AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 796 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Il y a des années, j'avais eu bien des difficultés à terminer la lecture de "Voyage au bout de la nuit", ce qui me vaudra sans doute d'être catalogué dans les rangs de ceux qui devraient s'abstenir d'émettre le moindre avis sur l'oeuvre de Céline, dénués qu'ils sont de la moindre sensibilité "littéraire".
Céline est peut-être le premier à user d'une langue dépourvue de tout académisme, il n'en demeure pas moins que mis à part quelques passages intéressants, dans "Guerre", il s'est essentiellement complu à patauger dans la description crue de scènes de sexe où la truculence mise en avant par ses laudateurs me semble vite trouver ses limites.
J'ai bien conscience que ce commentaire ne présente pas grand intérêt mais il me permet de pousser un premier coup de gueule (bien modeste vu mon audience limitée) contre le mercantilisme de Gallimard et son exploitation éhontée d'un manuscrit auquel l'auteur ne semblait pas avoir jugé bon de donner une suite en le faisant publier.
Le second coup de gueule sera contre les professionnels de la critique dont pas un à ma connaissance, sans doute de crainte d'être ostracisé par le milieu, n'a osé se démarquer un tant soit peu de l'unanimisme dans les louanges à la sortie d'un ouvrage qu'il est de bon ton d'apprécier.
Pour ce qui est de l'expression du "traumatisme physique et moral du front" mis en exergue sur la quatrième de couverture, la lecture des trente premières pages d'un livre dispensable m'aurait amplement suffi.
Commenter  J’apprécie          73
Intéressé par la première guerre mondiale, je ne pouvais pas passer à côté de ce récit de Céline concernant cette période de sa vie. C'est l'occasion aussi pour moi de me frotter à cet auteur connu et reconnu que je n'ai jamais lu !

Une histoire difficile dès les premières pages. Difficile dans le sens où le récit est triste et dur, mais aussi car le style de l'auteur est parfois un peu alambiqué. On sens que l'auteur écrit comme il parle, et j'ai un peu de mal avec ce genre de lecture. Généralement ça ne me plaît pas tellement. Mais en plus de ça l'auteur utilise des phrases crus et vulgaires, et ça j'apprécie encore moins. D'accord c'est peut être sa réalité de la guerre, mais la manière de raconter ce réalisme ne m'a pas plu, je n'ai pas accroché.

Ce n'était peut-être pas une bonne idée de commencer de lire Céline par ce récit qu'il a écrit en un seul jet, puis retrouvé et publié 90 ans plus tard.
Commenter  J’apprécie          103
Bon. Comme beaucoup je me félicitais de lire un nouveau Céline. Inédit. Trop bien...! Mais j'ai pris le temps avant d'écrire ici ce que j'en pense, ça a mûri..
En fait je suis très déçu. Je ne peux pas dire déçu de l'écrivain, mais du tout en fait, l'édition de ses brouillons n'est pas une bonne idée. J'ai eu du mal à lire et suivre bien les idées de Céline, entre inventions exagérées, tristes réalités de cette guerre , et son copain.. pas de spoil. Mais surtout c'est dur à lire parce que ça n'est pas prêt à être édité, Céline ou non...!! Qui penserait à jouer un morceau de Mozart au brouillon, non arrangé, avec les fautes de syntaxe musicale non encore corrigées, avec ses couacs et ses dissonances ? Et qui dirait "c'est magnifique !!" Parce que c'est Mozart ? Ce serait laid! A part les spécialistes franchement et quelques intellos qui diront que c'est beau vaille que vaille !?
Qui voudrait lire un Tintin avec juste les pages du "story board" à part les adeptes de la secte ? Qui voudrait voir un film avec des paroles qui manquent , à part un Rambo 3 où ça n'est pas très important ??
Bref... Je suis un peu dur mais avec le recul ça me fait ça, un repas sans fourchette servit comme étant un top de l'inédit, c'en est un, mais l'intérêt est limité pour le commun des mortels à mon avis. Je me suis donc ennuyé. J'ai tout lu par principe, j'admire le travail qui a été fait mais s'il y en a un deuxième comme il me semble avoir compris, je ne le lirai pas....
Commenter  J’apprécie          417
Louis-Ferdinand Destouches raconte les suites immédiates de sa blessure en octobre 1914, puis son séjour dans un hôpital de campagne, au contact des troupes anglaises. Il manque le récit de la blessure elle-même car le manuscrit écrit en 1934 et retrouvé en 2021 commence à la page 10. Qu'importe, les premières pages disponibles sont les meilleures, par la sincérité, le style, et par l'information qu'elles apportent sur les interminables séquelles que l'auteur va subir jusqu'à sa mort. Ces pages sont du grand Céline (voir citations).

Puis vient la fiction, décousue, obscène, laborieuse, répétitive, digne des paillardes de salles de garde. La convalescence du Céline bis est le prétexte d'une série de tableaux : la vantardise des hommes en déchéance physique, l'infirmière branleuse, le proxénète automutilateur, la putain dominante qui le trahit, ses clients piégés, etc. de l'humour aussi dans les scènes où interviennent ses parents, d'abord comme de touchants pieds nickelés, puis lors d'une bataille drolatique entre le souteneur et sa ribaude en présence des bourgeois et du curé, dispute qui se termine par une dénonciation et le peloton d'exécution.

Il faut dire ce qui en est de cette exhumation : au mieux l'ultime délectation des exégètes, au pire la rapacité des ayants droit et des éditeurs. Ce livre de 180 pages (dont 130 de brouillons de Céline) est disponible en « édition originale » (sic) sur vélin Rivoli. Il est précédé d'un avant-propos, d'une note sur l'édition, et suivi d'une autre note sur « Guerre dans la vie et l'oeuvre de Céline », d'un répertoire et d'un lexique. Dans l'avant-propos, François Gibault, exécuteur testamentaire de Céline, s'abstient de commenter l'intérêt de Guerre et préfère encenser la trilogie allemande (D'un château l'autre, Nord, Rigodon) « qui constitue la géniale apothéose d'une oeuvre comparable à nulle autre ». Resic : Céline ouvre en 1957 une interview à la radio Suisse romande en avouant qu'il a écrit D'un Château l'autre « évidemment pour des raisons économiques ». Mais il ne faut pas épuiser le filon.

Si vous avez aimé le Voyage et Mort à crédit, passez-vous de Guerre. Céline l'a écrit en 1934 et aurait eu le temps de l'achever, s'il l'avait jugé convenable, avant qu'on vole ses manuscrits en 1944. Il n'ajoute rien à la gloire de Céline.

Lien : https://www.rts.ch/archives/..
Commenter  J’apprécie          1114
Très jeune, j'avais bien apprécié "Le voyage" et "Mort à crédit". Par contre, je ne vois pas bien l'intérêt d'une publication grand public de "Guerre". C'est vraiment un premier jet, fréquemment illisible et incompréhensible. Cela montre que même pour un "grand auteur", si le texte n'est pas relu, travaillé et amendé, le résultat n'est pas très digeste. Que cela intéresse les spécialistes, je veux bien, mais ma curiosité a été mal récompensée.
Et je ne parle pas du bouquin qui perd ses pages dès la première lecture comme un mauvais livre de poche.
En bref, un achat dont j'aurais pu me passer.
Commenter  J’apprécie          32
Avant de publier une interview avec Céline (on ressort les vieux dossiers), commençons par le fait que Louis-Ferdinand Celine est mort. Cela m'enlève déjà une épine du pied, les auteurs décédés sont beaucoup moins susceptibles que les vivants. Je m'attends avec cette chronique à une salve de « À bas le renard, vive le Ricard ! ». Je suis prêt, même pour les remarques outrées des descendants, ayants-droit ou conjoints dans le formol de l'auteur. Je vais sûrement lire que ce texte doit être pris dans son ensemble, l'oeuvre prédomine avant tout (ça vous rappellera sûrement Annie Ernaux) sauf que ce n'est pas au lecteur de s'adapter à l'oeuvre pour autant qu'elle fusse encensée par les professeurs de la bien-pensance littéraire. Un auteur soumet un livre au public, la sentence tombe. Dur mais dans les règles de l'art et au-dessus de la ceinture. Alors j'anticipe également que Céline aurait détesté voir ce texte publié car il n'est en réalité qu'un brouillon et c'est dans ces moments-là qu'on remercie le ciel de la présence d'un éditeur.

Pierre Assouline il y a quelques jours, disait « qu'il fallait lire pour combattre ». Depuis toujours je suis en accord avec ce propos qui tend à ne pas fermer les yeux sur certains écrits, mais bien à lire pour comprendre qui était l'auteur ou l'Homme.

Que les choses soient claires, j'abhorre cet homme. Antisémite et fier de l'avoir écrit à de maintes reprises, il ne méritait sûrement pas que mes yeux se posent sur l'un de ses textes. J'ai quand même voulu aller au-delà et en toute objectivité lire sa fameuse prose argotique enseignée un peu partout. Disons qu'on a moins d'égards à l'endroit de Soral ou Nabe tout autant nauséabonds. Alors ce livre « Guerre » parlons-en. Un narrateur anticonformiste en pleine grande guerre, un rythme mouvant mais sans saveur. On a envie de dire « tout ça pour ça ? ». J'ai longtemps eu l'impression de lire le long récit de Jean-Marie Bigard où les lourdeurs et répétitions dans les dialogues faisaient pshit. On peut clairement dire que ce livre a aussi mal vieilli que Toy Story.

Tel un mauvais film porno des années 70, j'eus l'impression de suivre les aventures d'un plombier et de son infirmière en soubrette. L'envie d'abandonner au bout de trente pages était forte, je résista néanmoins pour ne rien regretter, autant ne pas gâcher ma sève littéraire. Après les juifs, voici les arabes traités de bicots, on reste dans la veine d'un vieux réactionnaire aux penchants racistes. Auréolé d'un limpide « je te casse le cul grognasse », certaines phrases choquent mais les plus accrocs diront qu'il faut contextualiser « qu'elle aille se faire tasser par les nègres ».

Tout au long du roman ça se « branle » et ça « s'encule » à foison, c'est tout à fait honorable mais le coït physique ou littéraire n'est pas venu jusqu'à moi. Celine a de bons conseils pour ses amis, on notera l'élégance, la subtilité et l'envergure de la langue française : « Si t'es un pote quand tu rebanderas, je te la ferais tringler la mignonne ». L'analogie avec les potes du bistrot au fin fond de Bar-le-Duc devint troublante.

Allez cher lecteur « Fais donc ce que je dis enculé sors ta bite » on va pas y passer des heures avec cette putain chronique. « Tiens, bouffe son foutre » tant que t'y es. Je précise que tout ce qui est entre guillemets provient bien de ce roman, personne ne me croira. J'eus l'impression que comme de grands auteurs, tout le monde les a lus mais sans les lire.
Cela étant sur la forme du manuscrit perdu, l'histoire est belle sauf qu'en effet beaucoup de passages sont illisibles et donc non reproduits sur papier, il faudra laisser parler votre imaginaire. Cela n'est pas gênant me direz-vous, le scénario tiendrait sur du papier à musique. Il me paraît difficile de vous conter l'histoire elle est véritablement très fine, l'auteur comme le lecteur s'essouffle après les premières pages passées, tombant dans un vide littéraire confondant. Certains d'entre vous feront sûrement des cauchemars après cette lecture en imaginant l'auteur se faire toucher la nouille par son infirmière.

Si l'on a l'impression que ce roman a été écrit par un analphabète (oui j'ose), force est de constater que la guerre lui a tapé trop fort sur la caboche. Je n'appelle pas cela du style mais du foutre intellectuel. Vous allez vous ennuyer, lever les yeux au ciel, fulminer, et peut-être ne pas comprendre le génie qu'il est dans ce manuscrit de premier jet. Ma subtilité ne doit donc pas être au rendez-vous. Je laisse le soin aux aficionados de répandre leur amour pour sa plume. On ne m'y reprendra plus avec ce malotru. Allez bisous.
Lien : https://www.instagram.com/se..
Commenter  J’apprécie          60
Que de sang, que de sueur, que de foutre, que de tripes...un plongeon dans la frange insondable de la guerre, des hommes et des femmes qu'elle rend pire que tout. rien ni personne à sauver, juste le dégoût à n'en plus finir.
Commenter  J’apprécie          30
Je trouve surfaite la réputation de Céline. Même le "Voyage" me semble gâché par un style redondant, un discours victimiste, nombriliste, un manque total d'humour, du pathos dans les personnages de Bébert, Molly, Alcide, et quel ennui dans les 200 dernières pages en banlieue! Les noms sont si caricaturaux qu'il est difficile d'accorder crédit à sa dénonciation de la guerre, ou des comportements décrits ("Céladon des Entrayes", ou "Hilarion des Nénuphars" dans "Mort à crédit"). On m'a offert "Guerre", alors j'ai consenti l'effort de lire ce torchon fort bref, heureusement, je n'aurais pas tenu 10 p. de plus! Une logorrhée totalement dénuée d'intérêt, sauf pour les universitaires qui la farciront de notes et d'exégèses dans leurs futures éditions... Si on enlève les mots "bites", "bander", "sucer", "enculer", "chiots" (pour "chiottes), avec leur variations prévisibles, ce texte bref aura 20 p. de moins... Aucune intrigue, aucune consistance, un style volontairement maladroit ("je m'ai levé") mais parfois bizarrement "bien " écrit. C'est un brouillon, certes, mais comment les critiques parisiens peuvent-ils s'extasier sur une telle ânerie? Dire qu'il y en a encore mille p. à publier... Mais c'est tout bénef pour Gallimard, vu le battage qui entoure cette "découverte". Sur la guerre 14, heureusement, il y a Erich-Maria Remarque, Dorgelès, Barbusse, Genevoix... D'accord avec la lectrice qui compare ça à du sous San-Antonio.
Commenter  J’apprécie          11
Une matinée, moi, institutrice, et les enfants de ma classe nous sommes dans un musée. L'un de ces petits malins me dit devant une peinture : Regardez maîtresse comme ce tableau est moche.
Je lui ai expliqué en bonne pédagogue que je suis, à lui et à la classe : On ne dit pas qu'une oeuvre est moche. Elle ne te plait pas, tu n'aimes pas, mais ne dis pas que c'est laid ou moche.
Pourquoi ce petit apparté qui n'intéressera personne ou si peu ? ....
Je m'explique.
Je n'ai pas du tout aimé ce livre.
Je ne dis pas qu'il est mauvais, ni qu'il s'agit d'un signe ostentatoire de snobisme intellectuel, ni qu'il est vulgaire, ni qu'il est illisible à certains moments, ni qu'il a bien servi de tremplin à thune de la part de Gallimard, ni qu'il est misogyne à l'excès, ni que son auteur est un gros antisémite et un gros collabo, ni que l'ambiance est malsaine, ni que c'est bête à pleurer, ni qu'il ne présente aucun intérêt.
Non je ne peux pas dire tout cela. Ce serait mal.
Par contre, je peux dire qu'il ne m'a pas plu du tout.
Je me suis dit lors de la parution : Allez vas-y, tu n'as jamais terminé le Voyage, donnons encore une chance à celui-là....
Et bien non, décidemment, je n'aime pas.
Par contre, ne parlons pas de viols (comme je l'ai lu) ni de rapports sexuels violents (à chacun ses goûts dans ce domaine) lors de la scène avec l'infirmière cochonne. Il lui fait un cunnilingus pendant lequel elle a joui deux fois tout de même, la bougresse. Ah sacré Ferdinand...
Allez, soyons sérieux par pitié ; je ne répondrai à aucune polémique ni à aucune agressivité gratuite.
Perso, ce fut un pensum de le terminer.
Ça m'a fait penser à du San Antonio, mais de mauvaise facture.
Merci Momox.

Sinon, tout va bien.

Commenter  J’apprécie          2711
Je ne comprends pas.
Je ne comprends pas le style de Céline. Parce que manifestement, écrire comme un enfant de 5 ans, c'est avoir du style. Ecrire comme on parle et parler comme un analphabète, donc écrire comme un analphabète, c'est avoir du style donc.

Je n'arrive pas à comprendre comment on peut réussir à lire et à aimer un livre pareil. Vraiment, rien ne va.
D'abord l'auteur, évidemment, raciste et antisémite. Rien n'est dit de tout ça dans la préface, alors même que les feuillets retrouvés pour sortir ce livre ont été perdus lorsqu'il a fui pour échapper à l'épuration en 1944. Une fuite parce qu'il collaborait avec les nazis. Une fuite transformée en exil dans un château de nazis.
Mais peut-être qu'il faut dissocier l'oeuvre et l'écrivain. Peut-être que l'histoire est intéressante, peut-être qu'il écrit bien. Même pas.
le style est effarant de bêtise. Certaines phrases n'ont pas de sens. En voulant renouveler la sémantique, il ne fait que se faire passer pour un enfant. D'ailleurs, certaines phrases me confortent dans la théorie de l'analphabétisme, elles sonnent comme des aveux : « J'étais pas dans l'état de réfléchir trop fort. » Manifestement pas d'écrire non plus. Et aussi : « Je savais pas quoi penser moi toujours. »

L'histoire, quant à elle : c'est un type qui s'est fait blesser, il va à l'hôpital et l'infirmière couche avec tout le monde. En fait c'est un livre érotique, c'est ça ? Fallait prévenir. Enfin « érotique », les scènes sont crues, horribles, déplaisantes. Les femmes sont traitées comme du bétail, comme de la « chair à bite », comme il l'écrit lui-même.
Dans les appendices, il est dit que ce n'est pas tout à fait autobiographique. Merci les gars, sinon j'allais croire que toutes les infirmières branlaient les blessés pour les soigner.
Bref, je ne comprends pas cette histoire. Il ne dénonce rien, c'est juste du sexe pour… du sexe. Il avait sûrement envie de se branler, je comprends tout à fait, mais il n'est pas obligé de nous en faire profiter.

La fin est ridicule au possible : il passe contrat avec une prostituée pour surprendre les Anglais avec qui elle couche ; au premier Anglais, il ne fait que la regarder ; au deuxième Anglais, ce dernier le prend en pitié parce qu'il a été blessé à la guerre et les emmène tous les deux à Londres. D'où le titre du prochain livre à sortir bientôt : Londres.
J'ai hate.
Commenter  J’apprécie          34





Lecteurs (1597) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz Voyage au bout de la nuit

Comment s'appelle le héros qui raconte son expérience de la 1ère guerre mondiale

Bardamu
Bardamur
Barudamurad
Barudabadumarad
Rudaba Abarmadabudabar

9 questions
1306 lecteurs ont répondu
Thème : Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand CélineCréer un quiz sur ce livre

{* *}