une fresque impressionnante qui résume magistralement l'évolution de la pensée humaine, un outil formidable... jusqu'à que l'auteur de transforme en militant obsessionnel de sa propre théorie et devienne dans intérêt
à lire... mais pas jsuqu'à la fin
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En perdant la tête, au sens où le prend Harding, c’est la vision fausse du mental qui est décapitée. Le je suis est ramené à sa véritable essence qui n’est rien d’autre que la pure conscience dépourvue de toute identification. Vacuité pure et sans objet et pourtant Vacuité qui est Plénitude de l’Invisible, saturation de la Présence. Aussi comprenons-nous que dans cette droite logique, Harding ait délibérément proposé un cheminement qu’il appelle « la voie sans tête » ! Voie sans guru, sans église, sans organisation, voie de la compréhension immédiatement accessible de la Vacuité.
Qu’est-ce que l’Éveil alors ? « C’était une attention nue, sans jugement, à une réalité qui n’avait pas cessé de me dévisager : mon absence totale de visage.
Voir et voir quoi ? Rigoureusement ? Deux jambes de pantalon couleur kaki ! Le Voir n’inclue pas la représentation d’une tête, car le voir ne contient que ce qui est réellement manifesté dans l’expérience et rien d’autre.
En dehors de l’expérience elle-même ne surgissait aucune question, aucune référence, seulement la paix, la joie sereine et la sensation d’avoir laissé tomber un insupportable fardeau