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3,25

sur 66 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vladimir Poutine est un des chefs d'Etat les plus énigmatiques qui soit. Dans ce livre étonnant, l'auteur met en scène un personnage inattendu qui a l'honneur de porter le même nom que le chef d'Etat russe.
Vladimir veut dire "Seigneur de la Paix" en russe. le personnage politique a-t-il une action à la mesure de son prénom? L'histoire le dira.
En tout état de cause notre héros anonyme au patronyme célèbre a une vie plutôt terne.
Pendant une année, Vladimir Vladimirovitch Poutine, consigne la vie de son double célèbre dans plusieurs cahiers.
C'est ainsi que nous voyons défiler les années marquantes du chef d'Etat.
Cette biographie romancée nous emmène dans un premier temps au moment de la "grande guerre patriotique", où le père de Vladimir Poutine s'est illustré au combat.
Les jeunes années de Poutine ont été difficiles. le futur chef d'Etat a failli basculer dans la délinquance. C'est sa rencontre avec le sport, (le judo) qui va l'aider à trouver sa voie.
Son engagement dans le KGB va être un grand moment de sa vie.
Après des études de droit, il va être envoyé en Allemagne, ce poste lui permettant de maîtriser parfaitement la langue de Goethe.
Le livre nous retrace la carrière politique du jeune Vladimir et ses années au pouvoir, tour à tour chef d'Etat et premier ministre et ensuite de nouveau chef d'Etat.
L'auteur nous fait revivre les années agitées qui se sont écoulées: la révolte ukrainienne, les troubles terroristes dont certains attentats auraient été attribués à tort aux terroristes tchétchènes, les dissidents dont le malheureux Litvinienko, empoisonné au polonium.
Avec ce livre nous vivons L Histoire en direct.
C'est un beau moment de lecture.
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Un roman qui vous fera d'une part traverser l'histoire d'un pays, de l'URSS à la Russie, au travers d'un personnage Vladimir Vladimirovitch, lui est un homme du peuple, conducteur de tramway à Moscou et peintre du dimanche qui a pour particularité d'être l'homonyme du Président Poutine, et cette fois c'est à travers ses cahiers qu'il nous retrace la vie de Poutine de son enfance à sa présidence.
Un livre intéressant, j'apprécie la façon dont l'auteur nous raconte, nous narre l'Histoire d'un pays, dont il a une grande connaissance tout comme sa géographie, de mettre en parallèle la vie des deux Vladimir Vladimirovitch Poutine, l'homme du peuple et le président.
Je l'avais déjà remarqué et apprécié dans « Dernières nouvelles du martin-pêcheur » et bien je confirme que j'apprécie la plume de Bernard Chambaz.
Merci à Flammarion et à Babelio de m'avoir sélectionnée pour cette opération masse critique.
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Avant de lire cette chronique - et/ou avant d'entamer la lecture de ce roman -, sachez que Vladimir Vladimirovitch est un ouvrage assez complexe à lire. Pour ma part, même si j'ai mené à bien ma lecture, ce n'est pas sans difficultés. le niveau de langue utilisé - assez soutenu -, les termes techniques complexes, les références historico-poliques, ne m'ont pas aidés dans ma tâche. J'ai néanmoins essayé apprécier ce livre.

Vladimir Vladimirovitch est l'homonyme du président Poutine. Une identité pas facile à porter tous les jours, mais qui l'amène à vouer une passtion toute personnelle à la vie du président. le lecteur est alors emporté dans la vie du protagoniste Vladimir Vladimirovitch et en même temps, dans celle du président. L'histoire de l'URSS est retracée dans ses grandes lignes, allant jusqu'à l'époque moderne de la Russie.

C'est un ouvrage vraiment très intéressant. Bernard Chambaz place quelques petites anecdotes sympathiques sur le président Poutine, qui rend son récit encore plus vivant qu'il ne l'ait.

Hormis la remarque que j'ai déjà écrite dans l'introduction de ma chronique - le fait que le livre soit restreint à un certain public ciblé, assez cultivé pour comprendre les subtilités de la narration -, j'ajouterais que l'histoire en elle-même n'était pas très claire, peu délimitée, sans bornes visibles. Moi qui suit déjà peu cultivée sur l'histoire de la Russie, j'ai été d'autant plus perdue dans la continuité du récit.

Les historiens avides de toujours plus de connaissances, les érudits Russes ou les grands intellectuels sauront apprécier cet ouvrage. Les autres, comme moi... prendront plaisir à lire Vladimir Vladimirovitch, même si la moitié de l'histoire nous échappera.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Un grand merci à Babelio Masse Critique et aux éditions Flammarion pour Vladimir Vladimirovitch, roman de la rentrée littéraire 2015, aux nombreuses critiques élogieuses qui m'ont amenée à participer à cette opération.

Bernard Chambaz nous livre la vie de Vladimir Vladimorovitch, plus exactement de deux Vladimir V. Une histoire, un double regard sur deux destins. Voici l'histoire du double, de l'homonyme du puissant Vladimir Vladimirovitch Poutine. Un deuxième Vladimir V. qui mène une existence simple et banale et qui décide de raconter la vie du despote politique suite à la défaite de l'équipe de hockey russe aux Jeux Olympiques de Sotchi. Il le voit fragile et empli de tristesse, désemparé pendant la retransmission télévisuelle du match. Quelle est la vie de cet homme ? Cette question le taraude au point de commencer à noter sur un carnet les détails de la vie de ce personnage politique. du jeune Poutine à l'homme médiatique, Vladimir V. nous retrace sa vie : sa jeunesse, son ascension au sein des services secrets, du KGB au monde politique, sa perpétuelle mise en scène médiatique (lorsqu'il remonte des amphores, lorsqu'il participe à un combat de judo, il ne cesse de jouer avec les caméras).
Mais à côté de ce Poutine, dur et froid, il y a le Poutine qui s'effondre devant la défaite. Derrière ce masque, il y a un Poutine qui éprouve des sentiments, qui a une vie de famille. Malgré ses yeux en amande qui vous transpercent et vous glacent le sang, y-a-t-il un homme fragile ? Peut-il souffrir lui aussi ?
A travers des faits objectifs à la fois négatifs et positifs, son double nous décrit la vie de Vladimir Poutine avec une certaine volonté de véracité. J'ai apprécié le fait qu'il y ait des références à l'histoire de la Russie. Il y a toute une ambiance russe tout au long du roman qui est très plaisante. On sent le souffle de la grande Russie, sa force historique et sa beauté.
Les deux destins se mélangent, le lecteur est balloté de l'un à l'autre, tant que parfois j'ai eu l'impression que les deux personnages fusionnaient, ne faisait plus qu'un.

L'écriture de Bernard Chambaz porte ce roman. Sa construction avec cette succession de chapitres relativement courts rend la lecture fluide et met en lumière des événements importants et symboliques dans la vie des Vladimir V. Par delà la forme de son écrit, l'auteur dénonce également le détournement du pouvoir politique, la puissance et la manipulation des médias et la souffrance infligée par ce despote.
Ce roman prend son sens au vu des événements politiques de ces derniers années : l'Ukraine, la position diplomatique russe en Syrie, la Tchétchénie…

J'ai regardé cette semaine l'émission « Entrée Libre » sur France 5 et, justement, Bernard Chambaz était interviewé sur son nouveau roman et, plus particulièrement, sur cette envie d'écrire sur un personnage de Vladimir Poutine. En parallèle, le reportage intitulé « Les puissants, héros de romans » faisait un rapprochement entre plusieurs romans relatant la vie de personnages autoritaires, de dictateurs sous une forme romancée : le nouveau Yasmina Khadra « La dernière nuit du Raïs » (biographie romancée de Kadhafi) et le livre de Josette Elayi relatant la vie de Saddam Hussein dans « L'ombre de Saddam ». Alors, oui, pourquoi ce besoin d'écrire, de romancer la vie de ces despotes ?
A la lecture de Vladimir V., je me suis posée cette question à maintes reprises. Il me semble qu'il y a une volonté d'entrer dans la tête de personnages despotes et puissants afin de comprendre les mécanismes psychologiques qui régissent leur logique interne, une logique qui leur est propre. Bernard Chambaz dit très justement en évoquant son ouvrage « se mettre à la place d'autrui en en éprouvant les souffrances » pour entrer dans les pensées les plus profondes et sombres de son personnage.

En résumé, c'est un bon roman, mais j'avoue que dans certains chapitres, il m'est arrivée de décrocher et de ne plus savoir qui était qui, mais peut-être était-ce justement l'effet escompté. Néanmoins, je recommande vivement ce roman pour l'originalité de cette biographie romancée.
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Reçu dans le cadre de Masse Critique. Merci à Babelio et à Flammarion.
Je suis assez perplexe après la lecture de ce livre.

D'un côté j'étais très curieux et avait envie de lire ce livre afin de mieux comprendre un homme important, Poutine, et de découvrir un auteur duquel j'attendais un ton particulier et si possible beaucoup d'humour.
Je suis partiellement satisfait.
De l'autre, je craignais un coup marketing, quelque chose de vite fait mal fait, surfant sur la vague des biomachins, des événements actuels (et permanents) en Russie, et sur celles des romans biographiques qui se répandent trop, à mon goût. (Tiens, je me suis un peu répété. Soit.)
Mes craintes sont partiellement justifiées.

Je ne comprends pas non plus l'objectif de l'auteur. Il ne voulait pas faire une biographie classique de Poutine ? Mais il y a mille moyens de faire une simple biographie mais qui soit prenante et stylée et passionnante et originale. Et cela l'auteur, qui a un vrai talent d'écriture, aurait pu le faire. Et c'eût été très bien.
Ici, il use d'un artifice qui à la base aurait pu bien marcher et qui marche tout de même mais pas complètement, en inventant un homonyme, du même âge que le président. Pour qui tout se gâche lorsque Poutine devient Poutine.
Enfin, tout se gâche, c'est pas tout à fait vrai non plus.
La biographie de V.V.P. qu'écrit cet homonyme, "qui n'est pas une autobiographie", est touchante, elle nous donne à voir un homme étonnant (mais ça n'est pas étonnant), ses petites émotions, ses manques d'émotions, ses prises de décisions (petites et grandes)..., et évidemment sa trajectoire lente et rapide à la fois (oui tout est un peu antinomyque là-dedans). L'auteur qu'il le veuille ou non me rend le président Poutine humain, et j'aime ça...

Tout est double dans ce livre, double biographie, double(s) personnage(s), personnage double (agent-espion etc.), double présence féminine (celle du passé, celle du présent), le passé et le futur encombrent un présent qui ne cesse de se démarquer des deux... (Ouais, bon, je brode un peu ou non, je ne brode pas... Vous avez j'espère compris l'idée.)

Un beau style. Qui paraît simple mais bravo, on ne sent pas tout le travail sous-jacent !

La construction est bien faite, des chapitres sur l'homonyme et sa propre construction chronologique et en cahiers sur le (futur-)président. En alternance. On ne se lasse pas. Notez que parfois il faut faire attention à ne pas se perdre entre ces doubles, ce faux-double personnage.

L'histoire et L Histoire se confondent parfois et ne sont pas finies. le livre ne clôt rien, laisse les choses ouvertes. Tant pis, tant mieux. Mes sentiments sont doubles, une fois de plus.

Livre pas indispensable, mais tout à fait intéressant, pour plein de raisons, je crois, et enfin, bon, une fois de plus, rien n'est jamais si simple...
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Quelle bonne prise cette fois avec Babelio qui fidèlement me demande souvent mon avis, des plus favorables aujourd'hui avec le très bon roman de Bernard Chambaz Vladimir Vladimirovitch, pas du tout une biographie du tsar avec cependant des éléments réels de la vie de ce fabuleux personnage de roman qu'est Poutine. En fait Poutine a un homonyme, au moins un, et ce Vladimir Vladimirovitch, qui est en plus né le même jour, a été frappé lors des J.O. de Sotchi par la tristesse dans le regard du président devant l'élimination de l'équipe russe de hockey."Une tristesse d'enfant, des yeux de phoque". Et l'on sait la détresse du phoque en Alaska ou plutôt en l'occurrence au Kamchatka.

Alors V.V.Poutine le cheminot continue d'écrire dans ses cahiers noir et rouge sur V.V.Poutine le président. Il le fait depuis l'accession au pouvoir de ce dernier, évènement qui a en quelque sorte fait basculer sa vie. Pourtant aucune haine du modeste pour le puissant, pas non plus une vraie fascination. Mais un sentiment ambigu et très romanesque que Vladimir le petit tente de mettre noir sur blanc en racontant à sa manière la vie de Vladimir le grand. Enfance, KGB, ascension, omniprésence et omnipotence, décrivant ainsi un Poutine le président comme un personnage certes peu sympathique mais tellement "bon client" pour une littérature de qualité. Et Vladimir le modeste continue sa vie, un peu aléatoire, maintenant retraité du tramway, lui qui fut jadis professeur d'université, patineur et peintre du dimanche à la vie privée moyenne depuis son amour perdu pour Tatiana et ses petits arrangements avec Galina.

Pourquoi sur ses calepins de moleskine s'obstine-t-il à ces quelques mots, et pourquoi tous ces articles de presse concernant Vladimir le puissant? "19 février, tristesse dans ses yeux, phoques, aquarium". Probablement une sorte d'osmose avec ce pays occupant un cinquième du monde et, dans les carnets de Vladimir toute l'histoire de la Russie brutale comme un ours, chafouine comme une zibeline, pays géant passionnant et démesuré, inégalitaire comme pas permis, tellement ailleurs et dont le roman de Bernard Chambaz a le charme un peu vénéneux, vodka qui nous chavire et bruits de bottes compris du côté de l'Ukraine, cette fois.
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Entre passé et présent, deux Poutine…

Vladimir Vladimirovitch Poutine, illustre inconnu retraité de fraîche date et dans l'incertitude sentimentale, décide d'écrire la biographie de son célèbre homonyme qui reste un mystère bien que son image envahisse les médias. Au fil des pages, se mêlent leurs vies...

Pendant l'année 2014, Vladimir Vladimirovitch Poutine, l'obscur, consigne la vie de son double dans des cahiers : deux rouges pour son enfance, deux gris pour son séjour en Allemagne alors qu'il est membre du KGB et deux noirs qui débutent avec son ascension à la présidence. Ce récit est ponctué d'évocations de sa propre vie, une vie simple de professeur à l'université devenu machiniste.
A travers ces deux Poutine, se construit la métaphore d'un pays tiraillé entre son passé et son présent. Avec cette pseudo-biographie, l'auteur nous conduit de l'URSS à la Russie d'aujourd'hui en nous plongeant dans l'âme russe.
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Un russe, homonyme de poutine raconte la vie de poutine en la rapportant fréquemment à la sienne. On découvre une russie contemporaine avec des clins d'oeil au passé sombre de la période communiste parfois emprunt de nostalgie. La référence faite aux «  âmes mortes « de gogol incite à lire cet ouvrage
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Après une centaine de pages, je me suis dit: voilà un bon "livre de vacances". Qui raconte la vie banale d'un citoyen russe lambda, à ceci près qu'il se nomme Vladimir Vladimirovitch Poutine, comme le Président.
L'arrivée au pouvoir de ce dernier perturbe notre brave Vladimir, qui est loin d'éprouver une sympathie profonde pour son homonyme, mais se sent quand même lié à lui par ce nom commun. le quotidien de Vladimir est raconté avec humour, comme ses allusions au Président.
Mais l'auteur a la mauvaise idée, selon moi, d'insérer plusieurs chapitres intitulés "cahiers" qui constituent une sorte de biographie du Président, faite de courts et critiques rappels à des événements connus ou méconnus de son ascension vers le sommet de l'Etat. Ce n'est pas mal écrit, mais cela trouve mal sa place dans ce roman distrayant. Je me suis senti soulagé à chaque fois que réapparaissait le brave Vladimir bis!
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Dérangeant

Le personnage principal porte le même nom que le Président de la Russie : Vladimir Vladimirovitch. Cet homonyme est un handicapant dans sa vie de tous les jours.
Il enquête sur la vie de l'homme derrière le Président, de son ascension au pouvoir et de ses déboires : du naufrage du sous-marin Koursk à la prise d'otages dans le théâtre du Beslan.
Dérangeant, il nous laisse entrevoir une part d'humanité dans l'homme de pouvoir.
Lien : https://carnetsdeno.wordpres..
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