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EAN : 9782708220355
272 pages
Les Editions ouvrieres (01/01/1979)
4/5   3 notes
Résumé :
Ref. de l'oeuvre: Prières-Louanges-Poèmes
Année d'édition : 1979
Que lire après Dans la main de DieuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Rien à faire, face aux rimes, je ne ressens rien qu'une impression de ridicule, de puérile, et de complication inutile. Rien de joli, rien de beau, au contraire.
Tout semble factice ou mort, des ornements de tombeau, des fleurs pour le cercueil. La poésie, comme ça, c'est pas la vie pour moi.
Concernant ce recueil : dans le genre poète chrétien, je préfère mille fois Christian Bobin. (Je ne l'ai pas faite exprès, cette rime est à regret.)
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
PUISSES-TU LONGTEMPS...

Puisses-tu longtemps encore, de tes mains
Fanées au travail de tous les jours,
Tracer de la pointe du couteau, sur le pain,
Cette simple croix d'amour,
Cette croix que tu fais au revers du malheur
Avec le pain contre ton coeur.
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Le vieux curé

Le vieux curé montait là-haut au cimetière
Avec un gros bouquet de lilas pour sa mère.

Son chien, vieux lui aussi, le suivait lentement,
La langue fatiguée pendue entre les dents.

Il était revenu vivre dans son village,
Comme dit du Bellay, le reste de son âge.

Et il se surprenait parfois à chantonner
Une vieille chanson où l’on parlait d’un gué

Qu’une fille passait, les jupons relevés.
Dominus vobiscum… Qu’aurait dit son évêque

S’il l’avait entendu chanter ainsi avec
Son bouquet de lilas ? Mais Dieu, lui, comprenait

Qu’un vieux curé se ressouvienne, au mois de mai,
D’une enfance où l’amour tient parfois tant de place

Que la fille du clerc semble un ange qui passe
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L'appel

Depuis longtemps, j'avance
Dans l'épaisseur d'un rêve
Qui toujours recommence.

Je ne sais qui je cherche
En lui tendant les bras ;
Je ne sais qui me cherche,
Les bras tendus vers moi.

J'entends une voix blanche
Qui me hèle sans fin...

Pas d'horizon de ciel,
De fleuves ni de routes ;
Rien que ce faible appel
Dans mon coeur aux écoutes.

Et malgré moi, j'avance
Dans l'épaisseur d'un rêve
Qui sans fin recommence.
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A force d'aimer

A force d'aimer
Les fleurs, les arbres, les oiseaux,
A force d'aimer
Les sources, les vals, les coteaux,
A force d'aimer
Les trains, les avions, les bateaux,
A force d'aimer
Les enfants, leurs dés, leurs cerceaux,
A force d'aimer
Les filles penchées aux rideaux,
A force d'aimer
Les hommes, leur rage de ciel,
A force d'aimer,
Il devint, un jour, éternel.
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Je ne dis pas

Je ne dis pas, mon Dieu, que tu n'es pas ce ciel,
Que tu n'es pas non plus ce clair soleil,

Que tu n'es pas ce jour si franc
Qu'on pourrait le couper en tranches de pain blanc,

Que tu n'es pas tout ce qui vit,
Tout ce qui rit, tout ce qui se résout en cris,

Je dis que tu fais tout mûrir autour de moi
Et que tu m'abandonnes, seul, dans ce coin-là.
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