Les chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 1 : Le Septième Fils

_ Ça sera un garçon, dit papa. Vous verrez. Il aurait été l'septieme fils d'un septième fils.

Je ne crois jamais qui prétend ne jamais mentir.

Tout ce qu'il est possible de croire est une image de la vérité.

On suppose toujours les autres aussi vertueux que soi-même.

Mais le vide total de son esprit laissait apparaître autre chose qui ne serait plus jamais visible. Les milliards et milliards de routes de son existence s’ouvraient devant lui, dans l’attente de ses premiers choix, des premiers changements dans son environnement, pour éliminer un million de futurs toutes les secondes. (p44)

"Révérend, faut que j'vous dise quelque chose que j'aurais pas pensé dire un jour à personne. Un bon chrétien bannit ce genre de pratiques de sa vie parce qu'y a quune façon correcte d'accepter des pouvoirs occultes, c'est par la prière et la grâce de notre Seigneur Jésus. C'est pas par rapport que ca marche pas." [...]
C'était une chose de se passer de la sorcellerie parce qu'on la tenait pour une absurdité, et une autre d'y croire et de s'en passer parce qu'on la jugeait impie. Thrower s'avisa que cette dernière position était en réalité plus noble : pour Thrower, mépriser la sorcellerie tombait sous le sens commun, tandis que pour Armure et Aliénor, il s'agissait d'un gros sacrifice.

- Le drame de l'homme civilisé, conclut Mot-pour-Mot. On ne trouve plus personne pour croire à nos mensonges, alors on engage un professionnel pour mentir à notre place.

Un rêve qui revient avec insistance cherche à te dire la vérité.

Celui qui touche un salaire pour prêcher la parole de Dieu ne devrait pas critiquer les autres, ceux qui cherchent à gagner leur vie en révélant la vérité.

En persistant dans sa folie, le fou devient sage.