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babelio_id:Card-Le-Cycle-dEnder-tome-4--Les-Enfants-de-lesprit/23394
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Dernier tome du cycle d'Ender, ce livre devait initialement être inclus dans l'avant-dernier mais l'auteur avait encore beaucoup de choses à dire, notamment sur l'intervention politique dans l'art de la guerre.

La conséquence est qu'il faut encore attendre longtemps avant d'avoir un dénouement à cette histoire qui oppose Ender et les siens aux forces du Congrès ayant décidé de détruire Lusitania; la planète rebelle et infectée par la descolada, virus plus qu'intelligent car porteur de messages.

Ce livre est très en-deçà de ses prédécesseurs et l'on s'y perd beaucoup dans des dialogues de grandes longueurs et des sous-histoires bien délayées et n'apportant pas forcément autant de puissance qu'aux tomes précédents. Car nous naviguons entre les personnages secondaires - Ender n'étant plus que l'ombre de lui-même - dans ce roman sans véritable héros.

Ender, parlons-en. Il est malheureux que l'auteur ait ainsi abandonné son personnage. Il lui donne une dimension christique en le faisant mourir ("pourquoi m'as-tu abandonné ?") pour ressusciter au travers des autres sans qu'on ne croie plus à sa divine présence au sein de ses amis.

Nous assistons à la chose la plus intéressante : une sorte de transmutation des êtres qui doivent déterminer quels corps les accueilleront, qui ils aiment ou détestent. Il y a de beaux dilemmes et cas de conscience. Mais une fois parachevée, la fusion hôte / hôte n'est pas renversante, une personnalité disparaît.

Le dénouement n'est pas réellement grandiose même s'il est très plaisant. Il faut dire que les pouvoirs de Jane la mourante, capable de re-localiser instantanément les objets et les personnes, permettent de faire avancer les choses à grands pas.

Le message sur l'humanité est passé. Il faut prendre le temps d'étudier l'ennemi jusqu'à en arriver à la conclusion qu'il n'est pas nécessaire de lui faire la guerre. En effet il ne la souhaite pas et n'a pas été compris, pourquoi le réprimander aussitôt. A méditer.

Je m'en vais désormais lire le tome 1 du cycle pour boucler la boucle. Comme je l'annonçais dans une chronique précédente, j'ai commencé par le 2, étant donné que j'avais vu le film. Il est certain que ce n'est pas suffisant et certains indiquent que le film trahit le livre. Je souhaite me faire mon propre avis. A suivre.
Lien : https://www.patricedefreminv..
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La saga Ender de Orson Scott Card se compose de 4 tomes. Il s'agit d'une saga Space Opera : une nouvelle invasion des doryphores, des extraterrestres que la flotte terrienne a déjà réussi à repousser, menace. Un programme militaire pour former les futurs commandants est en cours. Parmi les élèves tous surdoués, Ender focalise toutes les attentions car il est appelé à devenir un puissant Stratège, même si cela le dépasse. C'est entre ses mains que repose le sort de l'humanité. Et Ender n'a que six ans !

Dans ce 1er tome nous allons suivre l'apprentissage du jeune Ender dans cette école de la guerre et surtout toutes les difficultés auxquelles il va devoir faire face et tous les questionnements que cela va engendrer chez lui. le personnage d'Ender est tout simplement incroyablement bien construit, je me suis tellement attachée à lui que j'ai enchainé les 3 autres tomes pour ne pas le quitter, même si nous le retrouvons par la suite à l'âge adulte. J'ai beaucoup aimé la suite et fin de la saga mais j'ai vraiment eu un énorme coup de coeur pour le 1er tome, très certainement parce que l'auteur a su jouer avec nos émotions en mettant magistralement en scène des enfants !

La plume de l'auteur est totalement addictive et l'univers qu'il nous propose est top ! Comme tout roman de SF, les thématiques abordées sont le reflet de nos sociétés actuelles (pour mémoire, le 1er tome a été écrit en 1984) : xénophobie, art de la guerre, manipulations, conditionnement puis dans les autres tomes, une thématique à laquelle je suis très sensible : le décalage temporel que subissent les voyageurs intergalactiques et qui leur permet de traverser les siècles, avec la question de la mémoire en second plan. Une saga vraiment passionnante qui demande peut-être un peu de concentration sans toutefois être de la hard SF.

J'ai appris depuis que l'auteur faisait l'objet d'une polémique pour ses opinions sur l'homosexualité et le mariage homosexuel. Si je ne partage pas ses opinions, cela ne m'empêche pas d'apprécier ses romans tant qu'il ne fait pas l'objet d'accusations pour crime plus grave que l'expression de son opinion. Je n'adhère pas du tout au "mouvement" qui consiste dernièrement à faire une liste des auteurs à polémique car cela reste à l'appréciation de chaque lecteur, selon ses propres curseurs… Sachez toutefois que je n'ai absolument pas ressenti son avis sur ces questions dans cette saga que je vous recommande fortement !
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Après un troisième tome que je trouvais faible, le quatrième correspond à toutes mes attentes. Nous retrouvons les protagonistes que nous avons rencontrés dans les livres précédents et alors qu'Ender s'efface, la crise trouve lentement sa résolution tout en laissant ouvertes de nouvelles interrogations.
Je n'écrirais pas que je suis complètement convaincu par toutes les résolutions. le texte d'Orson Scott Card renvoie encore et toujours à une forte compréhension religieuse de cet univers. Au-delà de l'histoire, nous nous retrouvons dans une véritable représentation du monde. L'opposition entre nations-centres et nation périphériques est sans doute très critiquable, mais elle permet tout de même de nourrir la réflexion que le fonctionnement de cet univers.
J'ai particulièrement apprécié le développement autour de la propagation des idées. J'admire la façon dont il montre que même les courants les plus traditionalistes acceptent des influences extérieures notamment entre les Yamato et les Polynésiens.
Encore une fois, l'aspect religieux est particulièrement intéressant. Je m'interroge toujours sur le fait qu'un auteur ouvertement Mormon ne laisse que peu de place à cette religion (le père d'Ender) tout en accordant une certaine au catholicisme, au taoïsme ou aux religions polynésiennes. Ces religions apparaissent comme des guides moraux par rapport à un pouvoir politique que l'on suspecte d'être complètement sécularisé. Plus que de religions on parle du sentiment religieux comme d'un outil pour la compréhension de l'autre. Une position qui est critiquable, elle aussi, mais qui semble être celle de l'auteur. C'est sans grand étonnement que l'on retrouve, par exemple, une planète nommée Hégira parmi celles qui font le choix de ne pas obéir au conseil des 100 planètes.
C'est une histoire qui parle de l'acceptation de l'autre un signe de plus que la SF n'est pas simplement de l'anticipation scientifique, mais aussi un formidable lieu de réflexion pour la philo et les SHS.
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Suite et fin du Cycle d'Ender. Après une légère déception à la lecture du 3ème tome, j'ai retrouvé de l'intérêt cette fois et je l'ai lu quasiment d'une traite. le 1er tome reste une expérience à part car je ne lis pas jamais de SF militaire et pourtant il m'a vraiment plu et il reste le summum de la saga. Les suivants quittaient cette veine militaire et j'ai été déstabilisée un moment par le côté ésotérique. Ici, les transferts de personnalités ou d'âmes et les voyages instantanés sont actés, si on les accepte comme des faits, alors on peut se laisser transporter, c'est ce que j'ai fait et j'ai apprécié de suivre les différents duos/trios. Avec une préférence pour Miro, Val et Jane. Heureusement que les conversations et réflexions mystico-religieuses sont moins présentes, c'est ce qui m'avait rebuté dans le tome précédent. Les réflexions de celui-ci s'axent sur les différentes formes de vie, la conscience et la conscience artificielle, que j'ai trouvé plus intéressantes. Et je n'ai pas lu les "extraits" en tête de chaque chapitre, les premiers m'ayant rappelé ce mauvais souvenir du 3ème tome, je ne souhaitais pas gâcher ma lecture.
Une digne fin pour cette saga et pour ses personnages.
Merci.
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Plus lent à lire que les trois précédents car il y a trop de rappels de l'histoire : théoriquement on a lu le précédent avant de lire celui-ci, aussi il y a beaucoup de redondances, cela reste quand même dans la même lignée beaucoup d'humanisme... Une grande ouverture d'esprit et l'auteur ajoute sa pierre à l'éveil et l'élévation de l'humanité.
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Il y avait des signes avant-coureurs dans les tomes 2 et 3, mais là ça y est, l'auteur a complètement craqué. Il y a des pages entières de délire mystique qui cassent le rythme. Je n'ai jamais retrouvé ce qui faisait la simplicité et le charme du premier tome
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La planète Lusitania est toujours en danger. le congrès cherche toujours à la détruire. le seul espoir de sa survie réside désormais sur les enfants spirituelles d'Ender, Peter et Val.
Ender se meurt, Jane se meurt, Val et Peter sont aussi en danger. Vont ils tout de même arriver à sauver les Doryphores, les habitants de Lusitania et les Pequininos.

J'avoue, je suis restée sur ma fin, j'aurai aimé une autre fin, j'aurai aimé que cela continue ou alors se joue autrement.
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La planète Lusitania où Ender réside est menacée de destruction par une flotte stellaire qui veut éradiquer le virus de la descolada une bonne fois pour toutes. Mais supprimer la planète équivaudrait à un deuxième xénocide. Pour tenter d'éviter la catastrophe, Ender envoie la réplique de Peter et Wang-mu tenter de convaincre les responsables de la flotte de ne pas commettre l'irréparable, tandis qu'il charge la réplique de Val et Miro de trouver, avec l'aide de Jane, une nouvelle planète de substitution. Sauf que même Jane est menacée et doit trouver un moyen de survivre alors que le Congrès interplanétaire s'apprête à lui couper tous ses réseaux...

Six ans pour finir ce cycle de quatre tomes, que j'ai adoré sur les deux premiers et quasi détesté sur les deux derniers. Comme le tome 3, ce dernier opus ne lésine pas sur la philosophie à travers des dialogues interminables et souvent fastidieux. Ce tome interroge sur l'identité : qui nous sommes, comment les autres nous perçoivent, notre statut par rapport à eux. Card complexifie grandement le jeu en faisant créer à Ender deux personnages, deux copies basées sur son frère Peter décédé et sa soeur Valentine encore parmi eux. Si les copies ont un but bien précis mais caché au début, les dialogues enchaînant les "je ne suis pas moi-même" sont eux légion tout au long du bouquin et n'aident pas franchement à la compréhension. C'est répétitif, lassant, barbant, et surtout prise de tête.
On a aussi droit à des situations très cucul au niveau de l'amour, avec des combinaisons de personnages qui jouent à "je t'aime moi non plus" contamment, toujours derrière des conversations alambiquées et à rallonge.
Le cheminement des personnages et de l'errance de Jane sont très longs, et la fin a de quoi décevoir en 1 : ne réglant pas l'histoire des descoladores, les responsables du virus que Miro, Quara et compagnie tentent d'approcher en essayant de déchiffrer leur langage ; 2 : faisant d'Ender un personnage totalement secondaire dont on parle mais qui agit peu, avec une fin hyper dépitante ; 3 : terminant sur un chapitre à l'eau de rose qui ne colle pas franchement avec l'ambiance globale.
L'auteur a en plus souvent des tournures trop lyriques qui sont lourdingues. le résultat est un tome final qui ne répond qu'à moitié au tome 3, n'enchante plus du tout et s'étale en longueurs infinies comme l'univers. Certaines questions philosophiques sont légitimes et intéressantes, mais elles sont noyées dans tellement de tergiversations qu'il faut s'accrocher pour ne pas laisser tomber.
En bref, je suis contente d'avoir fini et je ne retiendrai et ne recommanderai que les deux premiers tomes.
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Dernier tome de cette série magistrale, mais qui fait tout de même bien de s'arrêter. Ce tome conclut fort bien la série entamée, avec une grosse différence de narration entre le premier et les trois autres livres. Ici se finit donc une intrigue entamée mille pages plus tôt.

Ce livre est égal aux précédents, même si les dialogues étaient nettement plus pénibles à suivre. On aurait dit une comédie romantique moderne, où les conversations sont creuses et où chaque phrase envenime un conflit, sans qu'il y ait beaucoup de sens. Je te lance une pique, je réponds, je tourne autour du pot… Heureusement, c'est contrebalancé par la qualité de l'histoire. On attend une conclusion, et on l'obtient, même si une partie est laissée à l'imagination du lecteur.

Dans la version anglaise, cette subdivision de quatre tomes n'existe pas. Ender est une seule série, qui couple nos deux sagas francophones, le cycle d'Ender et La saga des Ombres. Il y a également deux hors séries, Ender: Préludes et Ender: l'exil qui sont inclus là-dedans. Chez nous ils sont à part. Il faut avoir le coeur bien accroché pour suivre tout ça.

Je suis très contente d'avoir fini ce morceau, et j'ai hâte de lire les hors-série ainsi que La Stratégie de l'ombre.
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