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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Et sinon, toi, tu serais plutôt la petite maison dans la prairie (réponse A) ou vis ma vie de Paris Hilton sur les hauteurs de Beverly Hills (réponse B) ?

Un maximum de B, change de bouquin.

Plutôt A, bienvenue, tu t'en vas contempler ici le quotidien (à peu près) paisible d'une communauté Quaker dans l'Ohio étasunien du XIXème siècle.

Habituée elle aussi à cette existence modeste et un tantinet austère, la très sage Honor Bright, fraichement débarquée de sa lointaine Angleterre, va découvrir pourtant un pays et des moeurs bien différents des siens. Mais c'est par-dessus tout sa prise de conscience de la douloureuse question de l'esclavage américain qui va bousculer son destin.

Tracy Chevalier explore ici les coutumes de la Société Religieuse des Amis plus connue sous le nom de Quakers, ainsi que les petits secrets de confection des quilts (avec un Q je vous prie), ces courtepointes en patchwork caractéristiques des communautés anglo-saxonnes dès le XVIIIème siècle. Il est aussi amplement question du fameux « underground railroad » (chemin de fer clandestin), réseau de bonnes âmes qui, quinze ans avant l'abolition de l'esclavage, aida les esclaves en fuite à gagner le Canada ou les états abolitionnistes du nord.

Et ça, c'est instructif.

En revanche on s'ennuie poliment sur les trois quarts de l'histoire, car il faut bien l'avouer, Honor à la ferme c'est pas Martine au concert de Led Zeppelin. « La dernière fugitive » se lit quand même agréablement, un peu comme « La couleur des sentiments » qui avait traité, à un siècle d'écart, ce thème de la rébellion d'une femme contre les tyrannies ségrégationnistes.

Honnête et intéressant... mais sans plus.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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1850: Honor traverse l'océan avec sa soeur pour une vie nouvelle en Ohio.

Quand celle ci décède sur le chemin, l'aventure tourne court, la laissant perdue et isolée, petite anglaise fragile dans un immense pays. Trouver sa place dans sa communauté, vivre en accord avec ses principes, être reconnue pour ses talents de brodeuse et couturière, le chemin sera long, mais Honor est persévérante et sa personnalité va s'épanouir dans les difficultés.

Il a fallu que ce livre s'impose par hasard entre mes mains. Je craignais un récit trop sucré, une histoire féminine un peu convenue dans un contexte connu de communauté quaker américaine, au 19ème siècle.
C'est en effet tout cela mais je reconnais y avoir pris un vrai plaisir, sans doute du à la forme littéraire plus proche du documentaire que du roman. Mêlant correspondance et tranches de vies, la psychologie et la spiritualité ouvrent à la réflexion, en nous replaçant dans un contexte social disparu.

Les travaux de la ferme, la confection des chapeaux et des quilts, les relations frustres et industrieuses d'une population agricole encore très proche des colons, l'adaptation difficile des derniers émigrants, le "chemin de fer clandestin" d'une Amérique encore esclavagiste, inquiète de sa survie économique face aux enjeux humanistes. Tout cela mis en scène pour décor d'une histoire forte, au suspens dramatique, à l'aube de la guerre de Secession.

Réalité historique, personnages attachants, souci de détail et de l'authenticité, Tracy Chevalier excelle dans ses romans mêlant Grande Histoire et destins individuels.
Ca donne même envie de se mettre au patchwork!


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Après La jeune fille à la perle et Prodigieuses créatures, c'est à nouveau une femme qui mobilise l'énergie créatrice de Tracy Chevalier. Une femme en marge cette fois encore, quaker, déracinée puisque la rupture de ses fiançailles l'entraine à quitter l'Angleterre pour accompagner sa soeur qui doit se marier dans l''Ohio avec un Ami, comme se nomment entre eux les membres de cette communauté religieuse, connus pour leur austérité. Un voyage d'un mois, très éprouvant, le décès de la soeur en arrivant à destination, l'accueil plus que mitigé de ce qui devait être la belle famille de sa soeur, l'acclimatation n'est pas facile. D'autant que ce qui pourrait redonner un sens à sa vie en ces contrées, aider les esclaves fugitifs dans leur fuite vers le Canada en participant au « chemin de fer clandestin », l'isole encore plus de ceux auprès desquels elle a tissé des liens.

L'intégration d'une étrangère que sa religion rend fort peu malléable suscite de nombreuse réflexions que ne manque pas d'explorer Tracy Chevalier :
- L'esclavage : les abolitionnistes font entendre leur voix mais une loi est votée qui punit les complices des fugueurs. L'enfer étant pavé de bonnes intentions, même les américains en accord avec le principe de l'Abolition, craignent l'effondrement de l'économie si l'on ne peut plus compter sur cette main d'oeuvre quasiment gratuite. Les quakers devraient être du côté des abolitionnistes, mais….
- La naissance d'une société sur des terres où vivent encore des bêtes sauvages, alors que l'essor industriel s'apprête à transformer les modes de vie (une ligne de chemin de fer récemment ouverte fait circuler un train à la vitesse prodigieuse de vingt-cinq kilomètres à l'heure). Les hommes doivent s'adapter, rapidement. le contraste est encore plus patent pour notre jeune héroïne qui vient d'un pays « vieux de mille ans ».

Le fil rouge est blanc, ici, ce fil qui permet de coudre de jolis points serrés pour réaliser des quilts, couvre-lits que les femmes apportent dans leur dot, et dont la confection occupe tout leur temps libre. Honor est particulièrement douée, mais ici encore, les habitudes outre-atlantique diffèrent de celle de l'Angleterre.

Le roman est plus sage, et manque un peu de relief si on le compare à Prodigieuses créatures. Tracy Chevalier rend la une copie de bonne élève, à laquelle il manque un petit quelque chose pour que l'on puisse adhérer totalement à l'histoire. Les personnages sont très caricaturaux et un peu de nuance n'aurait pas nui. Néanmoins la lecture est agréable et l'on ne s'ennuie pas .

Tous les ingrédients sont là pour une version cinématographiques….
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Après le récit des péripéties américaines d'une Nigériane en exil, j'ai continué sur ma lancée consacrée à l'Oncle Sam comme terre d'accueil. Mais cette fois, exit le XXI siècle et bonjour l'année 1850, adieu Ifemulu, attachante héroïne africaine vive et cynique, bienvenue Honor Bright, jeune quaker anglaise douce et compatissante (tout aussi attachante par ailleurs). Tracy Chevalier m'avait déjà séduite avec sa Jeune fille à la perle dont j'avais apprécié la lecture. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Tracy Chevalier est l'experte des portraits de femmes en milieu cloîtrée, grande adepte des trames historiques : des Pays bas de Vermeer au XVII siècle en passant par l'Amérique de 1850, terre encore indomptée aux prémices de la ruée vers l'Ouest.

Légèrement humiliée par un chagrin d'amour, Honor Bright décide d'accompagner sa soeur Grace, partie rejoindre son futur mari, quaker comme elles, établi en Ohio. Mais manque de bol, rien ne se passe tout à fait comme prévu : la traversée par bateau (1 mois de ballotage) est un enfer pour Honor qui vomit tripes et boyaux et pour couronner le tout, Grace meurt en quelques jours laissant sa cadette démunie sur une terre inconnue très différente de son Angleterre civilisée et policée. Heureusement les Quakers sont une solide tribu caractérisée par une forte solidarité entre membres, pétris de compassion et de bonnes intentions. Rapidement prise en charge par les « Amis » comme ils s'appellent, elle rejoint le village de son ex futur beau-frère. Sur sa route elle croisera une modiste, Bell, au caractère bien trempé mais attachante et son frère, un chasseur d'esclaves aux manières rustres qui pourtant émoustille notre jeune oie blanche farouchement hostile à l'esclavage (ah que voulez-vous le duo amoureux incompatible est un grand classique mais mon âme romantique en redemande ;), son futur mari, gentil et honnête Quaker et une esclave affranchie bien décidée à aider ses compagnons d'infortune cherchant à s'enfuir. Car en 1850, les états du Sud continuent de baser leur économie sur l'esclavagisme tandis que le Nord, qui l'a aboli, recueille sur ses terres les pauvres hères qui cherchent à rejoindre le Canada, devenant ainsi des hommes libres. L'Ohio est au carrefour de cet Underground railroad (chemin de fer souterrain), réseau de solidarité mis en place du Sud au Nord des USA par des abolitionnistes bien décidés à aider les esclaves à s'enfuir. Les Quakers qui croient en l'égalité de tous les hommes face à dieu (en théorie, même s'ils séparent noirs et blancs au sein de leurs églises…), encouragent vivement cette solidarité ; Honor Bright qui découvre un monde plus farouche et violent, devra elle aussi faire un choix : aider ou fermer les yeux.

Alors oui, La dernière fugitive est parfait pour une adaptation cinématographique : un fond historique, une héroïne discrète et naïve qui s'ouvre en faisant son apprentissage de la rude vie américaine, une histoire d'amour impossible, un peu d'action, des seconds rôles bien travaillés. Oui, Tracy Chevalier aurait pu nuancer son propos mais honnêtement, ce roman fonctionne parfaitement. J'ai pris plaisir à suivre Honor Bright tout en en apprenant plus sur les Quakers dont je ne connaissais que le nom mais aussi sur ce fameux et funeste Underground railroad, sans oublier une belle description d'une Amérique encore sauvage en 1850. Pour résumer, une écriture très fluide (difficile de faire plus) au service d'un beau roman historique qui mine de rien pointe du doigt une certaine hypocrisie autour de la question de l'esclavage et de son abolition. Alors si vous faites l'impasse sur l'art du patchwork particulièrement mis en avant (et qui alourdit certains passages j'en conviens) et que vous acceptez le rythme tranquille du récit, vous passerez un agréable moment de lecture.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Tracy Chevalier a le don de nous emmener dans des ambiances très particulières à la découverte de ses personnages.
Ici, nous voilà dans l'Amérique du XIXème siècle, en compagnie d'Honor, une jeune anglaise qui traverse l'océan avec sa soeur qui doit se marier dans l'Ohio.
Mais cette dernière meurt en route, et voilà Honor seule dans un pays inconnu.
Encore un beau portrait de femme.
En refermant ce livre on n'ignore plus rien de l'art des quilts, courtepointes en patchwork, et de la fabrication des chapeaux, on en connaît un peu plus sur le mode de vie de quakers, on est témoin de la fuite des esclaves dans ces temps où l'on parle d'abolition sans savoir comment l'appliquer.
C'est parfaitement documenté, même un peu trop sur les fameux quilts.
Le rythme est lent, les descriptions très anglaises. Cela confère un petit côté ennuyeux à la lecture, mais on est complètement imprégné des lieux et de l'époque, et c'est là que réside le talent de Tracy Chevalier.
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Sur Babelio, j'ai pu lire plusieurs critiques élogieuses sur Tracy Chevalier et j'ai eu envie de découvrir cette auteure américaine.

Dans "La dernière fugitive", elle nous retrace le destin d'Honor Bright, une jeune fille anglaise qui, en 1850, après une déception amoureuse, décide de suivre sa soeur Grace aux États-Unis où cette dernière doit se marier. Mais Grace, à peine débarquée, décède de la fièvre jaune et Honor se voit contrainte de loger chez le promis de sa soeur dans un petit bourg de l'Ohio, avant de se trouver elle-même un fiancé. Elle va découvrir que le village est situé près d'une route clandestine, celle empruntée par les esclaves en fuite venant du sud et ayant pour but d'atteindre, en échappant à ceux qui les traquent, les terres libres du Canada.

Ce roman est avant tout le portrait d'une époque et d'une communauté, celle des quakers. Leurs croyances prônent l'égalité entre les hommes mais ils vivent dans un pays tiraillé. Même si le nord des États-Unis est favorable à l'abolition de l'esclavage, il y a de nombreux intérêts économiques en jeu. C'est aussi la confrontation de deux continents ; tout oppose la traditionnelle Angleterre d'où arrive Honor et ce Nouveau Monde où tout est à construire. le récit est d'ailleurs entrecoupé de ses courriers adressés à sa famille en Angleterre, qui traduisent bien sa consternation. Les difficultés auxquelles elle doit s'adapter seront pour elle l'occasion de mûrir, la jeune fille ingénue cédant la place à une femme courageuse et fière de ses convictions.
J'ai trouvé l'écriture agréable même si ce roman ne correspond pas vraiment à mon style de lecture. J'ai quand même déploré une certaine lenteur dans la narration répétitive des faits et dans les multiples descriptions. Je dois avouer que l'abondance de détails au sujet du patchwork (même si j'en ai bien compris la métaphore) et de la couture en général m'ont laissée sur le carreau.
J'accorde un 12/20 à ce titre pour le fond historique. Malgré une histoire un peu mièvre, j'ai appris énormément sur la communauté des quakers.
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Lecture intéressante, le thème de l'esclavage persistant dans les Etats-Unis, vu par les yeux d'une jeune Anglaise Quaker nouvellement immigrée.
J'y ai appris pas mal de choses sur la communauté Quaker, leur manière de vivre, sur le "train souterrain", réseau d'aide aux fugitifs noirs, sur la vie dans les Etats-Unis de l'époque, les traditions locales, et sur le monde de la couture, qui m'était peu connu "de l'intérieur" !
Tracy Chevalier ne fait pas dans la demi-mesure, lorsqu'elle aborde une thématique, elle va au fond des choses, et nous offre des explications d'une précision dignes d'un documentaire ! Je suis très admirative du sérieux apporté dans ses recherches, il n'y a qu'à regarder la page des remerciements pour constater que tout ce qu'elle affirme dans ses romans provient de sources avérées. Rien que pour cela, ses romans sont une mine de culture générale !
Néanmoins, le scénario m'a paru un peu trop noyé dans l'eau de rose (tout est bien qui finit bien, les personnages "gentils" ou "méchants"), et le style m'a semblé un peu trop classique pour moi, qui apprécie plus les écritures qui diffèrent des "normes" habituelles.
Que cela ne vous arrête pas, ce livre reste un bon roman, qui se lit vite et avec appétit !
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Cette fois, Tracy Chevalier a choisi de nous emmener dans des lieux qui lui sont familiers pour nous raconter la vie d'Honor Bright, jeune quaker venue d'Angleterre avec sa soeur qui meurt à peine arrivée aux Etats-Unis.
Son parcours, émaillé de nombreuses rencontres, dont Belle Mills,la modiste, et son frère Donovan, chasseur d'esclaves en fuite, la mène jusqu'à Faithwell où elle peine à trouver sa place dans la famille Haymaker.
Jamais résignée, Honor continue à aider les fugitifs pour rester en accord avec sa conscience.
Le tout nous est conté sur un tempo qui suit le rythme de la fabrication des patchworks et des courtepointes dont l'auteur nous fait une description détaillée.
Un roman agréable et plein de sérénité.
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Tracy Chevalier, à chacun de ses romans, nous emmène dans des lieux et des époques différentes.
Ici, nous sommes en 1850, Honor Bright émigre de son Dorset natal vers le « nouveau monde », dans l'état de l'Ohio. Elle y sera confronté à l'esclavagisme qui heurtera ses convictions religieuses de Quaker. Sachant que les lieux et les grandes lignes de ce récit sont basés sur des faits réels, cela lui donne un certain poids. Je reste malgré tout sur un avis assez mitigé, certes, il y a de la sueur, du sang et des larmes, mais il y manque l'odeur et le goût que certains auteurs savent transmettre aux travers de leurs écrits. Même s'il est vrai que la société des Quakers ne porte pas à l'exubérance, certains personnages m'ont semblé manquer de « consistance », et leurs actions de crédibilités. On reste spectateur, alors qu'on voudrait être acteur.
Il est tout de même intéressant de découvrir cet épisode de l'histoire américaine.
Ce récit m'a fait penser aux « Justes » européens de la seconde guerre. Autres lieux, autres époques, mais toujours des êtres d'exception qui s'élèvent contre l'injustice.
Avec gourmandise je m'étais jeté sur « prodigieuses créatures » et « la jeune fille à la perle », là, je reste sur ma fin.
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Tracy Chevalier est une auteure que je commence un peu à connaître et que j'apprécie.

Dans mes lectures vous trouverez le très connu : "La jeune fille à la perle", puis "Prodigieuses créatures " et enfin ce livre là.

Ce livre commence doucement avec la longue traversée sur l'océan pour se rendre aux États-Unis.

Au début l'histoire est lente comme la confection d'un quilt, un travail d'aiguilles et de patience.

Tracy Chevalier nous brode le portrait d'une jeune femme Honor qui fuit l'Angleterre pour les USA avec sa soeur Grâce.

Hélas tout ne se passe pas comme prévu, après une traversée houleuse pour Honor qui l'obligera par la suite à ne pouvoir envisager un retour, elle va perdre sa soeur de la fièvre jaune.

Si le début de ce livre m'a paru lent et un soupçon ennuyeux (beaucoup de travaux de couture...) je me suis quand même au fur et à mesure pris d'affection pour cette jeune femme Ami, qui se retrouve bien seule dans ce nouveau et jeune pays, où les règles sont bien différentes de ses habitudes anglaises.

Forcée de s'adapter à ce nouvel univers, Honor va alors l'intégrer comme elle le peut. Nombre de ses codes vont être rompus.

Honor voulait fuir un pays mais n'a pas réellement choisi sa destination. Elle a tout simplement suivi sa soeur qui elle avait vraiment cette envie et avait tout organiser pour son arrivée aux USA.

Si elle va rencontrer là bas une autre communauté de Quaker (communauté dont elle faisait partie en Angleterre) elle va vite prendre la mesure des conséquences des lois esclavagistes qui ont courts dans ce pays.

On ressent le brusque décalage entre le Dorset et l'Ohio.

le portrait de cette jeune femme nous informe sur la vie des habitants à cette époque là. Tracy Chevalier le retrace très bien. On vit les différentes saisons à travers le regard d'Honor.

Les différents personnages sont tout aussi bien rebutants, ou attachants... Des pionniers, des défricheurs, des profiteurs...

Honor continue d'écrire tout au long de cette histoire à sa famille et aussi à sa meilleure amie Biddy. Des chapitres sont consacrés à ses lettres nous permettant de comprendre ce qu'elle ressent. L'occasion de bien cerner sa personnalité et d'entrée dans son intimité. Elle se confie beaucoup à son amie.

Un des personnage très important pour Honor sera Belle. Elle l'accueillera, l'hébergera et sera une très bonne amie sur cette nouvelle terre. Belle est une très belle personne.

Une belle amitié va naître entre les deux femmes, une amitié qui les aidera toutes deux dans leur vie. Belle est modiste de métier, elle met de la couleur et de la fantaisie dans la vie des femmes. Les travaux de couture prennent une place très importante dans le récit.

Dans cette histoire également "le chemin de fer clandestin" des esclaves noirs en fuite va permettre à Honor de s'engager pour honorer ses idées de liberté pour tous.

Tracy Chevalier ne m'a pas déçue encore une fois.
Si le début du récit est lent, et les travaux d'aiguilles pas toujours captivants le portrait qu'elle a dressé de cette jeune femme m'a intéressé.

Les liens d'amitié qui se tissent sont aussi pour une bonne part dans le plaisir de cette lecture.

De plus, la description de la société au 19ème siècle est très réaliste et a contribué à mon intérêt.

Vous voulez vous aussi connaître Honor dans sa nouvelle vie ?
Embarquez pour les USA avec elle,
et découvrez le fil de son histoire.

Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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