Alohaaa,
Je suis Abby, et vous êtes sur le format podcast du Portail de l'auto-édition. Retrouvez aujourd'hui un retour de lecture sur un roman de SF mais pas que... 💛
- Chronique audio sur : T.O par Claytone Carpe ✨
Claytone CarpeMerry Lee tome 3 sur 3
/5 2 notes
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Résumé :
Merry Lee est invitée au studio de radio de Tillamook pour y présenter son dernier livre. Le bâtiment, un ancien cinéma, tombe en décrépitude. Elle succombe au charme du style Art déco et, lorsqu’elle croise un étrange jeune homme semblant tout droit sorti des années cinquante, son goût pour les intrigues se réveille.
En visitant la nouvelle maison de Dan et Joshua, elle y découvre une vieille photographie en noir et blanc où l’individu en question a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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♥ C¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤oO8OO¤¤O7OO¤¤O6OO¤¤O5OO¤¤O4OO¤¤O3OO¤¤O2OO¤¤O1OO¤¤O0OO¤¤up de coeur de Cathy ♥
J'étais impatiente de découvrir la suite des aventures de Merry Lee, une histoire qui m'a tenu captivée depuis le début.
Dans le troisième et dernier tome, de cette trilogie, nous retrouvons Merry Lee qui après avoir affronté le danger reprend une vie plutôt tranquille.
Invitée au studio de radio de Tillamook pour y présenter son dernier livre, situé dans un ancien cinéma le bâtiment tombe en décrépitude, lorsqu'elle croise un étrange jeune homme semblant tout droit sorti des années cinquante, son goût pour les intrigues se réveille.
Merry est persuadé d'avoir affaire à un fantôme, elle va mener l'enquête.
Elle n'est pas au bout de ses surprises.
Parallèlement, des cauchemars traumatisants la persécutent, la laissant chaque fois terrorisée et parfois blessée.
Merry réalise rapidement qu'elle est le jouet d'un ennemi retors.
L'aide inattendue d'une surprenante créature marine, sera-t-elle suffisante pour vaincre ce nouvel adversaire ?
Coup de coeur pour ce roman, ce tome finit la trilogie avec brio, nous retrouvons Merry Lee en proie à de nouvelles menaces, une créature qui essaye de l'atteindre dans ses rêves et un groupuscule d'anti-surnaturels haineux.
Claytone Carpe nous propose un récit rythmé avec un suspense intense, je me suis retrouvée enveloppé par cette atmosphère sombre, j'ai eu la sensation d'être embarquée dans les cauchemars au côté de Merry Lee, je me suis tellement attachée à elle que j'ai eu peur.
Dans cet ultime tome, nous découvrons de nouvelles créatures, l'une d'elles est plutôt surprenante, je me suis posé beaucoup de questions à son sujet quant à savoir si elle était dangereuse pour notre héroïne.
J'ai un gros coup de coeur pour cette trilogie, j'ai aimé cet univers que nous propose l'auteure, j'ai adoré la personnalité de Merry Lee, son chéri et ses amis, tout ce petit monde va me manquer.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
J'étais impatiente de découvrir la suite des aventures de Merry Lee, une histoire qui m'a tenu captivée depuis le début.
Dans le troisième et dernier tome, de cette trilogie, nous retrouvons Merry Lee qui après avoir affronté le danger reprend une vie plutôt tranquille.
Invitée au studio de radio de Tillamook pour y présenter son dernier livre, situé dans un ancien cinéma le bâtiment tombe en décrépitude, lorsqu'elle croise un étrange jeune homme semblant tout droit sorti des années cinquante, son goût pour les intrigues se réveille.
Merry est persuadé d'avoir affaire à un fantôme, elle va mener l'enquête.
Elle n'est pas au bout de ses surprises.
Parallèlement, des cauchemars traumatisants la persécutent, la laissant chaque fois terrorisée et parfois blessée.
Merry réalise rapidement qu'elle est le jouet d'un ennemi retors.
L'aide inattendue d'une surprenante créature marine, sera-t-elle suffisante pour vaincre ce nouvel adversaire ?
Coup de coeur pour ce roman, ce tome finit la trilogie avec brio, nous retrouvons Merry Lee en proie à de nouvelles menaces, une créature qui essaye de l'atteindre dans ses rêves et un groupuscule d'anti-surnaturels haineux.
Claytone Carpe nous propose un récit rythmé avec un suspense intense, je me suis retrouvée enveloppé par cette atmosphère sombre, j'ai eu la sensation d'être embarquée dans les cauchemars au côté de Merry Lee, je me suis tellement attachée à elle que j'ai eu peur.
Dans cet ultime tome, nous découvrons de nouvelles créatures, l'une d'elles est plutôt surprenante, je me suis posé beaucoup de questions à son sujet quant à savoir si elle était dangereuse pour notre héroïne.
J'ai un gros coup de coeur pour cette trilogie, j'ai aimé cet univers que nous propose l'auteure, j'ai adoré la personnalité de Merry Lee, son chéri et ses amis, tout ce petit monde va me manquer.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Citations et extraits (7)
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Un blizzard lugubre se faufila dans les interstices de la falaise qui surplombait l’océan Pacifique. Il laissa échapper une lamentation grinçante. La mer était d’une couleur sombre, grisâtre, de mauvais augure.
Je frissonnai.
La lune gibbeuse et les étoiles les plus brillantes éclairaient la plage glaciale d’une aura étrange tandis qu’une désagréable brume jouait avec mes perceptions et paralysait mon âme.
J’étais seule.
Aux abois.
L’effroi frigorifiait mon cœur qui, malgré tout, martelait violemment dans ma cage thoracique. Je devinais une menace sans pouvoir l’identifier, décuplant mes sens aux aguets.
J’étais pieds nus et percevais, avec une netteté troublante, la froidure douloureuse du sable trempé dès que mes orteils et ma voûte plantaire s’y enfonçaient. Mes pas étaient confus. Je progressais avec une maladresse communément allouée aux personnes en état de sobriété avancée.
Sauf que je n’étais pas ivre.
Par moments, l’adrénaline me faisait fuir sur un pas de course vacillant. Tandis que, l’instant suivant, une frousse colossale me figeait et, les yeux plissés, je m’efforçais de percer l’obscurité dense qui m’interdisait de discerner quoi que ce soit.
Je frissonnai.
La lune gibbeuse et les étoiles les plus brillantes éclairaient la plage glaciale d’une aura étrange tandis qu’une désagréable brume jouait avec mes perceptions et paralysait mon âme.
J’étais seule.
Aux abois.
L’effroi frigorifiait mon cœur qui, malgré tout, martelait violemment dans ma cage thoracique. Je devinais une menace sans pouvoir l’identifier, décuplant mes sens aux aguets.
J’étais pieds nus et percevais, avec une netteté troublante, la froidure douloureuse du sable trempé dès que mes orteils et ma voûte plantaire s’y enfonçaient. Mes pas étaient confus. Je progressais avec une maladresse communément allouée aux personnes en état de sobriété avancée.
Sauf que je n’étais pas ivre.
Par moments, l’adrénaline me faisait fuir sur un pas de course vacillant. Tandis que, l’instant suivant, une frousse colossale me figeait et, les yeux plissés, je m’efforçais de percer l’obscurité dense qui m’interdisait de discerner quoi que ce soit.
Plus je plongeais dans cet univers surnaturel, plus j’en découvrais les sombres secrets […]. Ce monde magique était bien plus vaste que la petite communauté de garous que j’avais rencontrée il y avait moins d’un an. J’en avais parlé à Kass […] et elle m’avait alors prêté l’un de ses grimoires, un truc immense, plus épais qu’une brique, et dans lequel illustrations et descriptions recensaient la majorité des êtres magiques qui peuplaient la Terre.
[…] Des poissons capables de passer d’un univers parallèle à un autre d’un battement de nageoire. Des arbres qui avaient la faculté d’emmagasiner l’intégralité des souvenirs des êtres qui mourraient à portée de racines.
Les chats.
Non des félins à part, ayant un quelconque don, mais les chats tout court. J’avais alors questionné l’enchanteresse à ce sujet, pensant qu’il s’agissait d’une omission involontaire de l’auteur du grimoire, mais – avec un petit sourire malicieux – elle m’avait révélé que ce n’était pas une erreur. Les chats, aussi bien sauvages que domestiques, étaient tous magiques. Ils avaient l’aptitude d’envoûter n’importe qui, ou presque, et de les transformer en serviteurs énamourés et dévoués.
Quoi qu’il en soit, après une lecture attentive de cette encyclopédie merveilleuse, je l’avais refermée avec le sentiment que je n’étais pas au bout de mes peines.
[…] Des poissons capables de passer d’un univers parallèle à un autre d’un battement de nageoire. Des arbres qui avaient la faculté d’emmagasiner l’intégralité des souvenirs des êtres qui mourraient à portée de racines.
Les chats.
Non des félins à part, ayant un quelconque don, mais les chats tout court. J’avais alors questionné l’enchanteresse à ce sujet, pensant qu’il s’agissait d’une omission involontaire de l’auteur du grimoire, mais – avec un petit sourire malicieux – elle m’avait révélé que ce n’était pas une erreur. Les chats, aussi bien sauvages que domestiques, étaient tous magiques. Ils avaient l’aptitude d’envoûter n’importe qui, ou presque, et de les transformer en serviteurs énamourés et dévoués.
Quoi qu’il en soit, après une lecture attentive de cette encyclopédie merveilleuse, je l’avais refermée avec le sentiment que je n’étais pas au bout de mes peines.
La crique était étroite et ronde comme un anneau. Seule une petite ouverture permettait à la mer de s’y faufiler et de s’y échouer. La tempête faisait rage depuis des heures. Jamais je n’avais assisté à une manifestation de la nature si violente. Les rafales pliaient les arbres, la pluie fuyait pratiquement à l’horizontale. Quant aux vagues… jamais je ne les avais vues aussi hautes, aussi puissantes, aussi déterminées à engloutir sable et rochers. J’étais sur le sommet de la falaise surplombant la crique. Un abri tout relatif, puisque les flots arrivaient tout de même à m’atteindre, me mouillant, m’effrayant. Je n’avais jamais eu peur de la mer, je l’adorais, la vénérais, mais en cet instant, elle me semblait plus dangereuse que tout ce que j’avais pu croiser au cours de ma vie. Et j’avais pourtant rencontré nombre d’ennemis.
J’étais déjà tombée plusieurs fois sous la force du vent et avais assisté à la chute de plusieurs troncs. Le déchirement du bois avait beau être bruyant, c’était à peine si je l’entendais à cause de la tourmente qui hurlait rageusement sans discontinuer et avec une férocité effroyable.
J’étais déjà tombée plusieurs fois sous la force du vent et avais assisté à la chute de plusieurs troncs. Le déchirement du bois avait beau être bruyant, c’était à peine si je l’entendais à cause de la tourmente qui hurlait rageusement sans discontinuer et avec une férocité effroyable.
Je ne pouvais m’approcher trop près à cause des vagues qui risquaient de m’engloutir au moindre faux pas. Les déchets du bateau brisé s’accumulèrent rapidement. Les dépouilles aussi se firent de plus en plus nombreuses. Je rôdai, n’osant quitter les lieux au cas où un marin serait encore en vie et aurait besoin d’aide.
C’est ce qui se passa quelques minutes plus tard.
Un mouvement. Un bras tentant de se hisser. Des doigts qui s’enfonçaient dans le sable dans l’espoir d’avoir une prise. Une longue chevelure brune recouvrant un visage tel des algues sorties de l’eau.
Je me précipitai et tendis une main à cet homme à moitié mort. Il releva la tête.
C’est ce qui se passa quelques minutes plus tard.
Un mouvement. Un bras tentant de se hisser. Des doigts qui s’enfonçaient dans le sable dans l’espoir d’avoir une prise. Une longue chevelure brune recouvrant un visage tel des algues sorties de l’eau.
Je me précipitai et tendis une main à cet homme à moitié mort. Il releva la tête.
Avoir une vampire comme obstétricienne était compliqué. Étant des animaux nocturnes, cette espèce préférait vivre la nuit, même si le soleil ne les brûlait pas comme dans les films. La journée, ils dormaient, pour la plupart. Dans des cercueils ? Non, dans de vrais lits. La tête en bas, telles les chauves-souris ? Non plus. Ils ressemblaient à n’importe qui, ou presque. Plus pâles, plus frêles de corps et très souvent adeptes de fringues ayant appartenu à une autre époque. Mais en dehors de ça, ils étaient comme nous. À part leurs habitudes à consommer du sang. Ça… ben… beurk !
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