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3,82

sur 221 notes
Toujours un peu d'hésitation lorsque je commence un pavé de ce genre, encore plus quand on me l'a offert et que je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Mais les critiques étaient tellement élogieuses pour la plupart, que j'étais plutôt confiante. J'aime en général beaucoup l'idée de réécriture de conte, et quand l'auteur arrive à tirer son épingle du jeu, c'est encore mieux.

Orson Scott Card a donc décidé de s'attaquer à la Belle au bois dormant. Pas l'un de mes contes préférés, certes, mais il y avait un gros potentiel, surtout en le mêlant à la mythologie slave. J'ai tout de suite adhéré. Il y a un côté sauvage et inconnu qui nous prend dès le départ et aussi ce style piquant et vif, avec sa dose d'ironie. Suivre Ivan est tout de suite une aventure, que ce soit enfant, adolescent ou adulte. de plus, l'auteur n'hésite pas à mêler les religions et les croyances sans tabou mais toujours avec respect. Avec le mélange des cultures, on arrive à avoir un récit qui est passionnant par rapport à son histoire mais aussi à la richesse culturelle qui en découle.

Bien entendu, Enchantement est une romance. Mais j'ai surtout trouvé que le roman était un parcours initiatique pour nos deux héros. Ivan et Katerina apprennent énormément l'un de l'autre. Sur leurs mondes respectifs, mais aussi sur eux. Ivan avait probablement plus de « bagages » et il est, à mes yeux, celui qui évolue le moins mais c'est parce qu'il est déjà presque « parfait ». le chevalier en armure de notre époque. Katerina, elle, m'a un peu agacée par son manque de considération et son étroitesse d'esprit. Il y a l'époque qui veut cela et son éducation, mais elle parvient tout de même à comprendre, au fur et à mesure, qu'elle n'était pas capable de se mettre à la place de quelqu'un et de tout simplement apprendre d'un autre sans le juger. Ce qui est paradoxal, avec ce personnage, c'est que pourtant, elle était, elle aussi, presque parfaite pour son époque.

Et c'est là aussi que j'ai trouvé l'idée de l'auteur intelligente. le choc des cultures mais aussi des époques, fait que l'on suit le récit de façon « moderne » et que l'on voit combien les choses ont évolué, en bien comme en mal, et en même temps, combien elles sont semblables. le tout avec une bienveillance toujours ancrée. Si bien qu'on a l'impression, surtout à la fin, d'être dans un vrai conte avec ses codes littéraires et plus dans un roman. Ce n'est pas ce que j'ai préféré, mais le glissement est progressif, immersif et bien amené. le côté bon enfant et « moralisateur » fait sourire mais ne gâche rien.

Un univers riche, des personnages intéressants et attachants, une histoire bien menée de A à Z, je comprends parfaitement pourquoi Enchantement a eu un tel succès. C'est une très jolie découverte pleine de magie et de douce romance.
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Un Conte Slave "l'enchantement" , au coeur de la forêt ukrainienne.

Orson Scott Card m'a fait voyager mille ans en arrière,
Il a mis en parallèle deux mondes diamétralement opposés, tout en mêlant l'univers enchanteur d'un conte de fée bien connu La Belle au Bois Dormant
et celui du temps présent.

Quelques longueurs, qui m'ont permis des pauses dans ce livre de près de 600 pages , et de replonger dans cet Univers dont la féerie a touchée mon âme d'enfant en y trouvant par "instants" du merveilleux.

Le mythe de Baba Yaga sorcière aux pouvoirs maléfiques, à laquelle j'associe la merveilleuse, la magnifique Madame Mime :))
vilaine, cruelle, roublarde, qui frise parfois le ridicule et malgré tout m'a amusée.

Le Mal - le Bien
La vie quoi !

En cette fin d'année 2023, la magie a opérée avec cette lecture qui ne
m'est pas habituelle.

Peut être 2024 sera t'elle l'année de tous les possibles,
si les pouvoirs plein de bonté de Mère Smetski arrivent jusqu'ici :)

Qui saura , saura ...... !!!
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Il y a du bon dans ce bouquin. Toute la partie revisitée du conte de fée au moyen-âge, la description de ce temps-là, les études d'Ivan, son enfance, j'ai bien aimé. Encore que Connie Willis ait fait beaucoup mieux avec son "Grand Livre".

Mais je suis assez déçue sur le reste, c'est à dire la trame de l'histoire.
Qu'est-ce que je me suis ennuyée, avec cette histoire d'amour aux tergiversations sans fin, avec les ressentis de madame, les ressentis de monsieur, sur les mêmes événements, donc répétés deux fois, quand c'était pas plus quand il y avait d'autres protagonistes dans la scène ! En plus des ressentis ultra-répétitifs pendant 400 pages, avec incompréhensions mutuelles sans fin, pas de dialogues pour résoudre les problèmes, tin ça m'a gavée féroce. 200 pages ça aurait déjà été trop... 400 pages, c'était abusé !

J'ai vraiment beaucoup galéré pour avancer, et ça n'aurait pas été un livre-quête du challenge SFFF de RosenDero, je n'aurais jamais fini... Je suis assez déçue par Scott Card, que je ne connaissais pas. J'espère que son cycle d'Ender est différent de cette guimauve qui traîne en longueur. Les seuls passages intéressants sont ceux avec Baba Yaga et son Ours, sans blague ! Manque de bol ils sont beaucoup moins nombreux que ceux avec Katerina et Ivan... En plus on pourrait croire qu'avec tous ces ressentis, les personnages auraient une psychologie intéressante, mais en fait, non. Je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à aucun d'entre eux, sauf, sauf Sergeï, le clerc infirme, oui, c'est vrai.

En fait, je préfère le conte original, voilà, c'est dit. Au moins c'est dit en 30 pages et on n'en parle plus. Bref, j'ai pas aimé. Après il faut savoir que je déteste lire de la romance qui ne soit que cela, et en fait, ce livre, ce n'est quasiment que cela. Et presque 600 pages de ragoûgnasse romantique, bon sang, quelle purge !!!
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J'ai découvert l'auteur : Orson Scott Card, grâce à la saga merveilleuse que je conseille à tous le monde : Les chroniques d'Alvin le faiseur, et dont je vous avais déjà parlé, c'est lui aussi qui a écrit La stratégie Ender (adaptée au cinéma), que je n'ai pas lu encore car je n'ai toujours pas trouvé une source qui contiendrait du temps à l'infini, ni vu de ce fait.

Orson Scott Card est un des plus grands auteurs de la littérature de l'imaginaire.

Ne lisez surtout pas la 4ème de couverture, elle va vous spoiler et peut-être en rebuter certains.

Lisez ça plutôt :

Le récit commence en Russie, en 1975.

A 10 ans, Vanya, qui porte un autre nom sur ses papiers : Yvan Petrovitch Smetski, qui est appelé aujourd'hui Itzak Schlomo, est un garçon qui est rêveur, il a beaucoup d'imagination, et on se rend vite compte qu'il a un univers intérieur très peuplé de toutes sortes de créatures plus ou moins sympathiques et pour ne rien gâcher, il est très intelligent.

“Courir c'était sa façon de rêver. Comme il n'avait jamais eu la moindre autorité sur sa propre existence, il voyait la liberté comme une évasion; il rêvait d'être à la merci du vent, de se voir emporté très haut dans le ciel et promené çà et là, soumis au véritable hasard plutôt qu'aux visés de quelqu'un d'autre, aux projets graves et inopportuns de papa, à la façon dont maman concevait la vie, une succession de farces au milieu desquelles on faisait son devoir. Ce dont j'ai envie maman, c'est de m'envoler comme un cerf-volant, de couper la ficelle et de planer librement; ce que je voudrais papa, quand tu disposes les pièces de ton jeu d'échecs grandeur nature, c'est que tu me laisses dans la boîte. Oubliez-moi !”

Ses parents élabore un plan pour émigrer qui réussit.

Avant l'obtention potentielle des visas, et le départ en avion pour l'Autriche, la famille passe quelques jours dans la ferme du cousin Marek en Ukraine, tout autours se dresse les anciennes forêts d'Europe, le cadre de tous les contes de fées de l'enfance de Vanya : La terre du prince Yvan, le loup gris, de l'oiseau de feu, de Kochtei l'immortel, de Mikola Mojaïski, de Baba Yaga la sorcière et les errances d'Abraham, de Jacob et des enfants d'Israël (oui, cet enfant a lu la Torah).

Vanya court pour chercher les zones les plus anciennes et les plus reculées de la forêt, il part des heures en explorations, puis il tombe sur une clairière et un étang de feuilles.

“ Il régnait au niveau du sol un crépuscule perpétuel.”Puis quelque chose, une forme attire son attention, il se cogne la tête, est pris de vertige. Il parvient à rentrer chez lui.

Les visas sont obtenus et le départ de cette contrée est imminent. Une fois arrivé aux États-Unis, Vanya se persuade qu'il n'y avait dans cette forêt aucun danger, aucun mystère, aucune question en suspens.

Et ce n'est que le premier chapître, c'est maintenant à Orson Scott Card de vous enchanter.


Orson pose tout et déroule son récit de manière incroyable. Rien n'est hasard.

Les descriptions de la nature sont splendides, l'ambiance se modifie subtilement au fil de chaque ligne, et se fait de plus en plus envoutante et magnétique.

L'enchantement a pris au bout de 5 pages avec moi et l'attachement à Vanya a été presque immédiat. 

La galerie de personnages, leurs rôles et personnalités est loin de là ce que l'on peut rencontrer habituellement en fantasy. Néanmoins, ils sont très énigmatiques, intuitifs, subtils...

Dès le début, je me suis demandée combien de mystères se cachaient dans ce roman. 

Et comme dans Alvin, l'auteur nous fait voyager à travers les époques, les langues et la littérature. 

Que ressent-on quand on se trouve dans un monde étranger, où les anciennes règles n'ont plus cours et où l'on est pas reconnu pour sa valeur ?

Et pourtant, j'ai fini par me lasser de certaines redondances interminables. 

À partir de la pages 400, j'avais du mal à avancer. Finalement, tout est devenu prévisible et même niais… quel revirement n'est-ce pas ! J'ai été déçue. 

"Prosi mène posagnõti za tebe"
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La belle au bois dormant revisité. J'ai toujours apprécié lire des histoires inspirées des contes qui ont baignés mon enfance. Nous au coeur de la forêt ukrainienne, et Ivan, le jeune personnage du roman, tombe sur une belle endormie gardée par un monstre... La jeune femme hantera Ivan, qui ne pourra cesser d'y penser. Un récit qui nous prend et qui nous fait tourner les pages. C'est très bien écrit, et c'est très immersif. Une bonne lecture.
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Un coup de coeur.
Décidément, Orson Scott Card est un auteur qui me plaît. Avec une oeuvre ingénieuse et merveilleusement bien écrite de science fiction telle que le cycle d'Ender, puis ici un roman où le conte de la Belle au bois dormant est complètement revisité de façon moderne et qui retrace de nombreuses légendes russes et slaves, c'est du génie ! L'auteur prouve qu'il peut s'essayer à des styles différents et traiter de sujets sur lesquels il s'est très bien renseigné.

Enchantement :
5/5 pour l'écriture : une plume raffinée, riche et sans lourdeur.
5/5 pour le contenu : Comment résumer ce roman à un genre ? La transcription et la retouche du conte de la Belle au bois dormant , une touche de science fiction, une bonne louche d'imaginaire et de fantastique, un peu de romance, un peu d'horreur, un peu d'histoire moyen-âgeuse, le tout saupoudré de légères réflexions philosophiques.
En effet, le roman est très riche et j'ai particulièrement apprécié le personnage de Baba Yaga ! C'est elle qui donne tout le mordant à l'histoire, le suspense, le côté sombre et maléfique des contes !

L'histoire n'est pas trop rapide, elle est bien ficelée et bien détaillée. Elle amène à des réflexions comme le parallèle entre notre monde et celui du Moyen Âge, sur les différences de croyances, de religions, sur l'ouverture d'esprit...

Dernier point sur mon ressenti : ayons un peu de pitié pour Ruthie ! un personnage qui n'a vraiment pas eu de chance... Elle n'avait certes pas la chance d'être une héroïne de l'Histoire, elle avait certes des défauts... Elle était humaine mais elle en s'est prise que des coups durs puis on n'a plus parler d'elle...

Un superbe roman qui m'a fait voyagé dans les mondes, dans L Histoire et dans l'imaginaire !
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Dans le milieu des années 70, alors que la famille d'Ivan fuit la Russie pour l'Amérique, une escale chez un oncle dans la campagne ukrainienne va changer sa vie. Parti pour s'entraîner à courir, Ivan va découvrir son destin au détour d'une clairière cachée dans une forêt dense, où une princesse endormie et gardée par un ours violent et possessif, une image qui ne le quittera plus.

Une réécriture des contes de fées où monde moderne et ancien royaume médiéval vont se mêler ou se côtoyer, on y retrouve les éléments du conte comme la princesse endormie, la vilaine sorcière et la magie, mais aussi une époque lointaine bien reconstituée ainsi que ses liens avec le monde moderne.

Je craignais beaucoup la mièvrerie que pouvait apporter ce genre d'histoire, j'ai beaucoup de mal avec les histoires romantiques à outrance et leur côté mielleux, mais cet aspect a été plutôt bien géré, et si parfois j'ai trouvé les personnages un peu lourds (surtout la princesse qui m'avait l'air parfois complètement idiote ou tête de mule sans raison autre que la mauvaise foi), heureusement c'était vite noyé dans le reste de l'aventure. La relation que j'ai beaucoup apprécié était celle entre Baba Yaga et l'ours, parsemé de dialogues bien sentis que j'ai trouvé assez drôles, et certaines scènes étaient franchement cracra contrairement à ce à quoi on peut s'attendre dans ce contexte.

Ça se lit vite et bien, c'est une histoire qui intrigue, et ses côtés négatifs ne plombent pas l'ensemble. Donc au final une bonne surprise et une lecture agréable malgré le nombre de pages, et qui m'avait été piochée par Witchblade il y a un bon moment, mes craintes injustifiées me faisant repousser sans cesse le moment d'ouvrir ce livre et de m'y mettre enfin.

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Vous pensiez connaitre l'histoire de la Belle au bois dormant ? Baba Yaga n'avait plus de secret pour vous ? Vous risquez d'être fort surpris et de voir toutes vos certitudes s'éffondrer !

J'ai adoré ce que Orson Scott Card a faite de nos contes traditionnels !
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975. A cause de la répression soviétique, la famille d'Ivan, juifs russes, est obligée de fuir le pays. Destination : L'Amérique ! Mais juste avant de partir, ils font une escale chez un cousin, en Ukraine. C'est là qu'Ivan va faire une expérience particulière … égaré, il découvre une clairière mystérieuse, où il pense apercevoir une jeune femme endormie, gardée par un monstre. Effrayé, il fuit mais le souvenir restera toujours présent dans sa mémoire. Des années plus tard, jeune homme brillant, diplômé, il se rend en Ukraine pour faire des recherches sur les contes et légendes russes. Irrésistiblement attiré, il se retrouve dans cette même clairière. Et cette fois-ci, il prendra son destin en main …

« Il avait accompli ce qu'il était venu faire : dégager les feuilles, vaincre la bête, franchir la fosse, réveiller la princesse. Les contes s'arrêtaient là ; dans aucun d'entre eux le prince charmant ne restait tout nu à trembler de froid entre la forêt et la fosse. » Ce qui est troublant dans ce roman, que l'on peut lire comme une réécriture moderne du mythe de la Belle au Bois-Dormant, c'est qu'il commence a priori comme un roman tout ce qu'il y a de plus normal. Mais petit à petit, Orson Scott Card introduit des éléments de magie, dont le moindre n'est pas celui d'une jeune femme endormie depuis des siècles, et des ponts entre les différents mondes ! Il maîtrise si bien le mécanisme insidieux de la narration que j'en suis même venue à me demander si la magie n'existait pas dans notre monde aussi … !

Ce que j'ai pu trouver intéressant, au-delà de l'aventure extraordinaire que vit Ivan, c'est l'analyse qui est faite des contes de fées : le héros est un chercheur, tout ce qu'il y a de plus rationnel, spécialisé dans le folklore ancien, et il ne s'en laisse pas conter … « le vieux conte de la Belle au bois dormant se terminait peut-être bien en France ou dans les pays anglo-saxons, mais Ivan se trouvait en Russie et il fallait être fou pour avoir envie de vivre la version russe d'un conte de fée. »

Et par la même occasion, l'auteur nous en dit plus sur les us et coutumes de la Russie du IXe siècle, les comparant avec les valeurs de l'Amérique actuelle : si cela peut surprendre, en réalité il s'en sert pour nuancer et relativiser ce que l'on considère comme « normal », ce qui fait partie de notre culture, de notre éducation, de notre nature, qui nous semble évident et que nous ne remettons jamais en cause. Une manière pour lui de prêcher la tolérance envers les différences et le respect des valeurs de chacun.

A noter également l‘analyse psychologique des personnages, profonde et intéressante : Ivan et Katharina sortent des caractères habituels des contes, pour acquérir une réalité humaine, qui explique leurs faits et gestes, au regard de la manière dont ils ont été élevés. Bref tout en servant d'éléments mythologiques bien connus ou de croyances populaires oubliées, Orson Scott Card nous propose un conte moderne, déstabilisant mais jouissif.

Mais surtout c'est l'humour et la finesse de l'auteur qui m'ont séduite : de clins d'oeil en clins d'oeil, avec une petite touche cynique croustillante, il va jusqu'au bout de son conte, imaginant ce à quoi les enfants ou les adultes lecteurs ne réfléchissent pas forcément. Et si la princesse ne tombait pas amoureuse de celui qui l'a libéré ? Et si ce dernier avait une culture et un mode de vie qui ne s'adapte pas à celle qu'il a libéré ? Et si l'amour n'était pas quelque chose de foudroyant mais un lent processus, qui correspond mal à la forme courte du conte ?

En bref un roman incroyable, d'une grande richesse culturelle, entre fantastique, mythologie et réalisme, mené d'une main de maître et truffé de petites merveilles qui demanderaient presque une seconde relecture …
Lien : http://missbouquinaix.com/20..
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Et si le conte de la Belle au bois dormant n'était en fait qu'une histoire déformée d'un événement qui se serait déroulé au Xè siècle ? C'est ce que propose Orson Scott Card dans Enchantement. Sur moi, le charme a opéré.

En 1975, dans la forêt ukrainienne, Ivan a combattu vaillamment l'Ours, réveillé la belle, mais ses ennuis, ses épreuves ne font que commencer. Il se retrouve à Taina, le royaume de la princesse et doit donc apprendre de nouvelles règles : il a beau être un sportif accompli n'est pas chevalier qui veut. Tenir une épée c'est bien, savoir s'en servir c'est mieux. Il faut aussi s'entendre avec la princesse et c'est loin d'être gagné.

Avec humour, l'auteur rend hommage au folklore russe ainsi qu'aux traditions et coutumes juives. L'auteur aborde avec subtilité un autre thème : les traditions orales souvent transmises de mère en fille ainsi que la nécessité et l'importance de l'écrit pour que cette mémoire perdure.
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