Un album atypique, à mi-chemin entre un jeu de société et un livre dont vous êtes le héros, au sein duquel vous rencontrerez flibustiers, indigènes et sirènes.
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Jeu, livre ou bande dessinée, Rémi Farnos et Alex Chauvel sont parvenus à créer un objet unique, une boîte de Pandore délicieuse et géniale.
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— Sur votre gauche, la cascade de Dufelcoatl, où chaque année, le chef de la tribu des Chizkèques rendait grâce aux Dieux, après s'être enduit de crotte de Toucan, en nageant une demi-heure dans les remous.
— Oh zut... j'ai écrasé une chenille bleue...
— Nooon ! Je la cherchais depuis trois semaines ! Pourquoiii ?
— Ça va, c'est bon ! Désolé quoi !
— ... tu ne veux pas aller répandre le chaos ailleurs ?
— Ce rocher a toujours intrigué les scientifiques. La légende nous dit qu'il fut posé là par le dieu Tenocloc pour marquer la frontière entre le monde des vivants et le monde des morts.
Avec "Les murailles invisibles", publié chez Dargaud, Alex Chauvel et Ludovic Rio, tous deux fondateurs des éditions Polystyrène, ont eu une idée un peu dingue. Leurs protagonistes sont en effet confrontés à une grosse rupture dans le continuum métaphysique que nous croyons immuable. Des murs invisibles apparaissent soudain sur Terre et séparent des régions dans lesquels le temps s'écoule différemment ! Durant une minute dans une région, une année peut ainsi s'écouler chez le voisin. de fait, des zones virent plus rapidement à l'apocalypse ou à l'aridité extrême que d'autre... et lorsque les personnages passent d'une région à l'autre, ils vieillissent plus ou moins rapidement. Bref, c'est un sacré chouette terrain de jeu pour moult aventures piquantes. Et on a évidemment eu envie d'en savoir plus au travers d'une petite interview.
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