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EAN : 9782812622700
224 pages
Editions du Rouergue (06/10/2021)
3.74/5   103 notes
Résumé :
Elle, c'est Bonnie, comme dans "Bonnie and Clyde" et pour une fille de gendarme c'est pas banal. La langue bien pendue et avec une sacrée bougeotte, c'est une habituée des heures de colle le mercredi aprem. Alors, quand sa mère disparaît du jour au lendemain en ne laissant qu'un petit mot lapidaire sur le frigo "Je pars". Bonnie décide de braver le confinement et le couvre-feu pour la retrouver. Mais ce qu'elle n'avait pas prévu c'est que ses deux crétins d'amis et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 103 notes
Un road trip, ça vous dit après les longs mois que nous venons de traverser ? Pour notre part, nous n'avons fait ni une ni deux et avons pris le large avec Bonnie, Jason, Malo et Melting-Pot. le moins qu'on puisse dire est que cette escapade est placée sous haute tension. D'abord parce que c'est une enquête. Ensuite parce que dès les premières pages, on sait qu'on court droit au désastre. Malgré tout ce suspense, pas moyen de précipiter les choses, le mode de transport étant… un canot. Une chose est sûre, rien ne se passera comme prévu.

Ce qui fait le charme de ce roman, c'est la gouaille de Bonnie : la narratrice a une sacrée personnalité, un regard lucide sur l'époque qui est la nôtre, une dose solide de dérision à l'égard de ses compères comme d'elle-même. Sa voix singulière donne une drôlerie supplémentaire aux situations inextricables dans lesquelles la fine équipe a le don de se retrouver – mention spéciale pour le chien !

Bonnie raconte aussi très bien l'époque Covid à hauteur d'adolescente, les voyages qui font grandir, l'apprentissage de la débrouille et l'incomparable saveur de l'amitié. Aventures, péripéties et courses-poursuites sont aussi au rendez-vous suite à de mauvaises rencontres.

C'est déjanté et divertissant. Et vous conviendrez qu'un bol d'air et de liberté, ce n'est pas de refus par les temps qui courent.
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Ce roman était dans un choix de 5 romans ado à lire. Je ne sais plus où je l'ai trouvé cette info mais cela m'a donné envie de lire ce livre.
En plein confinement Bonnie, dont la mère a disparu en laissant juste un laconique "je pars", décide de la retrouver . Elle emmène dans son aventure, un peu trop rocambolesque ses 2 amis. Deux garçons, une fille et un chien sur un canot qui suivent un canal qui rejoint la Loire. On pense bien évidemment à Trois hommes dans un bateau. Cette histoire c'est peut-être aussi le club des 5, en plus pêchu - ou plutôt couillu - comme le vocabulaire utilisé par nos héros. Ah oui trois héros, enfants de gendarme qui vont aller de péripéties en péripéties. Avec une fin en apothéose, comme nous prévient Bonnie dès le début.
Si le début m'enthousiasme je me pose quelques questions au fil des pages. L'histoire est dans l'actualité et c'est plutôt positif pour les lecteurs.
J'ai aimé le portrait des jeunes, leur caractère bien trempé, les engueulades, discussions, différences. Je m'étais dit " ah pas d'histoire d'amourette..." cette fois. Raté.
Je ne sais pas quoi penser de ce roman, pas vraiment ado à mon avis mais pas pour les plus jeunes non plus.
le ton est enlevé, cela se lit tout seul avec quelques références en prime -on a un premier de la classe tout de même -.
Bonnie est un personnage sympathique que l'on suit avec enthousiasme. Dommage que la fin se soit un peu emballée.
Une bonne dose d'humour en prime, on s'amuse à cette lecture avec des dialogues percutants mais le plaisir du début est un peu retombé en cours de lecture. Sans doute l'âge... le mien pas celui des personnages.
Une bonne idée que cette aventure en temps de confinement.


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Bonnie est fille de gendarme et elle vit au rythme des mutations de son père aujourd'hui adjudant-chef à Roanne. Elle a un petit frère adorable, Pierre surnommé Bouille d'amour alors qu'elle est née avec une fente palatine et qu'elle doit en permanence affronter le regard des autres. En revanche, elle a deux amis, Malo, poids plume et hypocondriaque et Jason, poids lourd et champion départemental de kick-boxing qui la soutiennent tout le temps. Aussi, quand elle découvre un matin en se levant un message de sa mère annonçant “je pars”, elle décide d'aller à sa poursuite avec ses deux amis et de sauver toute la famille.

Après des études d'histoire de l'art et d'archéologie, Marine Carteron est devenue enseignante et elle a commencé à écrire pour ses enfants, tout d'abord la série Les autodafeurs qui a eu un énorme succès auprès des professionnels du livre - Mon frère est un gardien en 2015 prix des Mordus du polar en 2015, Ma soeur est une artiste de guerre en 2014 et Nous sommes tous des propagateurs en 2015, puis les trilogies Génération K en 2016 et 2017, puis le club des apprentis samouraïs en 2018. En 2019, elle change de registre avec un roman miroir Désorientée puis un roman policier Dix, variation libre sur Les dix petits nègres d'Agatha Christie, un roman sentimental Romy et Julius, adaptation de Roméo et Juliette dans le monde contemporain, sans compter son exercice de style sur l'univers Minecraft avec L'attaque des cubes en 2020 et 2021.

Marine Carteron change de genre avec un roman de bêtises amusant. Les mésaventures des trois héros s'enchaînent avec une montée en tension efficace et Marine Carteron utilise une succession de scènes d'action efficaces et une description presque cinématographique des différentes séquences. Les dialogues sont enlevés et drôles. Ce roman est sans prétention un bon divertissement.
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Ce livre m'a plu car il mélange humour, amour et action.
Ce livre me rappelle des choses vécues (confinement) et il est facile à lire. Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les aventures et les livres simples à lire.
La phrase qui m'a marqué est la dernière " Bref... retour à la vraie vie".
Yanis


Un road trip ça vous dit ?
Ce livre m'a plu car il est drôle. Par contre il se déroule pendant une période compliquée "le confinement", ce qui me rappelle des mauvais souvenir. Je recommande néanmoins ce livre aux ados qui aiment les aventures et le mystère.
Tom


Une aventure palpitante qui fait bien durer son suspense.
J'ai bien aimé le livre au début, jusqu'à qu'il devienne un peu trop dramatique à mon goût, surtout pour des adolescents en 3ème. Des morts, du drame et beaucoup trop de malentendus. J'ai trouvé la fin pas terrible sachant que c'est pas juste un dérapage puisque cette fin était planifiée. J'ai aussi trouvé l'intrigue parfois mal réalisée, et un certain rebondissement a été horriblement fait. Il n'y avait pas de sens, c'était incompréhensible et décevant. Mais, dans l'ensemble, j'ai plutôt bien aimé. J'ai aimé le type de langage employé et l'humour mis en avant. Même si parfois l'auteur s'étale un peu trop.
Livia


Je n'ai pas énormément aimé ce livre car la fin est déjà connue dès le début et car le langage est familier. Ce livre reste pourtant assez drôle même si ça reste un peu trop adolescent pour moi. Il y a assez peu de suspense mais l'humour est très présent pour contrebalancer. Ce livre n'est pas trop mon style mais reste assez bon. C'est pourquoi j'ai attribué 3 étoiles car ça reste un bon livre que je recommande aux adolescents qui aiment les livres comiques.
Lysandre


C'est un livre captivant et rempli de rebondissement.
J'ai adoré suivre les aventures des personnages et l'intrigue était vraiment prenante.
Les personnages sont vraiment intéressants et bien développés. Ils ont chacun leur propre personnalité et apportent une dynamique unique à l'histoire. Certains sont courageux, d'autres sont mystérieux mais tous sont très attachants. J'ai particulièrement aimé suivre les péripéties de l'héroïne principale. Elle est vraiment forte et déterminée. Les interactions entre les personnages sont également très bien écrites et apportent de la profondeur à l'histoire. Je recommande vivement ce livre pour ceux qui aiment les histoires pleines de suspense. C'est un livre qui procure de belles émotions.
Sandro


J'ai adoré ce livre ! Cette histoire reprend la réalité par rapport à ce qu'on a vécu sur le coronavirus. On en avait marre d'être cloué au lit chez nous, de rester chez nous, de ne rien faire, de ne plus voir la famille et les amis, de rester à 1 mètre de distance loin des autres à cause de la maladie, des cours en visio conférence où c'est ultra dur de faire correctement l'école à la maison. Pour tout dire que c'était rude. ET j'ai bien aimé. Et oui, aussi, on voulait profiter de la nature et du grand air pour pouvoir respirer et être libre à nouveau, un peu comme Bonnie mais elle décide de braver le couvre-feu pour pouvoir être libre et retrouver sa mère. J'aime l'histoire : il y a de l'humour, de l'aventure, et de la réalité. J'aime la couverture du livre avec les couleurs, les personnages à caractères bien faits. Et je le conseille à ceux et celles pour les histoires d'embrouilles, d'aventure et d'humour (et aussi de la réalité). Et pour les petits lecteurs car il n'est pas très long.
Roxane


Je n'ai pas vraiment aimé ce livre parce que je n'ai pas réussi à être prise par l'histoire et que pour moi, il manque de l'action. Mais j'ai bien aimé qu'il nous montre comment eux ont vu et vécu le COVID, de voir un avis différent du nôtre. Ce qui est intéressant dedans est que cela nous montre l'époque dans laquelle nous avons vécu en réel et que ça vient d'un fait réel. Je conseille ce livre à ceux qui aiment bien lire des histoires, potentiellement réelle, d'aventure et ceux qui aiment lire des livres avec une quantité faible de pages.
Oceane
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La (presque) grande évasion est un roman d'aventure et l'autrice est Marine Carteron. Il est destiné́ aux adolescents comme aux adultes.
C'est l'histoire de trois adolescents : Bonnie, Malo et Jason qui sont des amis proches. La mère de Bonnie semble s'être enfuie en laissant le message suivant « Je pars ». Comme les collègues de son mari travaillent dans la recherche, elle a préféré́ ne prendre aucun risque et laisser son téléphone et sa carte bleue à la maison. Les trois amis partent à sa recherche en volant un bateau et en lançant le canot. C'est le début des aventures des trois protagonistes.
C'est qui m'a plu c'est le fait qu'il y a beaucoup de langage plus au moins familier. Même s'il est long, le roman est drôle et rien ne m'a déplu.
Voici un extrait pour vous mettre dans l'ambiance du livre : « Mais freine Bonnie ! FREINE !!! »
Younes
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La (presque) grande évasion de Marine Carteron est un roman d'aventures à destination des adolescents.

Bonnie, une adolescente, a deux meilleur amis, Jason (passionné par la muscu) et Malo (premier de la classe et très hygiénique). Avec eux, elle va vivre une aventure avec des moments amusants autant qu'avec des moments effrayants. Tout commence pendant le Covid-19 quand les classes sont sur des écrans. Bonnie veut retrouver sa mère qui lui a laissé un message sur le réfrigérateur. Elle décide de naviguer sur le canal avec la barque de son père pour atteindre son objectif sans dévoiler la raison de son voyage aux copains (mauvaise idée).L'évasion commence bien mais rapidement… cela devient assez catastrophique. Et puis les choses empirent de plus en plus…

J'ai adoré ce roman plein d'aventures et de suspense. C'est une histoire intéressante et facile à lire avec des personnages tout aussi amusants et courageux qu'inattendus et surprenants. le récit est humoristique et spectaculaire avec des scènes pleines d'émotions. Je conseille de lire ce livre aux lecteurs qui aiment (et qui n'aiment pas) l'aventure !
Maxime

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Jason, c'est le cube qui fait tomber ta pile de Kapla, le coup de vent qui renverse ton château de cartes, la coupure Internet au milieu de ta série préférée, le chien dans le jeu de quilles, la couille dans le potage. Bref, s'il y a une chose qui ne change pas avec Jason, c'est que quand tu as un plan, tu peux être certaine qu'il va le foutre en l'air... et c'est exactement ce qui s'est passé ce jour-là.
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Un jour, pour nous montrer « le rythme lancinant et la magie des phrases complexes » (déjà, là, elle m’avait perdue), madame Bailly nous avait lu le début d’un roman du XXe siècle. Sa première phrase était tellement longue, une page, que je ne serais même pas capable de vous dire de quoi ça parlait. Quand le point était enfin arrivé, je m’étais sentie comme une navigatrice tombée à l’eau qui, après avoir nagé des heures, découvre un morceau de bois assez gros pour s’y agripper. J’avais qu’une envie, me poser sur ce point et, surtout, ne plus en bouger. Mais la prof avait voulu continuer, disant que l’auteur, un certain Marcel, était un génie et son roman, un monument. Un monument d’ennui si vous voulez mon avis, d’ailleurs, le mec ne s’y est pas trompé vu qu’il a intitulé son œuvre À la recherche du temps perdu. 
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Honnêtement, vu notre manque de discrétion, je ne sais toujours pas comment nous avons réussi à sortir de la caserne sans nous faire choper. Enfin, si, je sais.

C’était soir de match, un tournoi de rugby qu’une partie des gars avaient décidé de suivre sur la grande télé de la salle commune en buvant des bières. Oui, je sais, c’était pas Covidcompatible comme regroupement, mais les gendarmes sont des hommes et des femmes comme les autres. Au bout d’un an, ils en avaient ras le képi de vivre comme des marmottes dans leur trou et ils étaient bien placés pour savoir que des fêtes (de moins en moins clandestines) se multipliaient sur le territoire. Ce soir, ils avaient envie de lâcher la pression, et c’était pas moi qui allais leur jeter la pierre… d’autant que ça nous arrangeait bien.

Si on avait été des terroristes, on aurait pu piéger tous les bâtiments les doigts dans le nez et repartir sans croiser personne (ce qui n’est pas rassurant quand on y pense). Heureusement, on n’était que des ados en train de se faire la malle (ce qui est beaucoup moins dangereux… enfin, pour ceux de la caserne, parce que, pour nous, vu qu’on est en train de foncer vers le vide, c’est une autre histoire…).
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Mon réveil a sonné, et sonné, et sonné encore... (...)
J'ai soulevé une paupière, grogné je ne sais plus quoi de mal élevé ("P'tain, faites chier" étant le plus probable)...

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[ pareil ! et vous ? ]
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(...) il était presque minuit, pas franchement l'heure de faire du sport... surtout que pour Malo et moi, l'heure idéale pour faire du sport c'était entre never et never et demi.
(p. 52)
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Vidéo de Marine Carteron
Une longue discussion de La Garde de Nuit autour du roman "Pallas", de Marine Carteron.
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