition humaine.

Dès les premières lignes, j'ai été captivée par la simplicité apparente de l'écriture de Camus, qui cache une richesse de sens et une complexité thématique. Chaque mot est chargé de significations multiples, m'invitant à une introspection profonde sur la vie, la mort et la liberté.

Meursault, en tant qu'anti-héros détaché du monde, m'a fascinée par son attitude déconcertante face aux événements qui se déroulent. Sa narration sans émotion a créé une distance entre lui-même et la réalité, me poussant à remettre en question les normes sociales et morales.

La confrontation de Meursault avec la mort sur la plage m'a profondément émue, laissant une résonance émotionnelle durable. Cette scène reste gravée dans mon esprit, évoquant une méditation sur la fragilité de l'existence et la quête de sens dans un monde absurde.

En fin de compte, "L'Étranger" transcende les frontières du temps et de la culture, offrant une méditation intemporelle sur la condition humaine. La clarté de la prose de Camus et la profondeur de sa pensée en font une lecture incontournable pour quiconque cherche à explorer les mystères de l'existence. Ce chef-d'oeuvre littéraire continue d'inspirer et de fasciner les lecteurs à travers les générations, affirmant sa place parmi les plus grandes oeuvres de la littérature mondiale.






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Quel étrange personnage !
Ce roman de l'absurde dépeint une problématique somme toute moderne il me semble : les gens sont mis dans des cases : les "normaux" (encore faut-il savoir ce qu'est la normalité...) et les autres.
Chaque personne est différente et réagit différemment face aux événements de la vie. Et finalement, moi qui pleure pour pas grand chose, de joie comme de tristesse, je trouve que Meursault n'a pas tout à fait tort.
Notre personnage ne pleure pas aux obsèques de sa mère, ne veut pas voir son corps dans la chambre funéraire. Cela fait de lui un criminel aux yeux de la société comme s'il avait souhaité sa mort.
Peut-être une satyre de la justice de l'époque.
J'ai beaucoup aimé ce très court roman.
Bien sûr, le personnage avait des réactions émotionnelles atypiques mais on arrive à comprendre pourquoi.
Le roman est à la 1ère personne ce qui fait que l'on se met plus facilement à sa place, on sait ce qu'il se passe dans sa tête et on comprend un peu mieux ses réactions. Je pense qu'aujourd'hui, le personnage aurait été "classé" dans les personnes atteintes de TSA, ce qui ne fait pas de lui un monstre!
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