Une lecture qui sonne comme un voyage initiatique vers « soi-même » et à la découverte de ses racines.
La relation père/fils est joliment amenée avec subtilité, pudeur et justesse dans la sonorité ainsi que le choix des mots ou expressions utilisées. Je me dois de notifier à quel point cette relation entre Honoré et son fils Justin est très bien mise en avant.
On y ressent la complexité de deux vies ainsi que de deux visions différentes, mais complémentaires. Deux modes de vie qui ne se ressemblent pas du tout, mais pourtant un seul et même sang qui coule dans leurs veines. C'est le point fort de cette oeuvre. Elle est très significative je pense, pour énormément de personnes en ce monde.
Il y a également un très beau travail descriptif qui incite à passer au chapitre suivant sans trop tergiverser. Certaines scènes sont sublimes, autant dans l'émotion que dans les sensations. J'ai ressenti tout le désespoir et l'amour de Honoré face à la terre meurtrie de ses racines congolaises.
Cependant, j'ai malgré moi eu du mal à entrer concrètement dans l'histoire racontée. Peut-être est-ce dû aux origines/racines mentionnées tout au long de cette oeuvre, car je n'en connais pas toute la saveur ainsi que la subtilité qui en découle à sa juste mesure.
Il est difficile je pense, de s'identifier et de s'immerger dans une ambiance ainsi qu'un contexte inconnu et dont on n'entend pas souvent parler au quotidien. Ce n'est qu'un ressenti personnel qui n'entache en rien la beauté de cette histoire familiale ainsi que la plume de l'autrice qui possède une très belle plume et un sens des mots intéressants.
C'est une lecture qui touche et prend tout son sens au fil des pages, pour se finir en un ode à la vie sur ce qu'on « est » au plus profond de sa chair ainsi que de son âme.
Je vous invite dans tous les cas à découvrir cette symphonie congolaise les amis.
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