AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 68 notes
5
7 avis
4
7 avis
3
8 avis
2
0 avis
1
1 avis
Ce livre associe de nombreux genres... dystopie, anticipation apocalyptique, fantastique, policier, road trip... assaisonné d'économie, de politique, de mythologie, de violence.
Quelle salade, dites-vous ? Ben non, pas tant que ça... c'est bien amené et ça se laisse très bien lire. Difficile de condenser tout ce que ce livre contient, mais je vais essayer de vous en donner un court aperçu :

Le prologue nous conte le suicide collectif de presque toute la population d'une petite ville du Canada. Les quatre survivants se sentent aussitôt investis d'une mission et partent chacun dans des directions différentes.
Nous faisons ensuite la connaissance de Banes, un professeur d'université qui perd son boulot par un geste inconsidéré. Parce qu'il n'a plus grand chose à perdre, il prendra la route au coté d'une poignée de vagabonds au savoir particulier.
Parce qu'ils sont sur les routes, qu'ils sont en dehors du système, qu'ils perçoivent mieux que les autres toutes les dérives du monde actuel qui créent tant d'inégalités, les "Hobboes" sont les premiers réceptacles de nouvelles prophéties. Deux camps s'opposent, d'un coté les "Fomoroïs" partisans de la destruction de quasiment toute l'humanité et de l'autre les "Sheltas" qui se veulent protecteurs de cette humanité.
Notre professeur découvrira bien des choses insoupçonnées, elles le mèneront beaucoup plus loin qu'il ne pouvait l'imaginer et qui le changeront à tout jamais.

En principe, je ne suis pas du tout attirée par ce genre de lecture... mais le titre m'a interpellée et comme c'est un emprunt à la bibliothèque, je ne prenais pas un grand risque. Contre toute attente, les premières pages m'ont entraînée jusqu'au bout sans un instant d'ennui. Bien sûr, j'ai tiqué sur les parties "fantastiques", mais sans elles, l'histoire aurait probablement du mal à tenir debout.
J'ai aimé l'écriture qui sait nous absorber, la réflexion suscitée avec la dénonciation des abus de nos sociétés et ce que cela engendre... j'ai un peu moins aimé les cotés trop manichéen et mystique.
Mais dans l'ensemble, ce livre fut une bonne surprise, et je dois me laisser plus de chance d'en découvrir d'autres comme celui-ci en piochant de temps en temps dans des registres qui ne me sont pas habituels.
Commenter  J’apprécie          422
"Hobboes" de Philippe Cavalier – La chronique qui va faire du chemin !

Cryptique, intelligent, meurtrier, intrigant, ce roman atypique au souffle ravageur va te faire voyager au-delà de tes habitudes et faire vaciller tes certitudes. Est-ce que tu sens le vent ?

"Hobboes", c'est d'abord une superbe couverture qui te fait de l'oeil quand tu déambules dans les rayons de ton dealer de livres préféré. Ça a un air de fin du monde alors même que l'année commence. Une impression d'Amérique en déliquescence. Ça sent la chute, ça pue l'ivresse. Tu le sens le bourdonnement, le tourbillon qui va te mettre à terre ?

Tu n'as pas encore ouvert le livre que tu sais que ça va te picoter, te démanger de l'acheter, de l'emporter chez toi et de le commencer de suite. Ton instinct te dit que tu vas vivre une expérience livresque hors du commun, que tu vas faire partie d'un club d'initiés qui se transmet la bonne came mais que le voyage va t'envoyer high in the sky.
Une fois ouvert, "Hobboes" va s'inoculer dans tes veines de lecteur et tu vas commencer à sniffer les chapitres, ligne après ligne... Voilà le premier effet "Hobboes".

Philippe Cavalier crée un roman ambitieux, revisite l'Apocalypse selon Jean et refaçonne toute une mythologie. Pas moins. Celle des laissés pour comptes, des chemineurs, de ces gens abandonnés sur le bord de la route, éjectés du train d'une société qui fonce à toute allure se moquant bien de se délester en route de ses passagers clandestins : Les Hobboes.

"Hobboes" est un roman d'anticipation dystopique à la saveur sauvage. Comme une soudaine fureur qui va s'abattre sans prévenir sur le lecteur. Plein de rage. Cavalier lâche ses cavaliers de l'apocalypse sur le monde et nul ne sortira indemne de cette folle épopée. Un scénario catastrophe aux conséquences funestes et universelles.
L'auteur ne recule devant rien, ne s'impose aucune limite et explose les codes. Car au final, ce livre est indéfinissable, ouvre différentes portes, prête à plusieurs interprétations et se permet même de te faire réfléchir.

Car en plus d'un Road Book haletant, Philippe Cavalier propose une sévère réflexion sur l'état de notre société occidentale et capitaliste, à bout de souffle et de course.
C'est à travers le destin d'un anonyme, Raphaël Banes, petit prof dans une université et un monde trop grand pour lui, que va se jouer la destinée du monde. Et il va vivre un vrai parcours initiatique, un questionnement sur son être, une déconstruction de sa pensée. Qui vont redéfinir ses priorités. Et méditer sur ce qui compte vraiment. L'amour, non ? What else ?

Les influences sont nombreuses, une partouze entre "Sur la Route" de Jack Kerouac (roman fondateur du vagabondage), "Le Fléau" de Stephen King et le définitif "La Route" de Cormac McCarthy. Chacun de ces livres figurant sur une palette de peinture sur laquelle l'auteur va puiser par touches pour construire et édifier son propre univers.

L'écriture est belle, racée, travaillée, lumineusement obscure, c'est à dire avec une charpente de mots en bétons pour soutenir un édifice crépusculaire. Cavalier aligne les mots comme on aligne ses pions sur un échiquier. Avec patience, constance, malice même. L'auteur n'est pas doux avec ses personnages donnant à leur destin une couleur tragique, volontairement cynique. S'il ne fait pas bon être un de ses personnages, en revanche il est jubilatoire d'être l'un de ses lecteurs. 4/5
Commenter  J’apprécie          396
Une dystopie au sein de l'Amérique ? Hobboes est un livre fait pour moi ! Une épopée passionnante qu'il faut absolument lire !

Lorsque La Route, Mad Max & co trouvent un nouveau pendant littéraire et du même niveau il faut absolument que je le conseille ! Hobboes est une dystopie de premier choix, une véritable révélation qui mériterait plus d'égard et d'attention dans les librairies du simple fait de sa qualité stylistique. En effet j'ai trouvé l'écriture de Philippe Cavalier vraiment prenante et fluide, elle emporte le lecteur vers une histoire incroyable...

Ce livre c'est un futur probable : une vendetta des opprimés, des asservis par la pauvreté, les humiliations et l'injustice. L'auteur met en place un monde déchu, avili et effroyable ! C'est dans cet univers qu'apparait Raphaël : un privilégié qui va devoir remettre en perspective toute son existence, ses croyances et son arrogance pour survivre et murir. Je dois avouer qu'au départ je n'appréciais pas cet homme mais son voyage initiatique va l'amener à évoluer. Ainsi ce livre mélange une quête personnelle autant qu'un message universel.

Ce roman est fascinant car il transmet une suite de messages très importants : c'est un appel à la solidarité, à l'amour, à la quête de notre humanité. C'est un livre qui s'adresse à chaque lecteur en tant qu'être humain intégré au monde mais aussi en tant que personne avec ses problèmes, son existence, ses failles, ses qualités... Raphaël cela peut être vous ou moi !

En définitive voilà un roman admirable : Hobboes est un incontournable de 2015 !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          110
Hobbies " sans domicile fixe" de Philippe Cavalier.

Au début fut le chaos et dans le chaos ce trouvait l'ordre.

Tout commence par un suicide collectif au Canada un homme " le leader" suivi de quatre individus partent dans des directions différentes avec des objectifs et des pouvoirs.

Tous les jours ou presque, quelque chose d'anormal se produisait et personne ne savait comment gérer une telle avalanche de catastrophes. Il y avait d'abord eu, à San Francisco, ces gens pris d'un coup de folie collective au point de se jeter du haut du Golden Gate. Ensuite, la rupture inexplicable du barrage Hoover. Pour couronner le tout, à Salte Lake City, un type avait littéralement galvanisé la population, fraternisé avec la troupe et entamé une marche vengeresse vers Washington et New York à la tête de centaines de milliers de personnes bien décidées à prendre l'occupant de la Maison Blanche et à défenestrer tous les banquiers de Wall Street.

L'auteur nous d'écrit un apocalypse moderne différent de se qu'on peut lire habituellement. le capitalisme à fini d'exister l'argent doit disparaitre la civilisation revient à l'âge de pierre.

Dans nos périodes trouble actuelle que nous vivons cette ouvrage peut apporter une vision ce que peut être un autre monde.

Bravo à l'auteur pour m'avoir éclairer d'une vision d'un autre monde.
Commenter  J’apprécie          100
Voici un roman pour le moins difficile à définir. C'est un thriller déroutant et, si l'on en comprend l'enjeu (rien moins que la fin de l'humanité), on n'en comprend pas bien les tenants et aboutissants.

J'ai également mis beaucoup de temps à comprendre la place de chaque personnage dans cette Guerre : un personnage que l'on pensait faire le Bien est en fait un acteur principal du Mal , parmi les Gentils il y a des méchants et il y a aussi des traîtres parmi les Méchants. Enfin bref, l'auteur se joue des codes du Bien et du Mal et remet en cause tout ce qui, pour le lecteur, semble acquit. C'est un bon principe mais la lecture s'en trouve ardue pendant un certain temps, avant que tout ne finisse par s'imbriquer.

Dans ce récit s'opposent deux prophéties : celle des Sheltas, pour la survie de l'humanité, et celle des Fomoroï, pour la fin des Hommes. Ils ont chacun leur prophète et leur Virga Vagos, ou livre des prophéties, dont il est question tout au long du roman : lequel sera le plus proche de la Vérité ? l'Humanité survivra-t-elle ? Dans tous les cas, cela ne se fera pas sans de grandes catastrophes (l'ouverture du récit, sur les suicidés de la falaise, est un des plus beaux passages du roman).

Si cette dichotomie entre le Bien et le Mal est le thème principal du roman, elle n'est pas le seul. Philippe Cavalier remet en question toute notre société capitaliste, notre système politique et social, notre rapport à l'argent. Il y est question également d'une quête initiatique, le héros principal, Raphaël Banes, étant amené à revoir radicalement sa place dans le monde lors de sa traversée de l'Amérique.

Je dois cependant dire que la place des femmes dans ce roman est quasi nulle. La plupart servent d'ailleurs les Fomoroï, aucune parmi le clan des Sheltas qui oeuvre à la survie de l'Humanité. Philippe Cavalier réglerait-il ses comptes ?

Enfin je ne peux terminer sans parler de la couverture, tout à fait sublime ! Ce drapeau américain, peint sur un mur en décrépitude, annonce la couleur : une Amérique en déchéance, des chamboulements sans retour en arrière possible. Mais que vient faire là ce serpent coupé en morceau, me direz-vous ? Eh bien lisez ce roman indéfinissable et vous aurez le fin mot de l'histoire...

Merci à Babelio et aux éditions Anne Carrière pour cette rencontre particulière qui, si elle ne m'a pas emballée au plus haut point, a en tout cas marqué durablement mon esprit.

Challenge Multi défis 2016
Commenter  J’apprécie          90
Si vous aimez le genre anticipation, fin du monde, fantastique, dystopie (comme notre monde actuel), épicé à la sauce policier dans une aventure sur la route : cela vous comblera de plaisir.

Le drapeau Américain recouvre la 1ère page de couverture de l'édition d'Anne Carrière. Mais un détail m'avait intrigué en y regardant de plus près. Pas d'étoiles blanches mais un serpent découpé limite poussé par une tâche sombre qui ressemble à un visage, ou à un plus gros serpent avec deux ronds sombres pour les yeux et un plus gros pour former la bouche. Et ce drapeau a un rôle important. L'Amérique cette grande terre origine du chaos de l'humanité. Qui en spéculant sur les denrées conduit des millions de gens à la pauvreté et enrichi une minorité. Berceau des guerres et des conquêtes sur la planète Terre, imposant son idéal capitaliste de consommation et d'exploitation des richesses naturelles… C'est bien dans ce pays que ferait un tour le Christ / Dieu pour commencer le nettoyage de l'humanité.
Ça commence très fort par la venue d'un étranger dans une petite ville de la côte Ouest Canadienne, qui laisserait penser à la banalité quotidienne, mais qui nous plonge directement dans le sujet. Cet inconnu sème la mort là où il passe, et ceux qu'il a épargnés vont vers les USA pour faire de même.
Le personnage principal Raphaël Banes professeur d'Histoire et méthodes de sociologie politique, aux idées minoritaires dans une faculté de la ville d'Ithaca (New-York) se voit licencié. Il est directement recruté par la Fondation Farnsborough, une agence mystérieuse qui anticipe l'avenir. Son nouvel employeur Franklin Peabody lui demande de partir à la recherche d'un de ses anciens étudiants de thèse : Millicent Milton porté disparu. Banes suit la piste de cet étudiant qui l'amène à découvrir qu'il est en possession d'un rare livre surnommé Virga Vagos, « le Flambeau des errants » dedans serait écrit le chaos à venir. Et voilà notre professeur qui n'a jamais vaincu son manque de confiance à aller de l'avant sur les routes en compagnie de vagabonds, dans la peur, le froid, la faim, la fatigue… Pendant ce temps-là des catastrophes font de gros dégâts qui ont pour cause les quelques Canadiens qui ont eu un don maléfique. Mais là où le Mal réside il y a le Bien pour équilibrer, même si l'un pèse plus lourd que l'autre. Libre-arbitre ou le destin ? le lien entre les deux est bien plus complexe qu'on ne le pense.
Deux groupes dominants se font face : le premier les Sheltas qui sont des gens mis aux bannes par la société car ne rentrant pas dans l'unique moule proposé. Ce sont des individus honnêtes, humbles. Et de l'autre leur opposé les Fomoroï : des gens violents, voleur, violeur, assassins. Chacun ayant son berger qui les guide via un livre écrit par eux-mêmes disant ce qui va se dérouler…

L'auteur pointe du doigt des sujets importants, dont si peu d'humains remettent en cause par le formatage de leurs esprits : la société de consommation, de surpopulation, d'informations, social, d'exploitation par le travail… et la plus importante : les lois qui n'ont pour rôle que de brasser de l'air par la forme mais dans le fond : pomper l'argent du lambda. Comme on l'apprend ici avec le décret 6102 aux USA (qui a eu aussi lieu en France). Au final le citoyen n'est qu'un numéro qui se « doit » comme il l'a toujours fait, de donner son temps, son salaire, sa santé pour nourrir des êtres oisifs qui les contrôlent. Donc difficile pour le citoyen d'être libre.

🐎 Philippe Cavalier → Cavalier de l'Apocalypse, son nom l'aurait-il inspiré ? En tout cas une excellente histoire. Et si cela ne fait pas vibrer en vous la corde de la conscience, alors vous êtes passé à côté.

Merci à Annabelle pour me l'avoir fait découvrir ♥
Commenter  J’apprécie          81
Premier livre de philippe cavalier que je lis. Si l' ecriture est agreable l'histoire m'a tellement rappelé le fleau de stephen king que je n'ai pas réussi à accrocher .
Commenter  J’apprécie          82
Enorme coup de coeur pour ce roman inclassable :
A : Comme Aventure à Apocalyptique
C'est, en effet, un livre d'aventure que nous propose Philippe Cavalier. Et l'aventure, croyez moi, va être belle et grande.
Une aventure qui a pour toile de fond Armagedon. Un récit pré-apocalyptique.
Philippe Cavalier nous propose un conte dystopique. Une contre utopie qui sonne le glas de notre civilisation qui érige comme idéologie l'ultralibéralisme. Une aventure qui a pour toile de fond Armagedon. Un récit pré-apocalyptique entre réalité et
fiction, un conte, une fable, une sorte de mise en garde, un livre prophétique dans un futur proche qui pourrait vite devenir le nôtre. L'auteur se pose en observateur, il scrute notre société, la dissèque, la dévoile telle qu'elle pourrait-être. A peine il la déforme pour nous la montrer monstrueuse. Il la dévoie pour nous forcer à repenser notre monde dans sa globalité. Hobboe est le livre des maux de notre société occidentale. Une critique sociale. Mais Hobboe est un livre qui fait du bien.
Et je vous laisse découvrir le suite en cliquant sur le lien ci-dessous
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
Commenter  J’apprécie          70

Un hobbo est par définition une victime de la crise...
L'histoire commence par un suicide collectif dans un village (ils se jettent dans l'océan) ou seuls survivent 4 personnes 3 hommes et une femme, partant chacun dans une direction différente, comme hypnotisés...

On fait connaissance par la suite avec le personnage principal le Professeur Banes Raphael, un homme n'aimant pas les engagements quels qu'ils soient, petit professeur insignifiant, qui va devenir malgré lui un héro ("américain") face à une apocalypse annoncée, se battant contre les chevaliers de l'apocalypse...découvrant un monde qui lui était inconnu alors, un monde de vagabonds (les hobboes), de clans ou seul les plus forts gagnent..Ou une "vérité supérieure se dissimule derrière le réel apparent"
Banes cherche à retrouve un de ses ancien élève, Milton Millicent à la demande de ses nouveaux employeurs la Fondation Fannsborough, celui-ci détenant un livre ou serait inscrit le destin du monde...
Commence alors pour lui une épopée initiatique ou toutes ses convictions vont être mises à mal.

Mon avis est mitigée, n'étant pas fan du tout de ce genre de littérature mais l'histoire reste très intéressante et nous fait réfléchir sur l'état actuel de notre économie et la violence engendrée par la crise.
Lien : http://bookliseuse.blogspot...
Commenter  J’apprécie          60
Un livre qui a un autre ou un vrai regard sur notre société.
Une histoire ou j ai mis du temps a rentrer dedans,mais une fois dedans on suit ce road movie on l on devine ou l auteur veut nous emmener.
Une belle critique sur notre societe matérialisme, et l auteur nous decrit un futur plutôt morose et pas du tout positif.Une belle decouverte pour mon premier de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (157) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4886 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..