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Vasco tome 4 sur 30
EAN : 9782803605170
48 pages
Le Lombard (30/11/-1)
3.78/5   9 notes
Résumé :
Korama ! Au fin fond de la Turquie, dans un chaos désertique aux formes halluciantes, courent les légendes les plus effrayantes.
Il ne fait pas bon s'y aventurer la nuit. Et pourtant, surprise par un orage torrentiel, une caravane doit commettre cette fatale imprudence... Ce même orage a précipité un autre cortège dans les abysses de l'horreur, celui de la princesse Sophie Cantacuzène. Emmenés par Vasco, les survivants de la tourmente vont devoir affronter Ko... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je le redirai à chaque tome, pour apprécier la série "Vasco" à sa juste valeur il faut accepter les us et coutumes de la BD franco-belge à l'ancienne ici version Hergé (et/ou être passionné d'Histoire, franchement ça aide beaucoup), donc pas la peine de râler sur tel ou tel truc qui appartiennent à une autre époque de la bande dessinée où les auteurs n'avaient guère leur mot à dire face aux préjugés d'une autre époque encore plus ancienne à laquelle appartenaient leurs éditeurs… Voilà pour la mise au point !


Ce 4e tome intitulé "Les Sentinelles de la nuit" et publié en 1986 a toujours été l'un de mes préférés de la saga, et à relecture il me plaît encore mais moins qu'avant. Dans tous les cas j'ai pu approfondir tant du point de vue positif que du point de vue négatif…
On retrouve donc Vasco et Lorenzo réconciliés qui accompagnent Sophie dans son voyage en Cappadoce vers son mariage avec le Sultan Orkhan censé rapprocher Byzantins et Turcs alors que les Mongols venus de l'Est avancent vers l'Ouest. On n'a l'impression d'avoir manqué un épisode depuis le tome 3 et quasiment aucun dialogue ne rattrape le coup. Leur convoi est pris dans un orage, et perdus dans le désert ils sont sauvés par le mystérieux Geoffroy qui les conduit à Kayseri où tout le monde finit dans le prison de l'Émir Eretena. C'est là que le bât blesse : la mise en place du récit occupe la moitié du tome et prennent plein de pages qui auraient dû être consacrées à l'epicness et au tragicness to the max du siège de la bataille de Korama… On veut faire avouer Geoffroy qui ne veut rien dire et ses compagnons d'infortune qui ne savent rien tandis que Sophie sert d'otage, et on passe pas mal de pages dans la prison de Kayseri avant que les péripéties pulpiennes ne permettent à tout le monde de s'échapper (ah le fameux golem de paille du film "Robin des Bois, prince des voleurs" de Kevin Reynolds). Mais la Team Vasco échange une prison pour une autre puisqu'elle découvre à Korama une communauté troglodyte hors de temps composée des descendants de croisés francs du roi Louis VII qui ne veut que personne ne sache où ils vivent quitte à tuer et/ou emprisonner tout ceux s'approchant de trop près de la vérité... Il y avait plein de choses à faire avec le preux Geoffroy, le vil Beaumont, le prince byzantin Manuel à la fois invité et prisonnier, la belle servante Maria qui hésite à l'aider à s'échapper de peur de le perdre à tout jamais, ou le vieux Comte de Rhuys qui fait semblant d'être gâteux mais qui ne perd pas une miette de toutes les mesquineries qui déchirent ses sujets… Et puis l'arrivée des Mongols, le siège, les actions au-delà des lignes ennemis pour gagner du temps, la bataille, le sang et les larmes (les mêmes causes produisant les mêmes effets il y a un petit côté "Kingdom of Heaven" très bien mais trop court)…

On ne va pas se mentir Gilles Chaillet reprend peu ou prou le schéma du "Dernier Spartiate" de son mentor Jacques Martin (qui lui-même reprenait le schéma d'une légende mentionnée dans le Livre IV de la "Périégèse" de Pausanias, un auteur grec du IIe siècle après J.-C. qui écrivait des « guides de voyage »), sauf que la BD de Jacques Martin mettait beaucoup moins de temps à démarrer et à entrer dans le vif du sujet. Et puis avec les mêmes ingrédients j'ai lu plus punchy chez R.E. Howard ("Xuthal la crépusculaire", "Les Clous rouges" et tutti quanti...) qui lui par contre piochait dans les récits d'aventures d'Henry Rider Haggard… Là on a récit presque divisé en 2 parties comme s'il devait être étalé sur 2 magazines, il y a trop peu de choses à dire dans la 1ère partie et trop de choses à dire dans la 2e partie : je me demande vraiment ce que donnerait le même récit raconté et mis en scène de manière plus moderne et plus dynamique (remarque que j'ai déjà faite pour de nombreuses séries franco-belges classiques qu'elles soient de l'École de Bruxelles / Tintin ou de l'École de Charleroi / Spirou).


PS : le fait que sur Babelio Sachenka soit le seul en plus d'être canadien à avoir chroniqué cette série historique à tous les sens du terme de la BD franco-belge est à la limite du scandale !
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Après l'empire byzantin, cet épisode de Vasco nous emmène encore plus à l'est, en Cappadoce. le héros accompagne sa princesse byzantine adorée qui doit se marier avec un sultan ottoman (hé oui… un mariage politique). Mais la petite troupe se trouve aux prises avec les mongols qui dominent la région. Cherchant à leur échapper, ils s'enfoncent dans l'impressionnant parc de formations rocheuses de Göreme où ils vont découvrir une étonnante culture cachée.

A nouveau – oserais-je désormais dire « comme d'habitude » – le principal intérêt de cette BD est de nous faire découvrir la région de Göreme aux formations rocheuses surprenantes dont certaines abritent des églises des premiers temps de la chrétienté (qui ont d'ailleurs un rôle important dans l'épisode). J'ai eu la chance d'aller faire un séjour là-bas, et la beauté des lieux est incroyablement plus fabuleuse que les dessins de Gilles Chaillet, soi dit sans le critiquer. Cet endroit est grandiose.
D'un point de vue historique, je redécouvre toujours avec surprise l'étendue de la domination mongole. J'avais complètement oublié leur présence en Anatolie.

L'histoire est originale. Cependant une grosse partie de la BD est consacrée à une bataille de siège qui, pour être intéressante du point de vue de l'armement utilisé, n'est pas le domaine où l'auteur peut montrer son talent. Il pêche en effet sur la dynamique des scènes.

Mais je ne boude pas mon plaisir. Et l'exploration du monde au moyen-âge en est un certain.
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La Croisés constituaient une force appréciable au Moyen-Orient au XIIe siècle mais ils furent éventuellement refoulés. Imaginez que quelques uns, rescapés mais oubliés derrière, se soient cachés en Anatolie. C'est ce qu'a fait l'auteur-dessinateur Gilles Chaillet. Deux cents plus tard, de tels survivants auraient fini par former une communauté coupée du monde. Et c'est auprès d'eux qu'ont trouvé refuge Vasco Baglioni et Sophie. Ils se rendaient auprès du sultan Orkhan, le futur époux de la princesse, quand ils furent attaqués et poursuivis par des Mongols. Et maintenant ils sont pris au piège chez les descendants des Croisés.

Gilles Chaillet a très bien restitué les paysages anatoliens, les montagnes et leurs troglodytes aux « formes fantasmagoriques », les vieux monastères orthodoxes abandonnés, remplis de fresques. « Tout un monde figé » qui a échappé aux troubles de l'époque. La rigueur et le talent de l'auteur-dessinateur se voient jusque dans les moindres détails. Par exemple, dans une case, on voit des derviches tourneurs, dans une autre l'émir présente des spécialités culinaires comme du pasturma. Quel talent !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
— Voyez, messire
— Mais, pourquoi entassent-ils ces cadavres ?
— Vous n'en avez pas une vague idée ? Ils sont en train d'élever une rampe, afin d'atteindre le niveau du chemin de ronde.
— Quelle horreur ! Ce que l'on colporte à propos des Mongols n'est point légende. Regardez, ils vont massacrer des prisonniers afin d'atteindre la hauteur voulue.
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- Il est grand temps de rentrer en Italie. Les jolies Siennoises ne me reconnaîtront plus!
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