AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Vasco tome 6 sur 30
EAN : 9782803606405
48 pages
Le Lombard (07/06/1996)
3.81/5   13 notes
Résumé :
Nous sommes en l'an de grâce 1355...
Venise, la nuit. Une silhouette fantasmagorique s'enfonce dans les entrailles de la cité. Un cri.
L'aube est à peine levée lorsque le doge Martin Falier se rend au chevet de son capitaine que l'on vient d'assassiner. C'est le second qui disparaît ainsi dans des circonstances aussi tragiques. Et près du cadavre, une mystérieuse signature griffonée sur un billet : "Cavallieri della pace".
Deux mois plus tard, u... >Voir plus
Que lire après Vasco, tome 6 : Ténèbres sur VeniseVoir plus
Jhen, tome 1 : L'or de la mort par Martin

Jhen - BD

Jacques Martin

3.47★ (965)

18 tomes

Vasco, tome 1 : L'Or et le fer par Toublanc

Vasco

Frédéric Toublanc

3.08★ (1133)

30 tomes

Giacomo C, tome 1 : Le Masque dans la bouche d'ombre par Dufaux

Giacomo C.

Jean Dufaux

3.61★ (1249)

15 tomes

Lefranc, tome 1 : La grande menace par Martin

Lefranc

Jacques Martin

3.12★ (3693)

34 tomes

Victor Sackville, tome 1 : Le code Zimmermann - L'opéra de la mort par Rivière

Victor Sackville

François Rivière

4.12★ (801)

23 tomes

Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je le redirai à chaque tome, pour apprécier la série "Vasco" à sa juste valeur il faut accepter les us et coutumes de la BD franco-belge à l'ancienne ici version Hergé (et/ou être passionné d'Histoire, franchement ça aide beaucoup), donc pas la peine de râler sur tel ou tel truc qui appartiennent à une autre époque de la bande dessinée où les auteurs n'avaient guère leur mot à dire face aux préjugés d'une autre époque encore plus ancienne à laquelle appartenaient leurs éditeurs… Voilà pour la mise au point !


Ce 6e tome intitulé "Ténèbres sur Venise" et publié en 1987 reste un bon tome mais souffre du même problème que le tome 4 : il met trop longtemps à démarrer ! Vasco mets 17 pages pour arriver à Venise et participer à son game of throne : seules 3 d'entre elles étaient nécessaires, le reste auraient pu être résumé en quelques phylactères. Encore une fois on sent la BD coupé en 2 pour s'étaler sur 2 magazines avec des péripéties qui desservent le récit au lieu de le servir (le brave Tolomeï comme le vil Scalinger disparaissent complètement du récit une fois Vasco arrivé à Venise). On pourrait me rétorquer qu'il fallait bien voler le chariot des banquiers siennois, puis retenir le héros le temps que les méchants fassent avancer leur plan : on a la même chose dans le tome 3 et c'était résumé en 1 page voire 1 case, donc on est un peu dans une partie du jeu "Lemmings"…
Gilles Chaillet transforme le doge optimates Marino Faliero critiqué de tous côté et exécuté pour vouloir d'entendre avec Gênes en doge populares Marin Falier critiqué de tous les côtés et exécuté pour vouloir s'opposer à Gênes… Pourquoi ? En 1987 au coeur des années fric, en régularisant à outrance le monde connaît sa 3e crise économique majeur en moins de 15 ans (après 30 d'économie régulée sans aucune crise), la précarité et la pauvreté accompagne le chômage de masse qui ne cesse d'augmenter et les apprentis sorciers du TINA reagano-thathéro-macronien en ont rien à secouer : à mon avis ça doit jouer dans les choix effectués par Gilles Chaillet. Bref le Doge recourt à l'argent siennois pour acheter l'alliance turque contre Gênes : il fait le choix du conflit indirect plutôt que du conflit direct. Mais il doit faire face à la société secrète des cavalerie della pace, des faucons déguisés en colombes qui regroupent ennemis intérieurs et ennemis extérieurs de Venise, un véritable panier de crabe où chacun entend étendre ses pouvoirs et ses richesses au détriment des autres (agents génois, seigneurs lombards, aristocrates vénitiens conservateurs et cerise sur le gâteau le Roi de Hongrie). Leur but est de déstabiliser le règne du doge en assassinant tous ses soutiens, pour les remplacer par les leurs qui auront tout le loisir de fabriquer dans son dos les preuves qui l'accuseront de fomenter un coup d'État, et Vasco qui arrive trop trad pour l'aider et qui se faisant duper par sa Milady de Winter et son Comte de Rochefort hâte sa perte… On suit alors la cavale du doge et de Vasco à travers tout Venise évidemment dessinée de main de maître par Gilles Chaillet, mais si le jeune siennois brûle de le sauver, le vieux vénitien écoeuré par tous ces trahisons à la con pour 30 deniers d'argent jette l'éponge… Et oui on n'est pas chez Disney où les gentils gagent et son récompensés et les méchants où les méchants perdent et sont châtiés : fin tragique pour tous les populares, les optimates font la fête sans savoir que le Roi de Hongrie leur a taillé des croupières sans même avoir à tirer son épée, et les homines crevarices se lolent sur les de qu'il reste des dépouillent de leurs victimes en bon psychopathe qu'ils sont toujours été et qu'il seront toujours (si l'humanité veut survivre, il faudra les neutraliser)…
Vasco dans tout cela ? Sa naïveté a aussi ses bons côté puisque Sophie et Lorenzo jouent de leurs appuis pour lui sauver la vie...


PS : le fait que sur Babelio Sachenka soit le seul en plus d'être canadien à avoir chroniqué cette série historique à tous les sens du terme de la BD franco-belge est à la limite du scandale !
Commenter  J’apprécie          320
Je crois qu'il va vraiment falloir que je change de paradigme avec cette série.

Peut-être à cause de ce dessin très « ligne claire », j'ai tendance à considérer Vasco comme une série jeunesse, manichéenne, avec des bons et des méchants bien identifiés.
Et je me fais avoir quasiment à chaque fois. Gilles Chaillet inscrit l'intrigue de façon à envelopper des faits historiques connus. Vasco se retrouve pris entre les factions et le parti qu'il soutient n'est pas forcément « bon » ou « mauvais ». Ici, il vient soutenir – au nom de sa banque – le doge Marin Falier, personnage en butte aux aristocrates vénitiens, ayant sa propre vision du gouvernement de Venise. Un tableau de Delacroix immortalise sa fin. Ma méconnaissance des événements historiques et mon absence de volonté de me renseigner avant de lire la BD ont permis au suspens de se maintenir. Une bonne approche pour le plaisir de lecture.

Autour des faits, l'auteur construit un complot mené par des nobles vénitiens, mais aussi génois ou hongrois, qui planifient la fin du doge et fait également intervenir une diplomatie ottomane. Ce dernier point permet de revoir une certaine princesse byzantine, à la grande joie de Vasco. Notre héros est vraiment mis à l'épreuve.
Cet aspect du récit est toujours bien construit. Il est de plus toujours agréable de croiser des personnages historiques reconnus, tel que Pétrarque ici. Je suis cependant toujours dubitatif sur les mêmes éléments : la faiblesse des dessins dans les scènes d'action, la facilité avec laquelle Vasco tombe dans des pièges et la plus grande facilité avec laquelle il parvient à s'en sortir. C'est souvent tiré par les cheveux.

Je reste donc toujours un peu tiraillé entre plaisir et déception par cette série. Mais pour l'instant, l'envie de poursuivre est toujours là.
Commenter  J’apprécie          320
Cette sixième aventure de Vasco est un de mes albums préférés de la série, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, on commence avec un meurtre à Venise. Déjà, le nom de cette ville suffit à évoquer mille images dans ma tête (dont la finale, une course en gondole, a bien répondu à mes attentes). Mais ce crime commis par un individu au masque étrange ajoute à l'aspect énigmatique de la scène. L'instant d'après, à plusieurs lieux de là, on essaie d'attenter à la vie de Vasco alors qu'il se rendait à la Sérénissime. Ça ne peut être une coïncidence ! Dans tous les cas, notre héros réussit à s'en sortir seulement pour se retrouver dans une situation encore plus périlleuse.

En 1355, Venise est le théâtre de conflits. le doge Marino Faliero, un homme ambitieux, souhaite à restaurer la puissance et la gloire de la ville. Pour y arriver, il éloigne du pouvoir les vieilles familles aristocrates au profit des marins et des bourgeois puis il cherche une alliance avec les Turcs. Tout pour déplaire… Pour l'évincer, plusieurs notables falsifient des documents et l'accusent de fomenter une révolte, un coup d'état. Vasco doit aider le vieil homme à démêler cette conjuration mais, cette fois-ci, il n‘est pas dans sa zone de confort et les ennemis sont peut-être trop nombreux.

Une autre raison d'aimer cet album est qu'il est collé à un événement historique. La lutte entre Marino Faliero et les aristocrates s'est réellement produite. Ceci dit, Gilles Chaillet propose une interprétation personnelle, soit que le doge fut plutôt victime d'un complot visant à l'évincer. L'histoire a retenu plutôt le contraire : le vieil homme fut jugé pour haute trahison et décapité avec ses co-conspirateurs. Mais quelle est la vérité ? Après tout, l'histoire est écrite par les vainqueurs.

J'ai aussi beaucoup aimé cet album à cause du retour de la princesse byzantine Sophie, toujours aussi belle et amoureuse, mais froide et calculatrice à ses heures. Et que dire de la finale ! J'aime bien quand les protagonistes, les héros, ne gagnent pas toujours. Vasco réussit à survivre à toute cette aventure (pouvait-il en être autrement?), mais il a failli à sa tâche et ses complice ont péri. C'est une bonne leçon au sortir de l'enfance, avec tous ces films de Disney qui ne montre que les gentils sortent toujours vainqueurs…
Commenter  J’apprécie          264

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Pourquoi lutter contre la tempête?
Commenter  J’apprécie          80

Videos de Gilles Chaillet (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilles Chaillet
Bande annonce de "Vinci"
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (50) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}