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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Si je vous disais que j'ai choisi ce livre sur la foi de la 4ème de couverture de l'édition de poche, vous me trouveriez sans doute bien naïve.
Si je vous disais ensuite que j'ai été d'autant plus déçue parce que l'histoire ne correspondait pas à ce que suggérait ladite 4ème de couverture, vous, lecteur expérimentés à qui on ne la fait pas, n'auriez que compassion ou condescendance à mon égard 
Et vous auriez sans doute raison, mais cela ne m'empêchera pas de m'insurger, parce que, pour le coup, trop c'est trop, il y a tromperie sur la marchandise.
A lire le résumé, je m'attendais à un thriller écolo-juridique à la Grisham, à un combat à la Erin Brockovich, qui aurait été mené à bride abattue vu le petit nombre de pages (132).
Tu parles…
Alors oui, ça commence avec la découverte par le narrateur que l'étang de Beasley, près de la ville de Janice, sert de décharge illégale. Et oui, ça se termine par une sorte d'épilogue où on nous explique ce qu'il est advenu de l'étang après la plainte du narrateur.
Mais tout cela semble très accessoire, et après avoir dénoncé les faits, le narrateur s'en désintéresse et prend des chemins de traverse pour nous parler de sa vie et de ses femmes. L'auteur ajoute encore à l'incohésion en entrecoupant le récit de tranches de vie de certains habitants de Janice, qui en définitive se révèleront bien plus en rapport avec la pollution de l'étang que tous les faits et gestes du narrateur.
Tout cela m'a paru bien décousu, même si on comprend que l'étang est le fil conducteur de l'histoire. Mais les thèmes ne sont qu'effleurés, laissant une sensation d'inabouti.
Autant les épisodes mettant en scène les familles Salazzo (qui rime avec mafioso) et Logan sont savoureux (mention spéciale à Betsy, mère de famille intrépide et un peu barrée), autant j'ai trouvé les mésaventures sexuelles du narrateur et ses questions pseudo-existentielles rébarbatives.
Ce livre a été écrit en 1982, année de la mort de John Cheever, et il m'a déçue de la même façon que « les veuves d'Eastwick », dernier opus de John Updike.
Vous l'aurez compris, à mon sens ce n'est donc pas une sortie en fanfare, mais heureusement le livre est court et ne m'a fait perdre que quelques heures de lecture.

Lien : https://voyagesaufildespages..
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Il y a bien quelques fulgurances d'écrivain, dans les descriptions de pensées ou imaginaires des personnages, mais au-delà ce ça l'auteur tire sur plusieurs files, prend plusieurs pistes : écologie, amour, mafia, onirique-surréaliste, mais n'aboutit sur aucun de façon valable. On n'a même pas la possibilité de rester sur sa faim, on n'est pas là, on n'est plus là, et avec qui devrait-on être... Rien d'approfondi... Son dernier livre dit-on ? Je trouve ça triste. Je ne connaissais pas Cheever, j'en ai acheté un autre en même temps que celui-ci, je lui donnerai donc sans doute une nouvelle chance, un peu plus tard.
L'auteur termine ainsi son livre : ... c'est là une tout autre histoire. Celle-ci est uniquement destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse.
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Le livre commence par la phrase suivante : "Cette histoire est destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse". Ca me paraissaît fort alléchant. Mais, hélas!, je ne suis pas parvenue à entrer réellement dans le récit. Certes, les conditions n'étaient que partiellement respectées : je n'étais pas dans une vieille maison mais la météo était celle remcommandée !! La quatrième de couverture annonce ce livre comme "un plaidoyer inédit en faveur d'une nature préservée". C'était peut-être l'intention de John Cheever, avec ce roman écrit en 1982 (un précurseur, un visionnaire du XXIe siècle donc), mais les nombreuses digressions noient le lecteur, qui finit par se demander où veut en venir l'écrivain. L'écriture est poétique et donc agréable à lire mais en refermant ce livre on est incapable d'en résumer le sujet réel.

Cette lecture est donc une déception pour moi car j'ai fini par m'ennuyer.

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Cette histoire est destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse.

Les 126 pages du livre vont effectivement très vite à lire. Et au cours de ma lecture je n'ai cessé de m'interroger. Au vue de la quatrième de couverture, je m'attendais à un roman engagé traitant de l'écologie. Je pensais retrouver un combat à la Erin Brockovich. Mais non, le lac est quasi inexistant dans le livre, juste un point de départ pour lancer l'histoire. Enfin, disons les histoires. D'un côté, nous avons Lemuel Sears, vieil homme, conscient de son vieillissement, qui cherche un raison de continuer à vivre. Et de l'autre côté, nous avons Betsy, Henry, Maria et Sammy : deux couples voisins entre qui rien ne va.

Le style est fluide et un peu poétique. Lemuel est un personnage nostalgique et romantique. On comprend bien vite qu'il regrette les années où la technologie n'était pas aussi présente. Il se remémore souvent sa jeunesse, il regrette l'automatisation des guichets, les files d'attente. On comprend bien vite que le futur ne lui plait pas et qu'il fait tout pour oublier son âge. J'ai apprécié le personnage décallée de Betsy qui n'a pas froid aux yeux. Une femme pleine de pep's.
Mais cela n'a pas suffit à donner du rythme à l'histoire. L'auteur parle beaucoup pour ne rien dire, et on finit la page en se disant que l'histoire n'a toujours pas avancé. J'ai espéré, à chaque page tournée qu'il se passerait quelque chose mais non. J'ai eu l'impression que le livre n'était pas terminé. Par moment, l'auteur laissait entrevoir une zone d'ombre à l'histoire promise par le résumé. Mon coeur a battu un court instant espérant qu'il allait développer et enfin amener le combat écologique que j'attendais. Mais j'ai refermé le livre ; un peu perplexe par les cent vingt-six pages que je venais de lire.
Lien : http://alittlematterwhatever..
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Récit emmêlé entre quête d'amour et écologie,
j'ai trouvé les personnages sans relief,
mais l'écriture ne manque pas d'humour et certains passages sont vraiment bons.
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On dirait vraiment le paradis, publié aux États-Unis en 1982, peu avant la mort de son auteur, a été traduit en français plus de vingt ans après. Si le roman semble ne rien avoir perdu de son actualité et de sa pertinence, il ne m'a pas convaincu tant pour l'histoire (ou plutôt les histoires) que pour l'écriture…

Lemuel Sears est un homme vieillissant qui refuse obstinément d'admettre le passage du temps. Il multiplie les aventures amoureuses, si possible avec des femmes impossibles pour que le défi soit plus grand, et se lance dans de nouvelles expériences – gardons le suspense ici, mais la dernière du récit m'a paru moins que crédible. À côté de ses péripéties relationnelles, on suit Sears dans sa récente croisade écologique.
New Yorkais, il est néanmoins très attaché à la nature et notamment à la petite ville de Janice où habite sa fille. Un jour d'hiver qu'il se rend pour y patiner au grand étang non loin de chez elle, il découvre que l'espace est utilisé comme décharge publique, et avec l'aval des autorités ! Il engage alors un cabinet d'avocats pour enquêter sur cette autorisation douteuse et faire les démarches nécessaires à sa mise en cause.
Défilent alors, comme autant de personnages d'histoires parallèles, politiciens véreux, mafieux et citoyens lambda se déchirant pour des prétendues nuisances sonores…
Cheever accole ces courts récits sans les faire se croiser réellement : ils sont certes liés par leur proximité à l'étang, mais le tout manque malheureusement de cohérence.

Au final, tout se mêle dans un texte trop court pour cela : les difficultés de l'âge, les relations sentimentales, la pollution organisée, la mafia, les conflits de voisinage, la corruption…
On dirait vraiment le paradis m'a fait l'impression d'une longue nouvelle qui effleure voire mentionne beaucoup de choses mais n'en traite véritablement aucune. Certains lisent dans cette multiplicité une passionnante évocation des tourments de l'époque. À vous de voir…
Quant au style, l'usage intempestif de l'imparfait donne selon moi quelque chose de très artificiel au texte.

En définitive, ce n'était pas une lecture désagréable mais On dirait vraiment le paradis ne m'a pas laissé un grand souvenir…

Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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