AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Vasco tome 10 sur 30
EAN : 9782803609345
48 pages
Le Lombard (07/06/1996)
4/5   8 notes
Résumé :
Les jours s'écoulent et l'étau de l'ennemi se resserre autour d'Ispahan. Vasco sait que le temps pour retrouver Sophie lui est cruellement compté. Le Grand Vizir Bâhrâm Ghör lui a affirmé que la princesse byzantine avait quitté les lieux avant qu'ils ne soient assiégés. Pourtant notre Viennois a la conviction qu'il la retient prisonnière, quelque part dans cette ville mystérieuse, hostile, totalement quadrillée par les argousins du Vizir, les chiens de Bâhrâm Ghör, ... >Voir plus
Que lire après Vasco, tome 10 : Les Chiens de Bâhrâm GhörVoir plus
Jhen, tome 1 : L'or de la mort par Payen

Jhen - BD

Hugues Payen

3.62★ (966)

18 tomes

Vasco, tome 1 : L'Or et le fer par Toublanc

Vasco

Frédéric Toublanc

3.08★ (1133)

30 tomes

Lefranc, tome 1 : La grande menace par Martin

Lefranc

Jacques Martin

3.29★ (3695)

34 tomes

Giacomo C, tome 1 : Le Masque dans la bouche d'ombre par Dufaux

Giacomo C.

Jean Dufaux

3.64★ (1265)

15 tomes

Victor Sackville, tome 1 : Le code Zimmermann - L'opéra de la mort par Borile

Victor Sackville

Gabrielle Borile

4.09★ (801)

23 tomes

Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je le redirai à chaque tome, pour apprécier la série "Vasco" à sa juste valeur il faut accepter les us et coutumes de la BD franco-belge à l'ancienne ici version Hergé (et/ou être passionné d'Histoire, franchement ça aide beaucoup), donc pas la peine de râler sur tel ou tel truc qui appartiennent à une autre époque de la bande dessinée où les auteurs n'avaient guère leur mot à dire face aux préjugés d'une autre époque encore plus ancienne à laquelle appartenaient leurs éditeurs… Voilà pour la mise au point !


Gilles Chaillet a enfin compris et/ou a enfin convaincu ses éditeurs qu'une mise en place de 15/20 pages pour 1 album de 48 pages c'est castrateur pour n'importe quel récit, et que si on étendait le récit sur 2 tomes donc presque 100 pages et bien cela marchait nettement mieux !
Après le diptyque composé par "Le Diable et le Cathare" (1988) et par "Le Chemin de Montségur" (1989) qui dénonçait les fanatiques christianistes, l'auteur réalise un autre diptyque composé de "Poussière d'Ispahan" (1990) et "Les Chiens de Bâhrâm Ghör" (1991) dénonçant les fanatiques islamistes qui va amener les personnages d'Europe en Asie, d'Italie en Perse, de Sienne à Ispahan… (Dans le cas des deux diptyques j'ai plus aimé à deuxième qu'à première lecture, comme quoi avec les bonnes clés on peut ouvrir les bonnes portes !)

Dans ce tome 10 la transposition de l'Iran du XXe siècle à celui du XIVe siècle est plus évidente de jamais :
- on a souverain coupé du reste de la population qui veut occidentaliser son pays à marche forcée, et qui remplit ses prisons avec ses opposants (prison qui seront ensuite encore plus remplies avec les opposants aux opposants). Chaque arrestation détruit une famille, ce qui créé une dizaine d'ennemis mortels… Donc au jeu des attentats et des représailles, c'est le camp le plus déterminé qui gagne, et le camp le plus déterminé est souvent celui qui démographiquement le plus important…
- ladite population le perçoit comme un tyran et se tourne vers tous ceux qui pourraient l'en débarrasser, à commencer par la shah Mozzafar et le général Agbar qui comptent sur les fondamentalistes et nationalistes chiites pour rallier de plus en plus de gens à leur cause qui est d'abattre Bâhrâm Ghör dernier rempart du pouvoir mongol en Iran
Les émeutes commencent à éclater dans toutes la ville d'Ispahan, et la Team Vasco en profite pour partir à la recherche de Sophie toujours aux mains du Grand Vizir… le compte à rebours est lancé, la confrontation entre Perses et Mongols est imminente et comme à la fin de la Tiare d'Oribal de Jacques Martin c'est l'eau et l'eau qui décideront du camp victorieux !

Après avoir mis ressusciter l'Espoir dans "La Tiare d'Oribal", Jacques Martin l'assassinait d'horrible manière dans "La Tour de Babel"… Ici Gilles Chaillet n'est pas aussi radical : la bataille est un match nul, et la guerre entre les deux camps est loin d'être finie, laissant une ville en ruine et coupée en deux (Budapest, Vienne, Berlin, Nicosie). La fin est douce-amère et sépare les membres de la Team Vasco : Rochefort et Milady de Winter font route vers l'Ouest tandis que Tintin et le Capitaine Haddock font route vers l'Est…
Un assez bon tome bien rythmé pour ne rien gâcher, mais qui souffre néanmoins que quelques petits défauts :
- le côté moralisateur de Vasco (ah ça on sent la prépublication dans un magazine jeunesse)
- les rebelles toujours présentés comme des teubés trouillards et/ou avides de vengeance
- la Secte des Assassins est sous-utilisée ou amène une sous-intrigue inutile
- la sous-intrigue construite autour de Pomerone n'est pas terrible hein


PS : le fait que sur Babelio Sachenka soit le seul en plus d'être canadien à avoir chroniqué cette série historique à tous les sens du terme de la BD franco-belge est à la limite du scandale !
Commenter  J’apprécie          290
Dans le tome précédent de cette série de bande dessinée, Vasco avait poussé les limites de l'hospitalité du Grand Vizir de la ville d'Ispahan, en Perse. C'est que Bâhrâm Ghör cache la princesse byzantine Sophie que le jeune banquier siennois a pour mission de retrouver et seul un engagement arraché à la dernière minute les unit : la promesse de révéler le secret du feu grégeois afin de protéger la cité contre l'envahisseur. Mais Vasco ne reste pas les bras croisés, il se doute que la princesse n'est pas loin et, profitant d'une révolte populaire des Perses contre le sultan mongol, il se lance à sa poursuite.

Ce dixième tome, Les chiens de Bâhrâm Ghör, est bourré d'action. Vasco doit infiltrer le palais du Grand Vizir, il se faufile dans des passages secrets, évite des trappes, comme un fossé rempli de serpents venimeux ou un mécanisme qui active des lances cachées dans les murs. Bref, du danger presque à chaque case, on adore! J'avais vraiment l'impression de me retrouver dans les aventures de Prince of Persia ! Il faut croire que la profession de banquier au Moyen-Âge nécessitait des habiletés particulières et était plus dangereuse qu'aujourd'hui…

Outre l'esthétique oriental, qui est extrêment bien réussi (j'ai déjà abordé cet aspect dans ma critique du tome précédent), le talentueux Gilles Chaillet offre à ses lecteurs pour la première fois une bataille. Pas seulement évoquée dans un ou deux cases, non, mais qui s'étend sur plusieurs pages. Une rangée d'éléphants montés qui chargent des cavaliers mozzaffarides, des catapultes qui tirent du feu grégeois sur une armée ennemies, etc. Parfait.

Ce tome contient également quelques éléments intéressants qui pourraient être négligés par certains mais qu'un amateur d'histoire appréciera, par exemple, cette référence à la secte des Haschischins. Dans tous les cas, Vasco réussit plus ou moins sa mission. Les dernières cases laissent entendre que le jeune siennois s'en ira vers de nouvelles aventures très loin, au pays du soleil levant.
Commenter  J’apprécie          210

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Pour eux (les Perses), nous incarnons l'Étranger, l'Envahisseur. Ils ont dû subir le joug d'Alexandre le Grand. Puis sont venus les Romains, les Arabes, les Turcs, les Mongols enfin. Nous sommes le malheur!
- Pourtant, ils ont quelques raisons de se montrer fiers de leur passé. Leur civilisation culminait alors que nous nous vautrions encore dans la barbarie.
- Moi, j'aime bien me vautrer...
Commenter  J’apprécie          80

Lire un extrait
Videos de Gilles Chaillet (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilles Chaillet
Bande annonce de "Vinci"
autres livres classés : ispahanVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (49) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5230 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}